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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Bénédicte Charles | 2008-07-05T09:14:00+02:00 | 54 lectures

Réels ou supposés, pure fiction ou incroyable vérité, rumeurs, théories paranos… Sur Marianne2.fr, c'est l'été de tous les complots. Aujourd'hui, les thèses délirantes du prétendu complot de Léotard et Gaudin pour se débarrasser de la malheureuse Yann Piat !


Affaire Yann Piat : le «complot» Encornet et Trotinette


Le 25 février 1994, Yannick Marie, dite « Yann » Piat, 44 ans, députée UDF du Var, quitte sa permanence de Hyères pour regagner son domicile, la villa le Mas Bleu, située sur le Mont-des-Oiseaux, qui domine la mer. Elle n'arrivera jamais chez elle. Sur la route, elle est prise en chasse par une Yamaha rouge chevauchée par deux hommes masqués par leurs casques intégraux. Ils tirent plusieurs coups de feu sur sa voiture. Yann Piat succombe à ses blessures quelques instants plus tard sous les yeux de son chauffeur.


Le meurtre a tout du « contrat » mafieux. Reste à savoir qui en est le commanditaire. Et là, la liste est longue. Car Yann Piat, qui avait commencé sa carrière politique au Front National - elle est même la filleule de Jean-Marie-Le Pen - avant de rejoindre les rangs de l'UDF semble n'avoir eu que deux ambitions : devenir ministre, d'une part, et se faire des ennemis sur sa terre d'élection, d'autre part. A coups de communiqués de presse quasi-quotidiens pour dénoncer la corruption, elle s'est mise à dos la totalité du milieu varois.







Affaire Yann Piat : le «complot» Encornet et Trotinette


Piat en tombeuse de Fargette !


De fait, ses deux assassins, arrêtés le 4 juin 1994, sont des petits nervis qui travaillent pour un truand local, Gérard Finale, patron du Macama, un bar de Hyères. Bien décidé à devenir un grand baron de la côte, Finale voyait en Yann Piat une empêcheuse de tourner en rond. Il la soupçonnait même d'avoir commandité l'assassinat de Jean-Louis Fargette, le célèbre parrain de la mafia toulonnaise, abattu en 1993 en Italie.


Pourtant, cela ne convainc pas. Et peu à peu, les rumeurs se cristallisent autour d'une autre hypothèse : celle de l'assassinat politique. On évoque une lettre, écrite deux ans plus tôt par yann Piat, et dans laquelle elle affirmait qu'en cas de « mort suspecte ou de « suicide » », il fallait chercher du côté de cinq personnes : Maurice Arreckx (président du conseil général du Var), Bernard Tapie, Jean-Louis Fargette (abattu entre-temps, donc) et deux autres truands. On n'hésite pas, non plus, à lier l'assassinat de Yann Piat à la mort, deux mois plus tard, des frères Saincené, Fernand et Christian, retrouvés asphyxiés dans le garage de leur maison de Tourtour (Var). La justice conclut au suicide ? La rumeur affirme que c'est un double meurtre. Fernand, qui avait travaillé pour le conseil régional de Provence-Alpes-Côte d'Azur, n'affirmait-il pas avoir des dossiers sur Jean-Claude Gaudin ? Et, partant, peut-être savait-il qui avait vraiment commandité le meurtre de Yann Piat ?







Affaire Yann Piat : le «complot» Encornet et Trotinette


Le « général »? Un ingénieur à la retraite !


