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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Bénédicte Charles | 2008-10-02T14:24:00+02:00

En une du Parisien, ce matin, un chiffre : + 30% de femmes battues. Les hommes sont-ils devenus des fous assoiffés de violence qui se défoulent sur leurs conjointes? A en croire ce chiffre, oui. Le problème, c'est qu'il ne veut rien dire du tout…


Pour le Parisien, les hommes sont devenus fous furieux


« + 30% de femmes battues. Réagissons » annonçait ce matin (2 octobre) la Une du Parisien. Terrifiant. Les hommes se seraient donc subitement mis à battre leurs épouses et concubines comme plâtre. Comme ça, d'un seul coup (si on peut dire). Et on s'en rend compte seulement aujourd'hui, à l'occasion du lancement par Valérie Létard, secrétaire d'état à la Solidarité, d'une grande campagne de sensibilisation intitulée « Réagissez ». Que s'est-il donc passé au cours des douze derniers mois pour que les violences faites aux femmes subissent un bond de près d'un tiers ? Rien. Tout simplement parce que ce chiffre, 30%, ne signifie absolument rien. Il suffit d'ouvrir le Parisien pour le comprendre.





Tout d'abord, cette augmentation ne s'est pas faite sur une année mais sur quatre : « Plus de 47 500 violences volontaires sur des femmes par leurs conjoints ou ex-conjoints ont été enregistrées l'an dernier. C'est 31% de plus qu'en 2004 », explique le Parisien, en reprenant les chiffres d'une étude «Grand angle» publiée cet été par l'Observatoire national de la délinquance.





Un changement de législation a fait exploser les statistiques



Ensuite, il s'agit d'une augmentation du volume de plaintes, et non d'une hausse du nombre de faits (comme aurait pu le montrer, par exemple, une enquête de victimation). Or, ces dernières années, on a constaté que les femmes battues osent un peu plus facilement déposer plainte contre leur conjoint - même s'il reste encore beaucoup à faire dans ce domaine, les enquêtes de victimation montrant que seules 21% des victimes déposent plainte.





Mais surtout, cette hausse de 31% a une explication mécanique : le changement de législation intervenu en 2006, qui s'est traduit par une augmentation record du nombre de plaintes en 2007 : + 16%. De fait, la loi du 4 avril 2006 « renforçant la prévention et la répression des violences au sein du couple ou commises contre les mineurs » a élargi la violence conjugale aux couples pacsés et aux anciens conjoints, concubins et compagnons - or il est bien plus facile de déposer plainte contre son ex que contre son mari. Elle a aussi disposé que les faits ayant entraîné une ITT (incapacité totale de travail) de moins de 8 jours devaient être pris en compte - ce qui n'était pas le cas avant, ces faits étant considérés comme contraventionnels et non délictuels. Or ce sont ces faits qui ont explosé entre 2004 (date à laquelle ils n'étaient pas pris en compte) et 2007 : +39,4%.


Voilà d'où viennent, en grande partie, ces fameux « +30% ». Ce qui ne signifie pas que les violences faites aux femmes sont en recul. Simplement, elles n'ont pas besoin d'être exagérées pour être scandaleuses.







Frédéric Ploquin (avec Sylvain Lapoix) | 2008-10-02T11:01:00+02:00 | 30 lectures

Le procès de la spectaculaire évasion de la prison de Fresnes, en mars 2003, s’ouvre aujourd’hui devant les assises de Paris. Les aventures mouvementées d'Antonio Ferrara ont été mises en bandes dessinées dont Marianne2 publie quelques images.


Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Ils s'appellent Virenque, Fernandel, Arsène Lupin ou Alice Sapritch. Ils ont une trentaine d'années, sont nés dans la banlieue parisienne, plutôt au Sud, de parents algériens, maliens ou italiens et préparent activement l'évasion de leur pote Antonio Ferrara, dit Nino ou La Pioche, incarcéré à la prison de Fresnes pour braquage. Malheureusement pour eux, la PJ a identifié et mis sur écoute plusieurs des téléphones portables qu'ils utilisent. Voilà un extrait de ce que les jurés de la cour d'assises, réunis pour juger les auteurs présumés d'une évasion mémorable –la prison a été attaquée au pain de plastic et au lance-roquettes- auront à décrypter :




Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


« Il est avec toi Fernandel ?


-Non


-Tu vas le voir aujourd'hui ? Tu sais ce que tu dois lui dire, j'ai été chez le baveux, là. Dis lui qu'il faut dix boulons. Il faut qu'il sorte dix boulons parce que moi il faut que je lui ramène demain.


-C'est pour notre mec ?


-Il faut que je lui ramène demain.


