Benoît Jacquot a adapté pour la télévision "Les Faux-Monnayeurs", l'impossible roman d'André Gide. Le résultat est fidèle et élégant, mais sans plus. Le cinéaste nous explique son parti pris.

Condamné à 6 ans de prison, interdit de tournage pendant 20 ans... Le 20 décembre, le verdict du tribunal iranien est tombé comme une guillotine sur le cinéaste Jafar Panahi, auteur du "Cercle" et de bien d'autres films qui comptent. Alors qu'un autre cinéaste, Rafi Pitts, adresse une lettre ouverte au président Ahmadinejad, nous vous proposons une traduction du plaidoyer de Jafar Panahi face à ses juges. Une argumentation simple, irréfutable, universelle sur la liberté de l'artiste. Un grand texte.

A l'heure où son film "Somewhere", Lion d'or à Venise, sort en salles, la réalisatrice Sofia Coppola livre quelques-unes des sources d'inspiration qui contribuent à faire d'elle une icône paradoxale. Pêle-mêle : Helmut Newton, Chantal Akerman, Kurt Cobain...

Un acteur qui tourne en rond, un tournage qui tourne mal... Il y a du cinéma dans le cinéma, cette semaine, dans l'émission de Pierre Murat. Qui, avec Louis Guichard, échange sur deux sorties de la semaine. "Somewhere", de Sofia Coppola, Lion d'or à Venise, sorte de "Lost in Los Angeles" qui suit un acteur de film d'action désoeuvré. Un film captivant sur le vide. Et "Même la pluie", de l'ex-actirce espagnole Iciar Bollain, qui raconte le tournage chamboulé d'un film historique en Amérique Latine. Lyrique ? Académique ? Les avis de nos critiques sont plus partagés...

Le petit film présenté ici, chronique poétique d'une journée de fort blizzard dans les rues de New York, mérite-t-il l'Oscar du court métrage ? C'est ce que propose, sur son blog, sans rire mais avec un certain sens du buzz, Roger Ebert, célèbre critique de Chicago...

Cette semaine, du costaud : les Californiens de Lexicon nous offrent une heure de "hip-hop-pop" charpenté comme ils savent si bien le faire. Après sa diffusion sur Télérama Radio, ce mix est désormais réécoutable à volonté.

"A présent, un flot régulier d'hommes en quête de travail arrivait au camp. Certains campaient au milieu des souches et des branchages, attendant des jours durant qu'un bûcheron estropié ou mort soit redescendu des bois par ses camarades, dans l'espoir d'être celui qui le remplacerait"...

J'ai attrapé ces Oyseaux-là avec dix ans dans la vue mais quand on aime (et qu'on n'a pas grand-chose), tout est nouveau, tout brille. En 1975, pas compliqué de se téléporter sur un campus californien virtuel, de passer des soirées au Troubadour...