Il faudra cependant attendre octobre 1997 - soit huit mois avant l'ouverture du procès des assassins de la députée du Var - pour que la thèse du vrai gros complot prenne véritablement corps. A cette date en effet, deux journalistes, Jean-Michel Verne et André Rougeot, publient un livre intitulé « L'Affaire Yann Piat, des assassins au cœur du pouvoir ». Une vraie bombe : selon les deux auteurs, qui s'appuient sur le témoignage d'un mystérieux « général », les nervis et le petit truand que la police a arrêtés sont des hommes de paille, la députée s'est en réalité fait descendre par une seconde équipe (qui, elle court toujours). Pire : cette seconde équipe travaillait, non pas pour Finale ou quelque truand que ce soit, mais pour deux hommes politiques, également commanditaires du « suicide » des frères Saincené ! Désignés sous les sobriquets de L'Encornet et de Trotinette, ils sont cependant rapidement identifiés comme étant Jean-Claude Gaudin et François Léotard. D'après Verne et Rougeot (le fait que ce dernier soit journaliste au Canard enchaîné donne du poids à son propos), Yann Piat aurait découvert en 1994, peu avant sa mort, une importante spéculation immobilière de la mafia sur des terrains militaires de la côte d'Azur. Elle en aurait parlé à Gaudin (alors président du conseil régional de PACA) et Léotard (alors ministre de la défense). Or, ceux-cis auraient été, dans cette affaire, associés à l'opération de la mafia. Pour que rien ne capote et que rien ne sorte, ils auraient donc éliminé leur collègue de l'UDF (puis les Saincené qui avaient tout découvert) ! Incroyable… mais pas vrai. Pourquivis en correctionnelle par Jean-Claude Gaudin et François Léotard, les deux auteurs arrivent au procès sans preuve. C'est que le fameux «général», leur unique informateur, s'est révélé être un ingénieur à la retraite qui n'a jamais travaillé pour quelque service de renseignement que ce soit... Bref, « L'Affaire Yann Piat » est une imposture. Le 28 octobre 1997, le livre sera retiré de la vente par Flammarion, son éditeur. Et le 16 juin 1998, Gérard Finale et Lucien Ferri, l'auteur des coups de feu, sont condamnés à la réclusion à perpétuité et Marco Di Caro, le conducteur de la moto, à vingt ans de prison.











Retrouvez le premier épisode de l'été de tous les complots : Opération Jack Bauer.




Frédéric Ploquin (avec Sylvain Lapoix) | 2008-10-02T11:01:00+02:00 | 30 lectures

Le procès de la spectaculaire évasion de la prison de Fresnes, en mars 2003, s’ouvre aujourd’hui devant les assises de Paris. Les aventures mouvementées d'Antonio Ferrara ont été mises en bandes dessinées dont Marianne2 publie quelques images.


Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Ils s'appellent Virenque, Fernandel, Arsène Lupin ou Alice Sapritch. Ils ont une trentaine d'années, sont nés dans la banlieue parisienne, plutôt au Sud, de parents algériens, maliens ou italiens et préparent activement l'évasion de leur pote Antonio Ferrara, dit Nino ou La Pioche, incarcéré à la prison de Fresnes pour braquage. Malheureusement pour eux, la PJ a identifié et mis sur écoute plusieurs des téléphones portables qu'ils utilisent. Voilà un extrait de ce que les jurés de la cour d'assises, réunis pour juger les auteurs présumés d'une évasion mémorable –la prison a été attaquée au pain de plastic et au lance-roquettes- auront à décrypter :




Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


« Il est avec toi Fernandel ?


-Non


-Tu vas le voir aujourd'hui ? Tu sais ce que tu dois lui dire, j'ai été chez le baveux, là. Dis lui qu'il faut dix boulons. Il faut qu'il sorte dix boulons parce que moi il faut que je lui ramène demain.


-C'est pour notre mec ?


-Il faut que je lui ramène demain.


-J'ai compris le message, je sais pourquoi, je suis pas un abruti ! »








Nous sommes au mois d'octobre 2002, cinq mois avant la prise d'assaut de Fresnes. Le « baveux », c'est l'avocat, dont jamais le nom ne sera prononcé, mais pour l'accusation, il ne peut s'agir que de M° Karim Achoui, alors défenseur attitré de Ferrara.L'avocat aura tout tenté pour y échapper, mais il figure bel et bien parmi les prévenus de ce procès. Entre temps, il a vécu une expérience dont il se serait également bien passé : une tentative d'assassinat dont le commanditaire, croit savoir la PJ, pourrait bien figurer parmi ses co-accusés. Vraie ou fausse piste, les deux hommes auront l'occasion, au fil des audiences, d'échanger quelques regards.




Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Peut-être comprendront-ils, eux, le sens de cette autre conversation captée par les écoutes :


« Voilà, l'autre j'ai vu pour les pépettes. Il a donné sept barres à l'avocat… celui qui devait te donner les 5 000 euros… alors il te dit d'attendre un peu et il te fait signe quoi ».


Le jour « J », 57 impacts de balles seront relevés sur l'un des miradors de la prison de Fresnes. Mais le brillant Karim Achoui a du répondant et une défense digne de son meilleur client : lui-même.







Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Ils ont réussi le saut de l'ange, chapardé un véhicule pénitentiaire ou vaporisé le mur d'une maison d'arrêt. Une poignée de taulards magnifiques qui s'étaient fait la belle dans un précédent livre du journaliste de Marianne Frédéric Ploquin reprennent leurs échappées en BD dans Ils se sont évadés, coédité par Fayard et les éditions 12bis.





Là où le premier tome de Parrain et caïd se concentrait sur les réseaux et la personnalité des grandes figures françaises du crime, ce second opus se penche sur un art lyrique du grand banditisme : l'évasion. Effleurant leur passé criminel, cette bande dessinée se concentre sur l'ingéniosité ou le panache déployés par les détenus pour fuir les barreaux. Peter Kuntz sort de la prison de Fresnes d'un prodigieux saut de 4 mètres de longueur pour enchaîner 5 ans de cavale. Pascal Payet joue par deux fois la fille des airs, décollant en hélico des maisons où il paie ses braquages, avant de venir secourir ceux qui étaient venus le chercher, toujours aux commandes d'un engin volant. Michel Vaujour, encore, secouru par la femme de sa vie qui, pour l'arracher de la Santé, a amoureusement appris à manier le manche à balais.





Evadés magnifiques, romantiques pour certains, les « héros » de cette BD au scénario bien réels courent après une liberté dont ils ont goûté le prix en la perdant. Des récits épiques où s'illustre la juste remarque du braqueur de charme Bruno Sulak, double évadé de Fleury-Mérogis : « ce qui est important, ce n'est pas comment on s'évade, mais pourquoi. »





(les extraits ci-dessus ont été reproduits avec l'aimable autorisation de Frédéric Ploquin et des éditions Fayard)




Jérôme Leroy | 2008-05-10T14:24:00+02:00 | 20 lectures

Frédéric Fajardie est mort le 1er mai 2008. C’était un très grand nom du roman noir français dont il renouvela les codes à la fin des années 70 en compagnie de Jean-Patrick Manchette ou de Jean Vautrin.


Fajardie : mort d'un bernanosien rouge


Frederic Fajardie est né le 28 août 1947. Son après-guerre a la couleur grise des pauvretés sans pittoresque. Il garde pourtant, courant comme un fil d'or dans son œuvre, une nostalgie inguérissable de l'enfance, une enfance illuminée par l'image d'un père connaissant des fortunes diverses, tour à tour ferrailleur et bouquiniste dans une librairie où le futur écrivain reçoit les encouragements de Max-Pol Fouchet qui venait revendre ses services de presse.


Les années cinquante et soixante de Fajardie sont celles d'un spleen tenace et de petits boulots dans un XIIIème arrondissement aujourd'hui disparu jusqu'à ce qu'il décide de faire la Révolution. Ce sera, dès 1967 les CVB, comités Vietnam de base, bras musclé du maoïsme français. Cet engagement gauchiste de Fajardie ne fit jamais de lui un puritain même quand il devint un des grenadiers voltigeurs attitrés de la Gauche Prolétarienne. Comme il le disait lui-même, « cette époque sentait bon le complot, l'extrême gauche, l'amitié. » De Mai 68, il consigne l'essentiel dans Jeunes femmes rouges toujours plus belles(1988), manière de Chartreuse de Parme du gauchisme français.