-J'ai compris le message, je sais pourquoi, je suis pas un abruti ! »








Nous sommes au mois d'octobre 2002, cinq mois avant la prise d'assaut de Fresnes. Le « baveux », c'est l'avocat, dont jamais le nom ne sera prononcé, mais pour l'accusation, il ne peut s'agir que de M° Karim Achoui, alors défenseur attitré de Ferrara.L'avocat aura tout tenté pour y échapper, mais il figure bel et bien parmi les prévenus de ce procès. Entre temps, il a vécu une expérience dont il se serait également bien passé : une tentative d'assassinat dont le commanditaire, croit savoir la PJ, pourrait bien figurer parmi ses co-accusés. Vraie ou fausse piste, les deux hommes auront l'occasion, au fil des audiences, d'échanger quelques regards.




Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Peut-être comprendront-ils, eux, le sens de cette autre conversation captée par les écoutes :


« Voilà, l'autre j'ai vu pour les pépettes. Il a donné sept barres à l'avocat… celui qui devait te donner les 5 000 euros… alors il te dit d'attendre un peu et il te fait signe quoi ».


Le jour « J », 57 impacts de balles seront relevés sur l'un des miradors de la prison de Fresnes. Mais le brillant Karim Achoui a du répondant et une défense digne de son meilleur client : lui-même.







Banditisme: révélations sur les écoutes qui ont piégé Ferrara


Ils ont réussi le saut de l'ange, chapardé un véhicule pénitentiaire ou vaporisé le mur d'une maison d'arrêt. Une poignée de taulards magnifiques qui s'étaient fait la belle dans un précédent livre du journaliste de Marianne Frédéric Ploquin reprennent leurs échappées en BD dans Ils se sont évadés, coédité par Fayard et les éditions 12bis.





Là où le premier tome de Parrain et caïd se concentrait sur les réseaux et la personnalité des grandes figures françaises du crime, ce second opus se penche sur un art lyrique du grand banditisme : l'évasion. Effleurant leur passé criminel, cette bande dessinée se concentre sur l'ingéniosité ou le panache déployés par les détenus pour fuir les barreaux. Peter Kuntz sort de la prison de Fresnes d'un prodigieux saut de 4 mètres de longueur pour enchaîner 5 ans de cavale. Pascal Payet joue par deux fois la fille des airs, décollant en hélico des maisons où il paie ses braquages, avant de venir secourir ceux qui étaient venus le chercher, toujours aux commandes d'un engin volant. Michel Vaujour, encore, secouru par la femme de sa vie qui, pour l'arracher de la Santé, a amoureusement appris à manier le manche à balais.





Evadés magnifiques, romantiques pour certains, les « héros » de cette BD au scénario bien réels courent après une liberté dont ils ont goûté le prix en la perdant. Des récits épiques où s'illustre la juste remarque du braqueur de charme Bruno Sulak, double évadé de Fleury-Mérogis : « ce qui est important, ce n'est pas comment on s'évade, mais pourquoi. »





(les extraits ci-dessus ont été reproduits avec l'aimable autorisation de Frédéric Ploquin et des éditions Fayard)




Nicolas Domenach | 2008-10-02T07:00:00+02:00 | 1 lectures

Par Nicolas Domenach avec l’Edition spéciale de Canal Plus et Marianne. Dominique de Villepin, Alain Juppé, Jean-François Copé, mais aussi Michel Rocard pourraient entrer dans un gouvernement de crise auquel on songe à l'Elysée.


Des poids lourds pressentis pour un gouvernement de crise


Si l'union nationale de Fillon est enterrée, l'hypothèse d'un gouvernement de crise travaillée par quelques défricheurs sarkozystes émeut plus d'un dirigeant de la majorité. Il faut dire que dès qu'on parle de remaniement, les plus ensommeillés se réveillent. Chacun entend se placer soi-même ou aux côtés de celui qui serait le mieux placé. Car la grande secousse économico-financière modifie la donne. Une situation dramatique, voire tragique, impliquerait une équipe plus resserrée et plus expérimentée. Adieu rêves ministériels pour les plus jeunes : le temps des anciens pourrait sonner. On changerait radicalement de plateau ministériel. Fini les enfants de la télé, place aux papys, ou au moins aux cadors.





Une rumeur voulait que Dominique de Villepin puisse être appelé. Le grand retour de l'ex-Premier ministre qui a traversé plusieurs crises intérieures et extérieures, mais qui veut être débarrassé de l'affaire Clearstream, obtenir un non lieu, avant de se ré-engager en politique. Sans doute alors pourrait-il revenir aux affaires publiques, « et en courant », affirment les sarkozystes, qui doutent cependant de la volonté réelle qu'on prête à leur chef. « Le président, croient-ils savoir, préferera se tourner vers un autre ancien Premier ministre : Alain Juppé… ». Le maire de Bordeaux s'est engagé à ne pas abandonner sa ville, mais s'il y va du salut de la France ! Si la patrie est en danger, en tout cas son économie, alors comment résister ? D'autant que cet ex-ministre des Affaires étrangères a l'expérience de l'international et qu'il avait souhaité, un temps, occuper un grand ministère de l'Europe.





