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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Bernard Maris | 2008-09-25T17:05:00+02:00

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain, qui propose l'interdiction des parachutes dorés et des «stock options».


Que peut et que doit dire Sarkozy ce soir à Toulon ?


Il a déjà parlé d'économie devant l'Assemblée générale de l'ONU et il a appelé à la tenue d'une conférence mondiale sur la crise financière. Qui participera à cette conférence ? Les pays du G8, plus la Chine. Ce nouveau Bretton Woods est souhaité par de nombreuses personnalités de gauche, par exemple Laurent Fabius. Ensuite, Nicolas Sarkozy a parlé de «sanctionner les coupables», c'est-à-dire ceux qui ont plongé l'économie mondiale dans la crise, les patrons de banques, les patrons de hedge funds, les patrons de compagnies d'assurances, au-dessous les traders, tous ceux qui spéculaient sur la hausse indéfinie de l'immobilier, et qui spéculaient sans risque, puisqu'ils avaient, en cas de chute, des parachutes dorés.





D'où l'idée d'interdire ces parachutes. Idée évoquée par le président. On peut interdire aussi les stock options. On peut tout simplement fixer un maximum aux rémunérations des patrons – c'est ce que viennent de faire les Pays-Bas. On peut inventer un système de malus qui compense les bonus pour les traders : l'entreprise gagne, tu gagnes, l'entreprise perd, tu perds. Tout cela au nom de l'efficacité : un système économique sans régulation, sans sanction est inefficace. Mais au-delà des financiers, coupables et irresponsables, il faut, d'une manière ou d'une autre, libérer l'économie productive du carcan de la spéculation financière.





C'est là qu'un nouveau Bretton Woods serait nécessaire ? Oui, mais, hélas, ce sont les Etats-Unis qui ont fait sauter Bretton Woods ! Parce qu'ils ne voulaient plus que le dollar soit aligné sur l'or et les monnaies sur le dollar. Ils voulaient un dollar faible et, à partir de là, ils ont fabriqué une économie de dette perpétuelle. Derrière la stabilisation du système financier, il y a tout simplement la remise en cause du modèle américain.





Et cela, on ne peut pas le faire ? Au niveau de la France, certainement pas. Au niveau de l'Europe, il y a un coup à jouer, avec Angela Merkel qui, comme Nicolas Sarkozy est de droite, donc entendue par les milieux d'affaires. Peut-on aller vers une parité fixe dollar-euro, qui stabiliserait considérablement le système ? Il ne faut pas rêver. Mais on peut sans doute transformer les normes comptables, donner un coup de pied dans les paradis fiscaux, inventer des agences de notation qui ne soient plus inféodées aux banques, améliorer la traçabilité des produits financiers, bref, un peu comme pour la vache folle, débusquer et éliminer la finance folle.





La phrase du jour : « dévoiler les intrigues de la Bourse et des courtiers, c'est entreprendre un des travaux d'Hercule » Citation de Charles Fourier qui m'a été envoyée par un auditeur de France Inter ! Merci à lui !




Gérald Andrieu | 2008-09-25T14:45:00+02:00

Adieu Edvige, bonjour Edvirsp. Le fichier de police tant décrié change de nom et connaît un léger lifting. Trop léger diront certains…


Voici à quoi ressemblera le nouvel Edvige


Trop sexy comme nom Edvige. Trop facile surtout à scander lors des manifestations. Le fichier de police a donc été rebaptisé d'un acronyme imprononçable : Edvirsp, pour Exploitation documentaire et valorisation de l'information relative à la sécurité publique. Le projet de décret instaurant ce «fichier 2.0» ne devait pas être rendu public avant un bon mois mais France-Info s'en est procurée une copie (téléchargeable ci-dessous). Outre le changement de forme, on découvre que le fond a quelque peu évolué.





Droit à l'oubli : possible mais pas systématique


L'article 2 précise par exemple que «la collecte, la conservation et le traitement» de données «relatives à la santé ou à la vie sexuelle des personnes» ne sont plus à l'ordre du jour. En revanche, le fichage des mineurs «de treize ans et plus» est maintenu et le «droit à l'oubli» souhaité par de nombreux opposants à «Edvige 1ère version» est possible mais pas systématique. L'article 5 stipule en effet que les informations concernant les mineurs «ne peuvent être conservées au-delà du dix-huitième anniversaire. Si un élément nouveau justifiant un enregistrement (…) est intervenu durant les deux années précédentes, elles peuvent être conservées jusqu'au vingt-et-unième anniversaire.» En clair, si un élément nouveau apparaît entre 16 et 18 ans, le jeune en question en reprend encore pour trois ans supplémentaires de fichage. Alors, même si le nom d'Edvirsp n'est prononçable que par une poignée d'orthophonistes expérimentés, beaucoup vont continuer à crier son nom. Enfin, ils vont essayer...