Le pourfendeur de la gauche bling bling des années 80


Un service militaire dans la DCA en Allemagne en 1969 lui permet de digérer la désillusion. Le Grand Soir se faisant attendre, Fajardie reprend ses études, histoire de prouver qu'un autodidacte ne finit pas forcément dans la peau de Staline ou de Bernard Tapie : un bac philo, trois licences et un DEA à l'école pratique des hautes viennent couronner ses efforts. En 1974, il rencontre son épouse Francine, qui l'encourage dans sa vocation d'écrivain presque oubliée et à qui il dédiera tous ses livres.


Il choisit donc d'abord le roman noir qui est un moyen comme un autre de continuer la Révolution. Cela va donner Tueurs de Flics en 1979. Le succès est immédiat, salué par Vautrin, Jean-Paul Kaufman ou Jean-François Fogel. Entre 1979 et 1993, Fajardie va publier vingt deux romans, dix recueils de nouvelles et écrit pour le cinéma, la télé et la radio. Mais 1993 est aussi l'année de Chronique d'une liquidation politique, un essai rageur sur les reniements et l'arrogance de la gauche au pouvoir (il y eut également une gauche bling bling au début des années 90). Cette critique lui coûte cher et il se retrouve victime d'une véritable interdiction professionnelle en tant que scénariste, sans compter l'omerta de journaux « amis » tels Libé ou Telerama. Comme Bernanos, dont il était un grand lecteur, Fajardie n'avait pas hésité à tirer sur ceux qui ne pouvaient imaginer qu'une attaque vienne de leurs propres rangs. Mais Fajardie ne reniait rien de ses engagements premiers, bien au contraire.





Le camp du peuple fut toujours son camp



En effet, pour paraphraser la chanteuse Dominique Grange dont Les nouveaux partisans était l'hymne de la GP, le camp du peuple fut toujours son camp. Il avait beau devenir un auteur culte pour nombre de jeunes hussards royalistes, il avait beau être ami avec ADG, Fajardie demeurait un écrivain « de terrain ».


En 2003, il reste plusieurs mois sur le site de Metaleurop dans le Pas de Calais alors que cette usine de traitement du plomb va être délocalisée. Il recueille les réactions des ouvriers licenciés qui occupaient les lieux et cela donne Metaleurop, paroles ouvrières dont les droits d'auteurs furent reversés aux associations locales.


Inventeur du commissaire Padovani, héros récurrent de six livres et double littéraire, Fajardie fut aussi un grand romancier de l'Histoire plus qu'un simple romancier historique. La résistance, la guerre d'Espagne, les suites des deux guerres mondiales, rares sont les périodes où il ne fit pas se battre et s'aimer ses personnages, tour à tour romantiques, désespérés, drôles et poétiques. Il avait d'ailleurs sensiblement agrandi son public ces dernières années avec la série des Foulards Rouges où il faisait passer en contrebande, de manière très efficace, en plein Grand Siècle, des névroses et des souffrances tout à fait contemporaines.


La certitude que son œuvre qui compte plus de 360 nouvelles et une soixantaine de romans est faite pour durer est bien la seule consolation que l'on puisse trouver à cette disparition.













Philippe Chatenay | 2008-08-04T10:32:00+02:00 | 9 lectures

C'est dans les vieux Marianne qu'on trouve les meilleurs déconnautes. Ainsi de cette série parodique parue en 2001 consacrée aux «marronniers», ces sujets qui refleurissent régulièrement à la une des magazines. Aujourd'hui: la chirurgie esthétique.


Comment se faire faire un double menton à la Balladur


Au départ, ce n'était qu'une rumeur. Une rumeur née dans les cavernes creusées dans les montagnes près de Jalalabad, alors que les derniers combattants d'Al-Qaida cherchaient désespérément comment échapper à la traque lancée par George Bush. Aujourd'hui nous sommes en mesure de confirmer que, oui, grâce à la chirurgie esthétique, on peut se faire faire un double menton digne d'Edouard Balladur, de Haroun el-Poussah ou du Pélican d'Alfred de Musset.