Même Michel Rocard ?


Ce pourrait être pour lui, ou pour Michel Rocard, auquel on songe, d'autant que Jean-Pierre Jouyet a fait savoir qu'il partirait volontiers, sans doute pour devenir commissaire européen. Mais il y aurait d'autres postes à pourvoir pour des personnalités extérieures ou pour des promus de la garde rapprochée.





On sait que Brice Hortefeux aurait maintenant le poids et la patine ministérielle pour décrocher la place de Michelle Alliot-Marie. Le ministère de l'Intérieur après celui de l'Immigration et de l'Identité nationale, il y rêve, même s'il ne faut point en parler. S'étaler dans la presse serait le meilleur moyen d'être…écarté. Nicolas Sarkozy n'aime pas qu'on lui force la main. Mais il a confiance dans ce fidèle des fidèles, alors qu'il trouve M.A.M. tout simplement « nulle…» Or le Président réclame, exige non seulement de la fidélité mais de la rapidité, de l'initiative en même temps que du sens politique et de la densité ministérielle. C'est pour cela qu'il penserait aussi à prendre un autre ex-ministre s'il le fallait : Jean-François Copé, le président du groupe parlementaire UMP. Lui aussi a été dressé par quelques échecs et a fait ses premières classes dans quelques postes aussi différents que le porte parolat ou le Budget. Encore faudrait-il un job taillé à la dimension de sa modestie…Mais puisqu'encore une fois les intérêts supérieurs seraient en jeu…





Chacun se prépare de toutes façons pour arracher la part la plus conséquente du pouvoir. Prenez Eric Woerth par exemple, le ministre des comptes qui se dépense sans compter dans les médias justement : ce passionné de montagne, jusqu'ici apparemment discret, vise désormais ouvertement les sommets. Et puisque l'histoire s'accélère, rares sont ceux qui ne passent pas la surmultipliée…




Frédéric Ploquin | 2008-09-29T18:16:00+02:00

Les cités à problèmes ont déserté les journaux, mais les problèmes, eux, sont toujours là. Une poignée de films et de documentaires viennent à point nommé nous le rappeler : depuis les émeutes de 2005, rien n'a vraiment changé dans les banlieues.


Banlieues : ça ne va pas mieux, mais on n'en parle plus


Les banlieues, les quartiers sensibles et autres cités à problèmes ont disparu des médias depuis des mois. Faut-il en déduire que la situation s'est améliorée ? Evidemment non. Elle intéresse moins, c'est tout.





Les chiffres de la délinquance sont trompeurs. La baisse enregistrée sur tout le territoire, lente mais régulière depuis maintenant cinq ans, concerne en effet également la banlieue. On ne débattra pas ici des moyens mis en œuvre pour l'obtenir et des mille façons de faire dire aux statistiques ce que l'on attend d'elles pour plaire au grand chef. La principale limite de ces chiffres est la même que celle qui frappe la macro-économie : vus du quartier, ils ne veulent rien dire. Où que l'on se tourne, du 95 au 91 en passant par les banlieues de Lyon, de Strasbourg, de Lille et de Grenoble, on vous le serine : au-delà du discours formaté –des émeutes, plus jamais-, les lignes n'ont pas beaucoup bougé depuis cette fameuse flambée de novembre 2005.





Certes, Rachida Dati (Justice) et sa collègue Nathalie Kosciusko-Morizet (Ecologie) sortent de leur périmètre habituel pour aller, à l'occasion, poser un talon dans les quartiers. Certes, Fadela Amara, en charge de la Ville, a fini par rendre public un plan banlieue dont on a vite compris les limites, vacciné que l'on est par les plans précédents. Certes, un important effort a été réalisé pour éviter de voir les effectifs policiers fondre dans ce 9-3, banlieue des banlieues, où l'administration a un mal fou à exiger des gardiens de la paix qu'ils y restent quelques années –sauf à recourir à la contrainte. Certes, il se murmure entre les tours et les barres que la justice cogne un peu plus fort sur ceux qui se font attraper, et c'est mieux que rien.





Pression policière accrue



Mais charmantes sorties ministérielles et saupoudrage ne résoudront rien et la pression policière accrue sur la Seine-Saint-Denis a surtout pour effet de décupler le nombre des outrages à agents et autres rebellions. Pas forcément faites pour rassurer les banlieusards alentour, inquiets à l'idée de voir l'un de ces micro-incidents tourner au drame et mettre le feu partout.