Gérald Andrieu | 2008-09-25T14:36:00+02:00

Les meurtriers de masse ont pris l'habitude d'annoncer leurs crimes sur Internet. L'étudiant finlandais qui a tué dix personnes mardi dernier avait lui-même mis en ligne des images le montrant, arme en main, menaçant. Et en France? Ici aussi, tout est possible.


Internet, le nouveau carnet mondain des mass murderers


Mardi, Matti Juhani Saari, un étudiant de 22 ans, a abattu dix personnes à l'école hôtelière de Kauhajoki, dans le sud-ouest de la Finlande, avant de se donner la mort. Le jeune homme avait posté auparavant sur YouTube des vidéos dans lesquelles il s'exhibait, arme à la main, promettant le châtiment ultime à son prochain. Ces vidéos ont alerté les autorités. La veille du carnage, Matti Juhani Saari, alias Wumpscut86 sur le Web, a été entendu par la police sans finalement être inquiété : en Finlande, toute personne de plus de 15 ans peut détenir une arme à feu si elle possède un permis de chasse ou appartient à un club de tir.


En France, malgré une législation sur les armes nettement plus draconienne, un tel enchaînement de circonstances aurait tout aussi bien pu se produire. En tout cas, le testament vidéo du jeune meurtrier aurait très bien pu passer inaperçu.





La police du Net est embryonnaire


La police du Net française se résume à deux dispositifs. Le premier est une simple plate-forme nationale de signalement installée à Nanterre au sein de la Direction centrale de la police judiciaire. L'autre est basé à Rosny-sous-Bois. Il s'agit du Service technique de recherches judiciaires et de documentation (STRJD) qui abrite les fameux gendarmes du Net. Si ce service rassemble 260 personnes, seules 20 sont affectées à la division de lutte contre la cybercriminalité. Et ces vingt personnes ont beau être très compétentes en la matière et être affublées du titre impressionnant d'«enquêteurs N-Tech» (pour nouvelles technologies), elles ne restent pas moins impuissantes face au flot d'informations en tous genres qui circule sur la toile.


D'autant que l'essentiel de leur mission consiste à traquer les pédophiles : «Nous faisons de la recherche proactive pour tout ce qui concerne les atteintes aux mineurs et, en particulier, les images pédopornographiques et les prédateurs sur les forums, explique le patron du STRJD, le colonel Francis Hubert, Il peut aussi nous arriver de tomber sur des images plus ou moins dans le genre de celles qui ont précédé la fusillade en Finlande. Mais il faut être franc : l'appréciation qu'on peut faire de ce type d'images est très subjective…»





Vingt gendarmes pour des millions de pages Web


À l'exception de tout ce qui a trait à la pédophilie, la principale méthode des enquêteurs de la division de lutte contre la cybercriminalité repose donc en grande partie sur le hasard du surf sur la toile. Quand ce n'est pas le cas, c'est qu'ils ont été alertés par des internautes : «Nous disposons d'une adresse e-mail, judiciaire@gendarmerie.defense.gouv.fr. On reçoit peut-être une vingtaine de messages par jour. Systématiquement on répond à leurs auteurs. Quand on constate une pratique délictueuse, on traite le problème en engageant une action répressive.»


Vingt personnes pour scruter des millions de pages Web, on comprend que tous les débordements soient possibles. Un renforcement des équipes d'«enquêteurs N-Tech» pourrait peut-être améliorer les choses. Le colonel de gendarmerie Francis Hubert préfère expliquer laconiquement qu'une telle décision relève d'«un choix politique»





Sept heures de vidéos postées chaque minute


Etant donné que les forces de l'ordre peinent à le faire régner sur le Net, c'est plus certainement aux hébergeurs que revient la charge de vérifier ce qui est mis en ligne. Contactés Dailymotion et YouTube n'ont pas donné signe de vie (pas plus que Skyrock Blog - ex-Skyblog - qui reste la première plate-forme de sites personnels des ados français). Les hébergeurs de vidéos en ligne sont un peu gênés aux entournures : ne pouvant pas tout contrôler, ils comptent sur la vigilance des autres internautes, un système à l'efficacité pas vraiment redoutable.