Reste que cette opération ressemble fort à un véritable parcours du combattant: les limiers américains de la CIA et du FBI, les Français de la DGSE, les Britanniques du MI-6 et les Afghans du CPBPL (Comité pour la promotion du beau et la prévention de la laideur) surveillent attentivement tous les instituts de chirurgie plastique du monde, craignant qu'Oussama ben Laden ou le mollah Omar tentent de changer de visage pour échapper à leur juste punition.





Le goitre sans chirurgie grâce au gigot-flageolets


Pour ressembler à Balladur, il faut d'abord comprendre les causes du double menton. Il s'agit au départ, nous affirment les spécialistes, d'un relâchement (coupable ?) de la peau du cou, dû avant tout au poids des ans. Une«laxité cutanée» qui peut être aggravée, le cas échéant, par une prise de poids mal contrôlée. Pour celles et ceux qui voudraient suivre ce parcours naturel, on recommande particulièrement la consommation régulière du fameux«gigot de huit heures» accompagné de ses haricots blancs.


Mais que faire si, comme Ben Laden, vous n'avez ni la vieillesse ni la bonne chère pour vous aider ?«Facile, tranche un célèbre chirurgien esthétique parisien. Il suffit au praticien de prélever un peu de graisse sur une autre partie de votre corps, puis de vous la réinjecter entre la peau et l'aponévrose musculaire. Cette technique, appelée filling, sert communément à rehausser des pommettes ou à combler les rides de part et d'autre de la bouche.» Prix ? De 5 000 à 15 000 F, selon le volume du goitre que vous souhaitez.








Pour retrouver les précédents marronniers de l'été, cliquez ici.




Daniel de Almeida - Fluctuat | 2009-06-27T08:01:01+02:00 | 8 lectures

Sirupeux, héliporté, pontifiant, paternaliste... après la polémique sur Home, Daniel de Almeida du site Fluctuat propose une liste non exhaustive de raisons de détester Yann Arthus-Bertrand, le dernier écotartuffe à la mode.


Yann Arthus-Bertrand. Dix raisons de le détester


Pourquoi le documentariste écolo nous donne envie de buter des dauphins depuis un 4X4 diesel lancé à 140 kmh sur la plage ? Réponses en toute mauvaise foi alors qu?on n?a même pas vu son dernier film.

On pourrait trouver quelques arguments objectifs : certains se sont amusés à calculer l?empreinte carbone générée par le tournage de Home doc de Yann Arthus-Bertrand, il y a aussi l?embrouille avec PPR en pleine phase de licenciements, mais au fond on s?en tape. Yann Arthus-Bertrand est probablement un chic type mais il nous énerve pour des raisons épidermiques, toutes valables et quasiment toutes de mauvaise foi.

Alors pourquoi YAB nous horripile-t-il ?




1 Parce que son ?cuménisme nous désespère


Yann Arthus-Bertrand. Dix raisons de le détester


Les gens qui veulent le bien de tous nous ont toujours fait flipper. Alors quand YAB fait des expos à ambition planétaire comme 6 milliards d'autres (qui se prennent tous par la main ?) ou qu'il voudrait que tout le monde voit son dernier film, Home ("c'est notre maison à tous les gars") nous on fuit.


Lire la suite de Dix raisons de ne pas aimer Yann Artus-Bertrand sur le site Fluctuat.net.




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Régis Soubrouillard | 2008-04-18T01:14:00+02:00 | 7 lectures

Beigbeder s’affiche en lecteur de Baudrillard sur les murs de Paris. En se targuant des honneurs imaginaires de proches du philosophe. Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir.


Pour Marine Baudrillard, Beigbeder fabule !