Dans ces conditions, comment ne pas se féliciter de voir femmes et hommes de cinéma et de télévision poser leurs caméras dans ces quartiers ? Le travail de Yamina Benguigui pour Canal Plus, celui initié par la société de production Courtrajme à Clichy-sous-Bois (un documentaire sur les trafics), comme le docu-fiction qui sort ces jours-ci sur grand écran, Go Fast, sur l'économie de la drogue, sont bienvenus pour relayer des médias passablement absents. Et rappeler aux politiques que tout reste à faire.







Eric Dupin | 2008-09-29T16:21:00+02:00

Par Eric Dupin. Le chômage repart fortement à la hausse. Le projet de budget 2009 consacre la dérive des déficits publics. Tous les engagements de campagne du candidat Sarkozy partent en fumée. Seuls restent de grands discours sans conséquences.


Nicolas Sarkozy, l'illusionniste mis à nu


Tout est dit en deux phrases : « Pour 2012, (Nicolas Sarkozy) avait promis de rétablir l'équilibre des comptes publics, de faire baisser le taux des prélèvements obligatoires, de ramener le plein-emploi et d'améliorer le pouvoir d'achat. Pour l'instant, c'est zéro pointé ». Ce jugement cruel n'est pas le fait d'un opposant enragé ou d'un plumitif gauchisant. Il a été émis, ce matin même, par l'éditorialiste du quotidien économique « La Tribune ». Il a suffi à Philippe Mabille d'observer les faits d'un œil froid pour écrire que « Nicolas Sarkozy a vu s'envoler en fumée tous ses engagements de campagne ».





Jour après jour, l'implacable actualité se charge d'instruire le procès de l'échec de la politique gouvernementale inspirée par le président de la République. Christine Lagarde a confirmé dimanche que le nombre de demandeurs d'emplois avait augmenté d'environ 40.000 personnes au mois d'août. Un chiffre catastrophique : c'est la hausse du chômage sur un mois la plus élevée depuis une quinzaine d'années ! Une nouvelle désastreuse alors même que la crise financière n'était pas encore entrée dans sa phase aiguë. La dégradation de la situation de l'emploi est certes la conséquence du ralentissement de la croissance économique. Mais elle a été encore aggravée par le régime favorable aux heures supplémentaires – qui incite les employeurs à faire « travailler plus » leurs salariés plutôt qu'à embaucher – instauré au début du quinquennat sarkozyste.





Les pouvoirs publics, qui en sont encore à tenir des « réunions de crise » entre ministres, n'ont pas réagi, à ce jour, au retournement de conjoncture par une réponse forte. Cela n'empêche pas les déficits publics de continuer à filer à vive allure. De source officielle, le déficit budgétaire s'élèvera, en 2008, à 49,4 milliards d'euros contre 41,7 prévus dans la loi de finances initiale. Mieux, le déficit affiché dans le projet de budget 2009 grimpe à 52,1 milliards d'euros. La dette publique devrait représenter, l'année prochaine, 66% du PIB (contre 65,3% en 2008). La ministre de l'Economie elle-même reconnaît que la France sera incapable de respecter ses engagements européens en revenant à l'équilibre des finances publiques en 2012. Le pouvoir sarkozyste n'est décidément pas plus libéral que social.





La parade des mots


Face à cet affront du réel, la parade des mots devient de plus en plus dérisoire. Qu'importent les beaux discours, à la sauce Guaino, sur la malfaisance du capitalisme financier et le retour de l'Etat si rien ne change à la politique effectivement menée. Comme par hasard, le projet de budget 2009 qui vient d'être dévoilé ne comporte aucune mesure inspirée de cette rhétorique inspirée. Sarkozy ne pourra pas éternellement masquer par la magie du verbe l'inefficacité de sa politique.





Le volontarisme exacerbé qu'il affiche contraste de plus en plus violemment avec l'indigence des résultats. Le leader de la droite a certes quelques expérience en la matière. Il a réussi à conserver sa réputation de champion de la sécurité alors même que les résultats de son action étaient minces. Rien n'indique cependant qu'il reproduira avec succès un tel tour de passe-passe sur des problèmes économiques et sociaux qui s'annoncent de plus en plus lourds. Le spectre des faillites bancaires a déjà atteint ce week-end l'Europe. La baguette magique de Sarkozy fera de moins en moins illusion.







Gérald Andrieu | 2008-09-29T15:48:00+02:00

Marianne vous a dégoté une vidéo non-montée des interventions de Ségolène Royal sur la scène du Zénith de Paris. Sur le fond comme sur la forme, les leaders socialistes ont déjà tranché. Et vous ?