En 2007, YouTube avait déjà hébergé les images d'un jeune Finlandais qui était ensuite passé à l'acte, abattant huit personnes à Tuusula au sud du pays. La société avait alors expliqué qu'un contrôle a priori des contenus était «quasiment impossible». Facile à comprendre : à l'époque, sept heures de vidéo étaient postées chaque minute sur le site.







Eric Dupin | 2008-09-25T13:31:00+02:00

Rien ne va plus pour le candidat républicain à la Maison Blanche. Les derniers sondages le donnent devancé par Barack Obama. John McCain a bizarrement suspendu sa propre campagne au motif que la crise économique serait trop grave. Et il voudrait se dérober au premier débat prévu entre les deux candidats.


McCain déserte la campagne présidentielle américaine


John McCain a-t-il perdu l'élection présidentielle cette semaine ? L'étrange décision prise par le candidat républicain de suspendre sa campagne au prétexte de chercher une solution consensuelle à la crise financière américaine risque fort d'être incomprise des électeurs. C'est une chose de vouloir que la réponse des pouvoirs publics à ces événements soit négociée de manière bipartisane comme l'a également admis Barack Obama. C'en est une autre de se dérober au débat démocratique au moment où la très grave situation de l'économie américaine remet en cause l'attitude de l'Etat fédéral.





Or McCain a tout bonnement proposé de reporter le premier débat entre les deux candidats, prévu ce vendredi soir, et qui devait porter sur la place de l'Amérique dans le monde. Pour le postulant républicain, les problèmes auxquels sont confrontés les Etats-Unis seraient trop sérieux pour mériter d'être discutés par les deux hommes qui prétendent entrer prochainement à la Maison Blanche ! Obama a eu beau jeu de rétorquer qu'un dirigeant de cette envergure devrait être capable de faire « deux choses à la fois » et de souhaiter que le débat ait lieu comme prévu.





Une série de bourdes


Si elle se confirmait, la dérobade de McCain nuirait sans doute sérieusement à son image. Le candidat républicain est déjà réputé, non sans raison, être très mal à l'aise sur le terrain économique. Il a accumulé les bourdes. McCain a eu le culot de prétendre, il n'y a pas si longtemps, que l'économie américaine était saine et robuste. Il vient de demander la constitution d'une sorte de commission d'enquête sur l'origine de la crise actuelle comme s'il y avait là un quelconque mystère à percer. Contrairement à Obama, il évacue allègrement toute perspective de régulation d'un système financier qui en aurait pourtant grand besoin. Et il aggrave encore son cas en persistant à prôner la poursuite des baisses d'impôt pour les plus fortunés alors même que l'argent public est appelé à venir en aide aux secteurs en faillite…





Il n'est pas étonnant, dans ces conditions, que McCain plonge dans les sondages. Son avance sur Obama, au moment de la convention républicaine dont sa colistière Sarah Palin fut l'incontestable vedette, n'est plus qu'un souvenir. La violence de la crise financière focalise désormais l'attention des électeurs sur les problèmes économiques. Obama est loin d'avoir la réponse à toutes ces questions. Mais son discours est autrement plus cohérent et structuré que celui d'un adversaire que l'on sent un peu déboussolé.







Laurence Dequay | 2008-09-25T12:51:00+02:00

Au cours de la deuxième journée du procès intenté par Sos-racisme à Pierre Péan, l'un des témoins de l'association a carrément comparé le journaliste à Hitler. Autant dire que le crédit de Sos-Racisme est entamé…