Beigbeder a fait un rêve. Notre Bernadette Soubirous de la soupe publicitaire a eu une apparition : Jean Baudrillard. L'éphèbe des Galeries Lafayettes ne jure plus que par le philosophe, disparu il y a un peu plus d'un an. Auto-proclamé révolté et provocateur, mais pas au point de repousser les avances publicitaires sonnantes et trébuchantes des Galeries Lafayettes, Frédéric Beigbeder s'affiche torse nu dans tous les couloirs du métro. Rusé comme un renard, le bébé éprouvé de Séguéla et Ardisson a choisi de poser avec le livre de Jean Baudrillard La société de consommation : «j'ai eu le sentiment de réaliser un hommage amusant» explique-t-il sans rire au site buzz-litteraire.com.


Passons sur l'hommage «amusant» né dans le cerveau d'un génie créatif convaincu de son insolence. Sans doute que, dans son repos éternel, Baudrillard n'en demandait pas tant…





Beigbeder dévoré par la publicité


Surtout, quel besoin a eu le trublion des nuits blanches parisiennes de mêler Baudrillard à ses compromissions ? Dans sa naïveté d'éternel adolescent, Beigbeder a-t-il cru un instant que poser avec le pamphlet du philosophe entre les mains lui permettrait de s'exonérer de ce nouveau fourvoiement. Pour un pubeux de si haute volée, c'est méconnaître que la publicité est une mante religieuse, par nature dévoreuse d'espaces, au propre comme au figuré. Car le chroniqueur de Playboy et GQ qui prétend retourner l'objet publicitaire en y ajoutant sa «patte subversive» n'a pas entrevu qu' «à travers la publicité, c'est la société de masse et de consommation qui se plébiscite continuellement elle-même» comme l'énonçait…Jean Baudrillard dans Le système des objets.





Beigbeder perdu entre réalité et fiction


Dans son interview interminable à buzz-litteraire.com sur le mode «tout à l'ego» , Frédéric Beigbeder croit en ses rêves: «Oublier Baudrillard ? Comment le pourrais-je ? Sa veuve et des amis du café de Flore sont même venus me demander de leur dédicacer une affiche. J'en ai été extrêmement ému...»


Beigbeder serait presque touchant. On devine même à quel point il a assimilé les analyses du philosophe sur la «disparition du réel», car la veuve de Jean Baudrillard n'a pas, loin s'en faut, la même version des faits: «Beigbeder s'émeut extrêmement de lui-même ! Personnellement, je n'ai pas lu ses livres et je ne sais, de lui, que ce à quoi personne n'a pu échapper. A priori, son exhibitionnisme et son profil ne m'attirent pas... Peut-être l'intérêt qu'il semble porter à Jean pourrait me le rendre plus sympathique, mais le temps manque... En tous cas, lui ne me connaît pas et ne m'a jamais vue...mais je comprends tout à fait qu'il ne puisse s'en souvenir, il voit tellement de monde ! Des proches m'ont effectivement envoyé une affiche mais je ne l'ai jamais regardée. Est-ce que Jean existe vraiment pour quelqu'un comme Beigbeder ? C'est simplement une façon de dire «je suis cultivé, je ne suis pas un clown». Mais il n'y a pas deux êtres dont le profil et la démarche sont aussi dissemblables que Beigbeder et Jean Baudrillard».


En effet, quel hommage que celui d'un pur produit dérivé de la société du spectacle à l'un de ses plus virulents pourfendeurs ?





Beigbeder prisonnier du regard éperdu de sa charcutière ?


Beigbeder appelle aussi Milan Kundera à son secours qui «disait que cela ne servait à rien de donner des interviews pour expliquer. Je crois qu'il a raison : tout est dans les livres, pas besoin d'en rajouter». Certes, à ceci près que Beigbeder ne fait qu'en rajouter: ses livres sont des scénarios, l'écrivain est un mannequin, le «provocateur» un animateur complaisant du simulacre audiovisuel.