The Paris Ségo Picture Show : l'intégrale


La «rencontre de la fraternité» organisée par les troupes de Ségolène Royal ce week-end au Zénith de Paris? Une sorte de «cérémonie entre le show business et le rassemblement de secte» pour Henri Emmanuelli. Un poil plus vicieux, Bertrand Delanoë, lui, a préféré mettre en avant sa différence : «Moi, je fais mon travail, je suis quelqu'un de naturel qui ne se met pas en scène». Mais la palme de la pique la mieux sentie (ou la plus perverse, c'est au choix) revient incontestablement à Martine Aubry qui a expliqué n'avoir «rien à dire dès lors qu'on n'était pas dans la confrontation, dans le débat d'idées», laissant entendre à demi-mot que le «Ségo Show» était vide de sens! Aux Marionnautes de juger avec une vidéo qui émane du comité parisien de Désirs d'Avenir. Même si ces images sont parfois tremblotantes, et bien qu'elles proviennent de militants «pro-Dame du Poitou», elles ont au moins un mérite: ne pas avoir été montées.
















Stéphane Miet | 2008-09-29T09:45:00+02:00

Derrière les modifications apportées par Hortefeux aux conditions de la rétention administrative, se profile une mise au pas des associations et une «concurrence libérale déplacée» dénoncée par la Cimade.


Les sans-papiers, un nouveau marché


«Une atteinte majeure aux droits des étrangers et au rôle des associations.» Les dirigeants de la Cimade, seule association habilitée à accompagner les étrangers dans les différents centres de rétention administratives (CRA) depuis 1984, ne décolèrent pas. Et pour cause. Malgré deux entrevues place Beauvau les 22 et 24 septembre, ils n'ont pas réussi à convaincre Brice Hortefeux, le ministre de l'Immigration, de revenir sur sa décision : la Cimade n'aura plus le monopole des centres de rétention administrative.





Tout a commencé cet été. Première surprise, le 22 août, un décret réforme le dispositif d'aide aux étrangers en situation illégale placés dans les centres et les locaux de rétention administratifs (LRA). Il introduit la possibilité qu'«une ou plusieurs personnes morales» y exercent des missions d'information et d'aide.


Deuxième surprise, quelques jours plus tard : le 28 août est publié un l'appel d'offres relatif au marché public de la mission d'«information, en vue de l'exercice de leurs droits, des étrangers maintenus dans les centres de rétention administrative». «C'est un coup porté à la Cimade», déplore son secrétaire général Laurent Giovannoni.





«Une logique de concurrence libérale déplacée»


Cet appel d'offres prévoit que les 30 CRA qui seront en activité au 1er janvier 2009 (contre 27 actuellement) seront répartis en 8 «lots». Laurent Giovannoni dénonce la mise en place autoritaire de ces «lots éclatés pour lesquels des prestataires de service s'arracheraient des parts de marché». En guise de réponse, Hortefeux propose la mise en place de rencontres entre prestataires et l'évaluation au bout de six mois de la pertinence du nombre de lots. Pas de quoi calmer la Cimade ! «C'est une logique de concurrence libérale déplacée en matière de défense des droits de l'homme», s'insurge son secrétaire général.





Un avis partagé par des associations d'aide aux étrangers, qui s'interrogent sur le rôle qui leur sera dévolu dans les CRA. A l'image de Pierre Henry, directeur de France Terre d'Asile. «La rétention n'est pas un marché public comme les autres et cette mise en concurrence, relayée par certaines associations, nous choque beaucoup», estime-t-il. Les associations préfèrent déployer une réponse commune autour de la Cimade, qui prendra la décision, lors de son assemblée générale extraordinaire du 4 octobre, de répondre ou pas à l'appel d'offres.


Au cabinet d'Hortefeux, on explique que «la mission des associations qui seront présentes demain dans les centres est exactement la même que celle qu'avait la Cimade». A quelques petits détails près…





Des associations aux ordres


Ainsi, au grand dam des associations, les textes prévoient que les personnes qui interviendront dans les CRA seront tenues à «une stricte neutralité». Sans oublier la fameuse «clause de confidentialité», sous peine de voir le ministère de l'Immigration résilier la convention d'une association prise en faute. Une référence à l'incendie du CRA de Vincennes après que plusieurs associations eurent dénoncé les conditions de détention inhumaines de ce centre de rétention ? Si Hortefeux a le choix entre «plusieurs personnes morales», sans doute sera-t-il tenté d'opter pour le moins communicant ? En clair, le ministre rêve d'associations aux ordres.