Procès Péan : le tribunal des flagrants délires


Qu'est-ce qui leur a pris ? Alors que les dirigeants de SOS-Racisme avaient jusqu'ici choisi de démontrer point par point pourquoi certains passages du livre de Pierre Péan «Noires fureurs, blancs menteurs » sont, à leur sens, susceptibles de favoriser la naissance d'un certain racisme, hier, à la barre, l'un de leurs témoins, Benjamin Abtan, ancien président de l'Union des étudiants juifs de France (UEJF), s'est lancé dans un discours délirant. Il n'a pas hésité à comparer le livre de Péan à… Mein Kampf d'Adolf Hitler. Rien que ça. Il a également affirmé (sans en apporter la moindre preuve) qu'il avait rendu visite à des « hutus génocideurs » au Rwanda, et que certains de ces criminels, retenus dans des camps, lui auraient affirmé que la lecture de l'ouvrage de Pierre Péan les incitait à vouloir « finir leur travail » - à savoir le massacre des Tutsis - dès leur sortie. Une influence considérable pour un livre qui ne s'est vendu au Rwanda qu'à quatre exemplaires ! « Oui, mais les journaux hutus en ont fait de longs compte-rendu », a vaillamment justifié Lev Forster, avocat de SOS Racisme. Ben voyons.





Un procès en sorcellerie


«Je ne comprend pas le procès en sorcellerie que l'on intente à Pierre Péan», s'est ému Bernard Debré, ancien ministre de la Coopération, qui témoignait en faveur de l'auteur. Et de s'interroger : « Existe-t-il une histoire officielle à laquelle un journaliste n'aurait pas le droit de déroger ? » Lui-même auteur de La véritable histoire des génocides rwandais, le député parisien a ensuite raconté à quel point l'opération Turquoise menée par la France au Rwanda en 1994 avait été dénigrée par les extrémistes hutus et tutsis, mécontents des pressions tricolores visant à obtenir un partage des responsabilités politiques entre ces deux communautés. Une véritable campagne de désinformation dans laquelle certaines organisations humanitaires auraient été piégées. Une naïveté inexcusable ? « Pierre Péan a de son côté sans doute stigmatisé de façon simpliste la culture tutsie en faisant référence à une culture du mensonge, a concédé Hubert Védrine, Secrétaire général de l'Elysée de 1991 à 1995, lui aussi cité en défense par Me Dupeux, avocat de Péan. Mais la reprise de clichés d'une autre époque développés dans différents écrits ne justifie pas son assignation pour incitation à la discrimination raciale. » Faut-il mettre à la poubelle tout ce qui s'est écrit, avec plus ou moins d'inspiration, sur les peuples ? C'est finalement sur cette question que devra statuer, après un troisième jour d'audience, le président du tribunal Philippe Jean Drher. En attendant deux procès autrement plus décisifs. Celui qui se tiendra bientôt en Espagne à la demande de familles espagnoles et rwandaises, victimes d'atrocités. Celui que la France s'honorerait à organiser le plus rapidement possible pour rendre justice aux familles des trois pilotes militaires français qui ont péri le 6 avril 1994 aux côtés du président Juvénal Habyarimana.







Roman Bernard | 2008-09-25T09:28:00+02:00

La secrétaire d'État chargé de l'Écologie, maire de Longjumeau, pourrait devoir remettre son mandat municipal en jeu. Le recours en annulation formé par son adversaire malheureux a été jugé recevable par le commissaire du gouvernement. Vers un nouveau coup dur pour «NKM» ?


L'élection de Kosciusko-Morizet bientôt annulée?


La décision de justice n'est pas encore rendue, mais elle pourrait être défavorable à Nathalie Kosciusko-Morizet : le commissaire du gouvernement a recommandé au tribunal administratif de Versailles d'annuler l'élection municipale de Longjumeau (Essonne), remportée en mars dernier par la secrétaire d'État chargée de l'Écologie. D'une courte tête : NKM devançait de 39 voix seulement le candidat socialiste Jean-Claude Marquez.





La présence aux deux tours du scrutin de l'ancien maire, le divers gauche Philippe Schmit, avait contribué à la défaite de la liste emmenée par Jean-Claude Marquez. Or, au moment même où Philippe Schmit décidait de présenter sa liste, il était nommé inspecteur général de l'Équipement… sous la responsabilité de Jean-Louis Borloo, ministre de tutelle de «NKM».





Y a-t-il eu un «échange de bons procédés»? C'est ce que pense Jean-Claude Marquez, qui a demandé l'annulation de l'élection. La «coïncidence chronologique des faits» a apparemment troublé aussi le commissaire du gouvernement puisqu'il a jugé recevable la demande de Marquez.





