Le retentissement du quadruple assassinat de Toulouse dépasse les frontières françaises et fait aujourd'hui la une de nombreux quotidiens européens, choqués, incrédules et solidaires.

C'est à Bakou, en Azerbaïdjan, que se déroulera le concours de l'Eurovision en mai prochain. Le choix de ce pays fort peu démocratique pour accueillir la compétition suscite bien des controverses, tout comme les candidats désignés par certains Etats.

Malgré ses invectives contre les puissants de ce monde, le candidat socialiste peut compter sur un vaste réseau de soutiens composé d'amis énarques, de banquiers, de riches industriels et d'une presse généraliste de gauche "aveuglée", remarque ce journal de droite italien.

"Les cyberattaques en provenance de l'étranger sont en hausse", annonce le quotidien proche des autorités. "De 5 millions en 2010, le nombre d'attaques a atteint 8,9 millions de cas en 2011, selon un rapport sur la sécurité du réseau" publié le 19 mars, écrit le journal. Le Japon est la principale source des cyberattaques (22,8 %), suivi par les Etats-Unis (20,4 %) et la Corée du Sud (7,1 %). Elles visent à mettre des serveurs hors d'usage, à modifier le contenu des sites ou à voler des données personnelles d'internautes chinois, détaille le journal.

"On estime à 2 milliards de dollars américains le montant que Pyongyang s'apprête à dépenser pour célébrer, le 15 avril, le centenaire de la naissance de Kim Il-sung [1912-1994], écrit le quotidien sud-coréen. La somme correspond à un tiers du budget annuel du pays, et elle n'inclut pas les 850 millions de dollars nécessaires à la construction, pour l'occasion, d'une fusée et de sa rampe de lancement." Avec la même somme, le régime de Pyongyang pourrait acheter 4,75 millions de tonnes de riz pour son peuple, précise le journal.

L'ancien responsable des services de renseignements libyens, Abdallah Al-Senoussi, a été arrêté dans la nuit du 16 au 17 mars à l'aéroport de Nouakchott. Il détenait un faux passeport malien. Senoussi fait l'objet d'une demande d'extradition de la part de la Libye, mais aussi de la France et d'une demande de remise à la CPI. Le quotidien malien s'étonne "que Paris ne se souvienne que maintenant du bourreau du vol d'UTA". Il était pourtant là "quand Sarkozy, avant d’être le brûleur de Tripoli, capitulait sans conditions devant son visiteur libyen".

"Ils se prenaient pour Dieu", titre le quotidien qui cite dans son édition du jour le témoignage du mari de la dernière victime des "anges de la mort" – deux infirmiers qui ont avoué avoir tué 16 patients dans deux hôpitaux de la capitale uruguayenne, Montevideo. Les infirmiers ont été incarcérés le 18 mars. "Ils ne supportaient pas de voir la souffrance des malades", ont affirmé leurs avocats. Les victimes n'étaient cependant pas en phase terminale, a précisé un juge. On s'attend à ce que le nombre de victimes soit supérieur à 16.

"Vénizélos a les yeux tournés vers le futur", titre le quotidien. Le ministre des Finances Evángelos Venizélos a quitté son poste le lundi 19 mars pour prendre la tête du Parti socialiste grec, le Pasok. Son successeur au sein du gouvernement de Lucas Papademos doit être désigné ce 20 mars. Dimanche, Venizélos avait très largement été adoubé comme le nouveau leader du parti par ses adhérents. En vertu de l'accord gouvernemental passé entre les socialistes et les conservateurs, un scrutin législatif anticipé doit avoir lieu d'ici à la mi-mai.

"Des milliers de partisans de Moqtada Al-Sadr [le leader chiite extrémiste irakien] ont afflué à Bassorah pour demander au gouvernement une meilleure distribution des richesses et l'amélioration des services publics", rapporte le quotidien de Bagdad. D'autres sources parlent de centaines de milliers, ce qui en fait l'une des plus importantes démonstrations de force du chiisme radical depuis des années. Elle intervient à l'approche du sommet de la Ligue arabe à Bagdad qui exacerbe les tensions entre forces sunnites prosaoudiennes et chiites pro-iraniennes.

Après avoir donné naissance à la “génération bêta� des jeunes précaires, la crise a poussé des pères de famille à chercher du travail ailleurs en Europe. Mais mal préparés, ne parlant pas les langues et sans ressources, ils se retrouvent souvent à la rue.