«Nous avons expliqué au ministre que le nouveau dispositif prévu par le décret et l'appel d'offres constitue une négation du rôle de la société civile et de sa fonction essentielle de témoignage», indique Laurent Giovannoni. Hortefeux lui aurait donc promis de ne pas remettre en cause «la liberté d'expression des organisations prestataires». Voire…





Au lendemain de la rencontre entre Hortefeux et les responsables de la Cimade, l'association précise qu'elle i[«avait en début d'année indiqué au ministre [qu'elle] était disposée à ce que la mission de défense des droits des étrangers en rétention soit assumée au plan national dans le cadre d'un regroupement de plusieurs associations non gouvernementales»]i. Bref, un gage de bonne volonté de sa part. Mais Hortefeux, droit dans ses bottes, n'a retenu aucune des propositions émises par la Cimade. Vincennes se paie cher.







Bernard Maris | 2008-09-29T09:43:00+02:00

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. Les Etats-Unis ne seront pas les seuls à payer pour les subprimes. L'Europe et la France vont elles aussi entrer en récession. Tout simplement parce que personne ne sera épargné.


Derniers jours avant la récession


« Les Etats-Unis vont connaître la pire récession depuis 40 ans. Moins trois pour cent pendant 18 mois. » Qui parle ainsi ? Un grand économiste américain, interviewé dans les Echos. La récession aux Etats-Unis parait assurée, pour une raison très simple : les Etats-Unis qui ne vivent que dans l'endettement doivent en ce moment apurer leurs dettes, nettoyer les écuries, se débarrasser de leurs mauvaises dettes avant d'en faire de nouvelles. A moins que les ménages américains se mettent soudain à épargner, ce qui est assez improbable. Donc l'économie américaine, à moins d'un miracle, va entrer en récession.


D'où la question subsidiaire : l'Europe va-t-elle entrer aussi en récession ? Il faut dire que malgré tous les appels à la confiance, à la sérénité et au moral des économistes, des hommes politiques, des banquiers (ah ! les banquiers ! jamais ils n'ont été aussi confiants les banquiers !) quelques signes laissent présager de lendemains moroses. D'abord, la quasi faillite de Fortis, première banque belge, seconde banque néerlandaise, premier employeur privé en Belgique. Fortis avait racheté il y a un an tout juste, la banque ABN, pour la somme de 24 milliards d'euros. Aujourd'hui elle en vaut 13 à peine. Il y a un an, elle affichait 445 milliards d'euros d'actifs. Aujourd'hui... qui sait ce que valent ses actifs !


Ensuite, il y a la faillite de Bradford et Bingley, un fonds britannique spécialisé dans l'immobilier, que la Grande Bretagne devrait nationaliser après avoir nationalisé, vous vous en souvenez, la Banque Northern Rock.





La crise n'épargnera pas la France



Evidemment, la France ne sera pas épargnée. Si l'Europe entre en récession, la France aussi. Les banques françaises sont-elles plus solides que les banques anglaises ou allemandes ? Oui, car elles sont polyvalentes et moins engagées dans l'immobilier. Mais elles sont très engagées dans les produits dérivés, les produits assurantiels : et si le marché des crédits hypothécaires fait sombrer le marché des produits dérivés... Ce sera une crise profonde, type 29. On n'en est pas là.


En 29 on avait dit que seule la Russie isolée avait échappé à la crise. Aujourd'hui aucune économie n'est isolée et certaines souffriront plus que d'autres : celles des pays pauvres notamment, déjà matraquées par la hausse du pétrole et des matières premières.





La phrase du jour : « Nous ne pensons pas que le plan Paulson changera beaucoup la donne ; l'économie américaine est en récession et va probablement le rester. » David Rosenberg, Chef économiste chez Merryl Lynch










Stéphanie Marteau | 2008-09-28T12:58:00+02:00 | 1 lectures

Samedi soir au Zénith de Paris, Ségolène Royal est apparue radieuse, libérée. Et qu'est-ce qu'elle a dit? En gros la même chose : «Je suis radieuse, libérée». Tout un programme.


Relooking extrême pour Ségolène Royal


«Cette femme a indéniablement un certain courage. Après, son camp, c'est son camp!» Le compliment, bourru, est signé Bernie Bonvoisin. Il s'adresse à Ségolène Royal. Si le chanteur de Trust, -bonnet et Ray-Ban inamovibles-, s'est déplacé hier soir au Zénith, « c'est pas pour le PS, ni pour Ségolène, c'est pour la Fraternité ». Comme tous les autres artistes, d'ailleurs. Hervé Villard est même allé rappeler en coulisses qu'il avait déjà chanté pour Jacques Chirac… « Je ne cherche pas à instrumentaliser les artistes », avait souligné Ségolène Royal il y a quelques jours. La distance revendiquée par certains arrange donc tout le monde. A commencer par les lieutenants de l'ex-candidate, qui le répètent : « non, le rassemblement pour la fraternité n'est pas une démonstration de force à quelques semaine du congrès de Reims. Non, il ne s'agit pas d'un Charléty bis ». Foi de Vincent Peillon et de David Assouline.