Jean-Claude Marquez fait en outre valoir, pour accréditer l'idée d'une candidature opportuniste de Philippe Schmit, que celui-ci n'habitait plus depuis quatre ans à Longjumeau. Il n'avait donc, selon le candidat socialiste, aucune motivation réelle à briguer à nouveau la mairie. Les archives de la ville font pourtant apparaître que Philippe Schmit était conseiller municipal lors de la mandature précédente. Il avait participé aux travaux du conseil du mois de décembre.





Joint par téléphone, l'avocat de Nathalie Kosciusko-Morizet, Me Passerieux, qui rappelle que le tribunal administratif ne suit pas toujours les recommandations du commissaire du gouvernement, estime pour sa part que «Philippe Schmit était maître de sa volonté de se présenter», et que sa nomination en tant qu'inspecteur général de l'Équipement avait été effectuée par une commission composée de membres élus par leur corps ministériel. Il récuse donc l'idée d'un échange de bons procédés avec sa cliente.





Des tracts et des tracas


Mais l'affaire ne se limite pas à une coïncidence entre la candidature de Philippe Schmit et sa nomination.


Au cours de la campagne, un tract avait circulé qui évoquait l'implication du frère de Jean-Claude Marquez dans une affaire de mœurs. Si l'auteur en est inconnu, le commissaire du gouvernement a toutefois estimé qu'il avait été de nature à perturber le scrutin, et pouvait justifier une annulation.





Le tribunal administratif de Versailles rendra son jugement entre le 29 septembre et le 7 octobre prochains. S'il décide d'annuler le scrutin, la carrière déjà mouvementée de la polytechnicienne subira un nouveau contretemps : souvent pressentie, jamais nommée à un poste ministériel sous le deuxième mandat de Jacques Chirac (2002-2007), elle avait dû attendre le remaniement ministériel de juin 2007, après les élections législatives, pour intégrer le deuxième gouvernement de François Fillon.





Lors des débats parlementaires autour de la loi sur les OGM, en avril dernier, Nathalie Kosciusko-Morizet avait laissé voter un amendement restreignant leur culture, allant ainsi à l'encontre de la volonté du gouvernement. Cela avait été à l'origine d'une vive polémique dans la presse, la secrétaire d'État à l'Écologie dénonçant aux journalistes du Monde la «lâcheté» des députés UMP et du gouvernement.





Une annulation rendrait donc encore plus inconfortable la situation dans la majorité de «NKM», qui a par ailleurs dû renoncer à toute ambition dans la course à l'investiture de l'UMP pour les élections régionales en Île-de-France, et qui a été sous le feu des critiques, jusqu'au sein de sa majorité, lors de la controverse qu'a déclenchée la proposition de Jean-Louis Borloo d'instaurer des «écotaxes».




Régis Soubrouillard | 2008-09-12T17:38:00+02:00

Sur son blog, Jean-Michel Aphatie a mis en cause l’indépendance de France Inter en évoquant le dernier livre de Martine Aubry, co-écrit avec le journaliste Stéphane Paoli et co-édité par les éditions de l’Aube et France Inter. La direction de la rédaction évoque un manque de vigilance.


France Inter sert-elle la soupe à Martine Aubry ?








Ce matin, sur son blog, Jean Michel Aphatie attaque bille en tête la concurrence, s'en prenant à France Inter « la radio publique, majoritairement financée par la redevance ». Toujours cette finesse caractéristique...


L'objet du délit : « un petit fait rigolo comme tout » selon l'intervieweur de RTL : la co-édition par les éditions de l'Aube et par France-Inter du livre de Martine Aubry « Et si on se retrouvait ». Un livre d'entretiens avec le sociologue Jean Viard et le journaliste (de France-Inter) Stéphane Paoli.





Un mélange des genres pour le moins douteux qui agite déjà –Jean-Michel Aphatie omet de le préciser- les syndicats de la station depuis une dizaine de jours. Sur le site du Syndicat National des Journalistes de Radio-France, on peut lire : « le malaise s'installe lorsque l'on découvre sur l'ouvrage le logo de France Inter. Après avoir parrainé le disque de la première dame, France Inter soutiendrait-elle le livre du maire de Lille à la veille du congrès du Parti Socialiste ? (…) Le SNJ demande donc en urgence l'organisation d'une réunion qui permette de clarifier les principes du partenariat ».