L'objet télévisuel tel qu'en lui même ne pouvait qu'être sourd au discours de Baudrillard, alors qu'il consomme et s'abreuve jusqu'à plus soif du produit Beigbeder . «La gloire auprès du peuple, voilà à quoi il faut aspirer. Rien ne vaudra jamais le regard éperdu de la charcutière qui vous a vu à la télévision» écrivait Baudrillard. «On n'échappe jamais complètement à son emprisonnement» se justifie Beigbeder après avoir abondamment cité les «invisibles» Baudrillard, Kundera et Modiano. Il est des prisonniers consentants. Et qui redemandent même des sanctions plus lourdes…





Publicité de la misère. Misère de la publicité.


Preuve que l'homme est faible: passé Baudrillard, Kundera et Modiano, Beigbeder ne peut s'empêcher de revenir à l'essentiel, son essentiel : lui, son image. «Quand il s'agit de moi, on dit que tout est artificiel et que je passe mon temps à inventer des événements. Mon goût pour la provoc' se retourne contre moi, je finis par en devenir la principale victime». A la manière du célèbre tableau de Magritte qui représentait une pipe avec pour légende « ceci n'est pas une pipe » signifiant la trahison des images, la pub de Frédéric Beigbeder invite à ajouter : « ceci n'est pas un écrivain » mais la représentation d'un homme de publicité, simulant une lecture, habitué des talk-shows où il est parfois question de livres, familier des milieux de l'édition et des lieux imprégnés d'une symbolique littéraire. Le reste n'est même pas littérature…


C'est peut-être sur ce seul point que Beigbeder et Baudrillard feront un bout de chemin ensemble : et si Beigbeder n'était qu'une invention médiatique ? Et si Beigbeder n'existait pas ? Et si Beigbeder n'avait «jamais eu lieu» ?


Etreint d'angoisse par l'éventualité de son inexistence, l'homme-sandwich des Galeries s'empresse d'ajouter : «Merci de me donner enfin l'occasion de certifier que c'est bel et bien moi qui suis sur la photo, et pas un jeune mannequin de 20 ans comme on l'a prétendu».


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Coralie Delaume - Blogueur associé | 2012-03-11T16:00:01+01:00 | 7 lectures

Nous publions le dix-septième et dernier volet de la série "électeurs 2012 de Coralie Delaume.


Electeur 2012 : pour Jean ce sera l'abstention


Jean a 38 ans. Il est fonctionnaire et vit en région parisienne. Il a parfois voté par le passé, mais est fermement décidé à s’abstenir cette fois-ci.

Vous ne voterez pas à l’électio...




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Marianne2.fr | 2008-10-17T15:59:00+02:00 | 5 lectures

Au sommaire : Même si les médias l'encensent... Non, Sarkozy ne dit pas la vérité ; Le café est-il devenu un produit de luxe ?


Le numéro 600 de Marianne : Non, Sarkozy ne dit pas la vérité


Ce numéro sera en vente en kiosques à partir du samedi 18 octobre au matin jusqu'au vendredi 24 octobre inclus, au prix de 2,50 euros. Vous pouvez également acheter la version numérique sur le site de Relay (PC) ou sur celui du Kiosque.fr (PC, Mac et Linux) dès le vendredi 17 octobre à 15h.



JC Slovar - Blogueur associé | 2012-03-22T12:00:02+01:00 | 5 lectures

Les discussions entre le patronat et les syndicats sur les accords compétitivité-emploi se poursuivent dans un climat tendu. Et pour cause, l'enjeu est : Travailler moins et gagner moins ou travailler plus et gagner moins !


Travailler moins et gagner moins, travailler plus et toujours gagner moins !







Lancé par le Président candidat à la demande de l'UIMM et du Medef, les accords compétitivité-emploi ne devraient pas, selon le patronat et les syndicats de salariés...




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L'hérétique - Blogueur associé | 2012-03-23T12:00:02+01:00 | 5 lectures

Notre blogueur associé est tombé sur une belle initiative visant à rabibocher l'Iran et Israël. Il nous la fait ici partager et nous en raconte les surprenants détails.


Iranians, we love you!


Voilà une initiative qui mérite d'être connue : effaré par la rhétorique guerrière à laquelle se livrent les dirigeants politiques des deux pays un professeur d'arts plastiques a eu l'idée particulièrement censée d...




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