Etre une femme libérée… c'est facile


Et pourtant ! Après que le mythique « An-ti-so-cial ! » de Trust (il fallait bien ça pour réveiller les 4000 militants assoupis dans la pénombre, sans doute plus à l'aise avec Cali ou Benjamin Biolay), Ségolène Royal a prouvé une nouvelle fois qu'elle était la seule, au PS, a pouvoir électriser une telle foule. Radieuse dans une longue tunique bleue portée sur un jean, les cheveux ondulés, elle a assuré le show, sans musique, pendant plus de 20 minutes. Debout devant son public, elle a arpenté la scène comme une télévangéliste en mêlant tous les registres : la confidence, l'humour, les propos offensifs et les tonalités mystiques qui ont fait son succès. Dans la salle, des militants de Désir d'Avenir, eux, ont recyclé les banderoles de la campagne et on y vont carrément : les « Ségolène, on t'aime ! », enchainés par des « on va gagner, on va gagner ! » fusent de partout.


Hier soir, l'ex-candidate à la présidentielle, qu'on disait marginalisée, a prouvé qu'elle n'était pas sortie du jeu. Et ce bien que certains lui prédisent un congrès difficile. Elle s'en moque et voit déjà plus loin : « J'ai appris qu'il faut savoir perdre sans amertume pour pouvoir un jour gagner sans triomphalisme », lance-t-elle, déclenchant une vague d'hystérie collective dans le public. Devant les siens, elle ironise : « On me dit : « il faut relativiser les épreuves, Ségolène, c'est de la politique, c'est normal les coups ! » Relativisons donc, depuis trois ans, il y a eu la « riante » primaire, la « courtoise » présidentielle, les « gentils » coups bas, les « tendres »attaques, les « doux » cambriolages, les « amicales » pressions et les «charmantes» épreuves personnelles»


Libérée de ses raideurs, du carcan qui souvent l'enserrait, Ségolène Royal a trouvé une liberté d'allure qui lui faisait jusqu'alors défaut. Dominique Besnehart, son ami agent de stars, n'y est sans doute pas pour rien et, dans un coin de la salle, salue la performance…




Juan | 2008-09-28T12:29:00+02:00

73ème semaine de Sarkofrance pour Juan, qui a une impression de déjà vu face à un Sarkozy qui subit passivement la crise financière. Mais oui, on dirait Chirac !


Au secours, Sarkozy se chiraquise !


En début de semaine dernière, Nicolas Sarkozy s'est réfugié à New York. Attaqué depuis 8 jours sur son silence au beau milieu de la plus grave crise boursière que le monde ait connue depuis 1929, le président français a profité de sa visite américaine pour «prendre de la hauteur». Puis, de retour en France, il a prononcé son fameux «discours de Toulon», avant d'achever ses promesses de croissance et d'équilibre des comptes le lendemain en Conseil des Ministres.





Président paralysé



Nicolas Sarkozy n'y connaît pas grand chose en économie. Le tsunami financier qui a frappé l'Amérique puis les places européennes l'a surpris. Il y a à peine deux ans, il déclarait: «il faut créer les conditions fiscales favorables pour le développement de fonds de pension français». Il ne mesurait pas la complexité et la volatilité imprudente du système boursier international.


Ces derniers jours, les «proches du Président» ont laissé filtrer qu'il réfléchissait à sa riposte médiatique. Il a fait venir à New York François Pérol, son secrétaire général adjoint pour l'aider. Un signe de fébrilité ou de solitude ? Là-bas, il a énoncé 3 platitudes : (1) «la crise, c'est mal» (2) «les responsables doivent être punis», et (3) il faut un sommet. «Un monde nouveau est en train de naître à travers tous les succès mais aussi toutes les crises qui secouent la planète», a-t-il ainsi déclaré mardi, entre deux cérémonies et un peu de shopping avec Carla Bruni. Mercredi, il a réuni ses proches collaborateurs et d'autres encore, pour continuer de préparer son discours au Zénith de Toulon, le lendemain: Claude Guéant, François Pérol, Henri Guaino, mais aussi des économistes et des chefs d'entreprise comme Jean-Philippe Cotis (Insee), Henri de Castries (Axa), Jean-Paul Fitoussi (OFCE), Michel Didier (Rexecode) étaient au chevet du Monarque pour l'aider à penser.