Contactée par nos soins, la secrétaire nationale du SNJ Radio France, Valeria Emanuele explique que « la direction n'a pas encore bougé, mais nous comptons bien reposer la question. Le problème n'est d'ailleurs pas tant celui du livre de Martine Aubry que de nos partenariats. De la même manière que le parrainage du disque de Carla Bruni a suscité beaucoup de réactions, faire apparaître le logo de France Inter sur un livre de Martine Aubry sous-entend que nous soutenons sa démarche. Cela a des conséquences néfastes vis à vis des auditeurs ».


Mais Valeria Emanuele dément tout régime de faveur accordé à la promotion du livre sur les antennes de Radio-France, contrairement aux insinuations de Jean-Michel Aphatie.





Carla Bruni, Martine Aubry: des partenariats pas toujours judicieux


Interrogée par Ozap, la directrice de la rédaction de France Inter, Hélène Jouan, a répondu à Jean-Michel Aphatie : « Il y a eu ici une réponse de la direction pour dire qu'on ne reniait pas le fait d'avoir co-édité ce livre mais on regrette de ne pas avoir été suffisamment vigilants sur la date. On s'est rendus compte que ça tombait juste avant les Universités d'été de La Rochelle et donc en pleine montée en puissance de Martine Aubry. Ce n'était pas programmé au moment où Paoli et Viard ont décidé de la choisir comme une des interlocutrices de leur collection ». Simple problème de calendrier, maladresse éditoriale, la réponse est un peu rapide. C'est bien ici, toute la question des partenariats et de l'indépendance de France-Inter, radio publique, qui se pose.





Selon Ozap, la directrice de la rédaction de France Inter devrait répondre à Jean-Michel Aphatie directement sur son blog : « Je suis hyper admirative de ce que fait Jean-Michel. Je trouve juste que c'est un peu facile et que c'est pour faire du buzz, pour parler sur son blog etc. Mais amusons-nous ! ».










Bénédicte Charles et Sylvain Lapoix | 2008-09-12T17:25:00+02:00

Jean-Marie Bigard ayant fait partie du voyage officiel de son ami Sarkozy au Vatican, on s'attendait à le trouver aux premières loges lors de la visite du Pape en France. Mais le comique est absent. Serait-il puni pour son dérapage sur le 11 septembre?















Regardez attentivement les images ci-dessus : l'arrivée de Benoît XVI pour sa première visite pastorale en France, ce matin, et le voyage officiel de Nicolas Sarkozy au Vatican, le 20 décembre dernier. Vous ne remarquez pas une différence majeure ? Jean-Marie Bigard, qui faisait partie de la délégation présidentielle au Vatican, a disparu !


L'humoriste, qui affirme prier plusieurs fois par jour, aurait-il eu une crise de foi ? A moins que le discours qu'il a tenu, vendredi dernier dans l'émission de Laurent Ruquier sur Europe1, au sujet du 11 septembre l'ait fait rayer de la liste des invités de Nicolas Sarkozy.










Le comique a eu beau s'excuser, il n'a apparemment pas échappé à un petit stage au purgatoire. Selon l'Elysée cependant, l'absence de Bigard n'a rien à voir avec son dérapage sur le 11 septembre. «Rien n'a été annulé. Jean-Marie Bigard n'était pas censé être présent lors de la visite du Pape, à Paris comme à Lourdes», nous a-t-on assuré.




Roman Bernard | 2008-09-12T17:20:00+02:00

Le Medef, lors de ses universités d'été dont le mot d'ordre était « voir grand », a cru bon d'interviewer Mimie Mathy. L'actrice a établi un parallèle entre son combat pour se faire une place dans la société et l'esprit d'entreprise, reprenant à son compte le credo du « travailler plus ». Filant les clichés, elle a même comparé l'existence à un pull, dont la laine serait issue des pelotes que sont les expériences de la vie.









Marianne2.fr | 2008-09-12T17:00:00+02:00

Au sommaire : France : Les floués de l'immobilier ; Enquête : qui a tué Edvige ? ; Jean-François Kahn entre en politique : il s'explique ; Visite du pape : les bigots à l'attaque ; Révélations : Afghanistan, la misère des soldats français


Le numéro 595 de Marianne : Les floués de l'immobilier


Ce numéro sera en vente en kiosques à partir du samedi 13 septembre au matin jusqu'au vendredi 19 septembre inclus, au prix de 2,50 euros. Vous pouvez également acheter la version numérique sur le site de Relay (PC) ou sur celui du Kiosque.fr (PC, Mac et Linux) dès vendredi 12 septembre à 16h.









 

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