L'impasse économique


Nicolas Sarkozy n'a plus de choix. Il a grillé ses cartouches dans les premiers mois de son mandat, pour très peu d'effet. Alors que la crise des subprimes éclatait, le gouvernement français a fait l'autruche, refusant de voir le danger. Toutes les menaces extérieures étaient prévisibles: la flambée des cours du pétrole et des matières premières, la crise financière américaine, le ralentissement du marché immobilier ne sont pas apparus soudainement un jour de janvier 2008.





Le paquet fiscal de juillet 2007 coûte environ 10 à 15 milliards d'euros par an aux comptes publics. Un argent public dépensé en pure perte, qui n'a pas été remis en cause, alors que la situation se détériorait. On appelle cela ni plus ni moins du gaspillage. La croissance du PIB a ralenti dès le dernier trimestre de 2007 (+0,4% contre +0,6 à 0,7% les trois trimestres précédents); l'inflation, sur 12 mois glissants, a dérapé mois après mois de +1,2% en janvier 2007 à +3,2% en août 2008; le pouvoir d'achat s'est tassé début 2008, pour diminuer au trimestre suivant (-0,6%); les créations d'emploi salarié ont fortement ralenti (+0,7% au premier trimestre 2007, puis +0,4% le reste de l'année, pour régresser à -0,1% au second trimestre 2008); le chômage «officiel» a augmenté de 30 à 40 000 personnes en août 2008, d'après Laurent Wauquiez, le secrétaire d'Etat à l'Emploi, une hausse mensuelle jamais vue depuis 1993. Les derniers indices du moral des industriels, au plus bas depuis juillet 2003, révèlent que la France, comme le reste de l'Europe, entre en récession.





Vendredi 26 septembre, le gouvernement a acté que la croissance serait faible en 2009 (à peine 1%); que le déficit public s'établirait à 2,7% du PIB et non 2,5%; que la France renonçait à sa promesse européenne d'équilibre budgétaire en 2012; et que la dette publique grimperait à 66% du PIB l'an prochain. «Nous sommes vigilants, raisonnables et réalistes» ont expliqué Christine Lagarde et Eric Woerth.





La messe est dite.





«Le Discours de Toulon»



Jeudi 25 septembre, le président avait rassemblé un oratoire de 4000 fidèles au Zénith de Toulon. L'affichette un peu ridicule devant son pupitre mentionnait sombrement: «Discours de Toulon.» On s'attendait donc à de grandes annonces. Dans l'impasse économique et sociale la plus totale, Nicolas Sarkozy n'a pu que surjouer son rôle de Président «responsable mais pas coupable»: il a accusé la finance mondiale imprudente, pour mieux éviter de parler de la situation du pays. L'Etranger, banquier cette fois-ci, voilà l'ennemi.


Procureur des dérives du système boursier «qui a trahi les valeurs du capitalisme économique de marché», il s'est auto-proclamé Sauveur du Capitalisme. «la crise que nous connaissons n'est pas celle du capitalisme.»


In fine, les annonces concrètes ont été rares : garantie de l'État pour l'épargne des particuliers (c'est indéniablement essentiel), réduction du nombre de fonctionnaires (une promesse de campagne), et moralisation de la vie financière. Ce dernier point est curieux à double titre : primo, parce que Sarkozy le répète depuis des lustres sans jamais le mettre en œuvre (il a tout de même été ministre des finances en 2004...); secundo parce que Sarkozy a été d'une extrême indulgence avec le président de la Société Générale, Daniel Bouton, en janvier dernier, pendant l'affaire Kerviel qui cachait déjà 2 milliards d'euros de pertes dues aux subprimes.





Cafouillage intérieur



Les hésitations et incohérences du gouvernement et de la majorité présidentielle paraissent dérisoires, face à ces difficultés. EDVIGE a fini par être remplacée par EDVIRSP (le nouveau projet autorise toujours la possibilité exceptionnelle de ficher, à l'exception des informations relatives à la santé ou l'orientation sexuelle), La fiscalité verte ne verra pas le jour de sitôt, et Jean-Louis Borloo se tait. L'UMP s'est gentiment déchirée autour de la Présidence du Sénat. L'Assemblée Nationale a fini par voter favorablement le renforcement de l'engagement militaire français en Afghanistan. Et l'UMP a attaqué violemment le financement du RSA lors de sa présentation à l'Assemblée cette semaine.





Un président paralysé et à court d'idées moins de 18 mois après son élection, une majorité rebelle, un contexte économique effroyable, cela ne vous rappelle rien ?





Sarkozy semble tel un chasseur qui a tiré toutes ses cartouches avant que l'ours n'apparaisse vraiment. Il ne lui reste plus qu'à fuir.





Pendant encore 3 ans et demi.





Ami sarkozyste, où es-tu ?





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