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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Eric Dupin | 2008-08-29T07:23:00+02:00

Barack Obama s'est montré très incisif contre John McCain dans son discours d'investiture devant la Convention démocrate de Denver. Il a de nouveau célébré le changement qu'il veut incarner sans toutefois beaucoup en préciser le contenu.


Le programme du candidat Obama est-il assez précis ?


Un choix entre le passé (« huit ans, ça suffit ») et l'avenir (« la promesse américaine ») : c'est ainsi que Barack Obama a présenté l'enjeu de l'élection présidentielle au cours de son discours d'investiture. Le candidat démocrate s'est montré très offensif, hier soir à Denver, devant la Convention de son parti. Ceux qui craignaient qu'il ne soit pas assez bagarreur face à John McCain, candidat républicain plus coriace que prévu, seront sans doute rassurés. Obama s'est fait un plaisir de rappeler que son adversaire républicain avait voté à 90% en faveur de la politique désastreuse de George W. Bush et qu'il devait donc être considéré comme un « candidat du changement à 10% ».





L'heure était également à la riposte lorsqu'Obama, accusé par ses adversaires d'être une « star » éloignée des préoccupations du commun des Américains, s'est posé en candidat du peuple. Ayant toujours un peu tendance à parler beaucoup de lui, le candidat démocrate a expliqué que ses « héros » n'étaient autres que les personnes ordinaires qu'il avait pu côtoyer au cours de son existence.





Visage souvent sévère et menton parfois levé, Obama a surtout fait du Obama devant une foule qui n'a pas mégoté son enthousiasme. Prononcé d'un ton assuré, son discours fort bien calibré a repris l'essentiel du message de « changement » qui fut à la racine de son succès. Les meilleurs passages ont sans doute été ceux où il a promis d'impliquer les Américains eux-mêmes dans ce fameux changement :« Le changement dont nous avons besoin ne vient pas de Washington. Il arrive à Washington ». Le candidat excelle lorsqu'il invoque la « responsabilité individuelle » et annonce qu'il luttera contre la « bureaucratie du XXème siècle ». Il a encore été habile lorsqu'il a déminé les sujets les plus clivants, comme l'avortement, en se posant en rassembleur pragmatique : « Nous ne sommes peut-être pas d'accord sur l'avortement, mais nous sommes sûrement d'accord pour réduire le nombre de grossesses indésirées ».









Un programme qui reste à préciser


C'est sur son programme qu'Obama a sans doute été un peu décevant. On attendait impatiemment qu'il donne plus de contenu concret au changement talentueusement célébré meeting après meeting. Le candidat démocrate a d'ailleurs annoncé hier vouloir « expliquer exactement ce que le changement voudrait dire si je suis président ». Mais il s'est ensuite contenté de décliner les grandes lignes de son programme. C'est sur l'énergie qu'il a été le plus précis en se fixant comme objectif d'en finir avec la « dépendance à l'égard du pétrole du Moyen Orient » en « dix ans » au moyen d'une série de programmes portant sur les énergies renouvelables ou encore les voitures économes.





Il est assez courageux de sa part de persister dans une mise en garde contre les facilités de nouveaux forages et de fixer comme horizon la fin de l'addiction au pétrole qui caractérise les Américains. Pour le reste, qu'il s'agisse de l'éducation ou de la santé, Obama a surtout brandi de grands principes sans trop entrer dans les détails. On s'interrogera aussi sur la compatibilité entre l'annonce de baisses d'impôts pour « 95% des travailleurs » et les ambitions sociales qu'il affiche. Obama devra bien pourtant, au cours de sa campagne, préciser les mesures qu'il envisage de prendre s'il veut crédibiliser l'espoir de changement qui le porte indubitablement.







Régis Soubrouillard | 2008-08-28T18:40:00+02:00

L’ambassade de Russie a vivement mis en cause le traitement de la Russie par TF1, qui a accordé presque quatre fois moins de temps mardi soir dans son JT de 20 heures au Président russe qu'à son homologue géorgien. TF1 avance des contraintes logistiques. L’incident n’en est pas moins révélateur de la guerre de communication qui se joue entre les deux belligérants.


L'ambassade de Russie n'est pas tombée sous le charme de Ferrari


A peine installée, tout juste remise de son interview d'Alain Bernard, des rumeurs sur une supposée invitation de Mylène Farmer et des accusations de plagiat de la part de Patrick de Carolis, Laurence Ferrari doit déjà gérer son premier incident médiatico-diplomatique sur fond de crise russo-géorgienne. Quelle semaine !





Artem Studennikov, premier conseiller de l'ambassade de la Fédération russe en France, a mis en cause ce matin au micro de Jean-Mchel Aphatie sur RTL, le traitement de la Russie par les médias, ciblant particulièrement TF1, qui a accordé trois fois moins de temps mardi soir dans son JT de 20 Heures au président russe qu'à son homologue géorgien. L'ambassade de Russie serait-elle infiltrée par des nostalgiques du règne de PPDA ?





Plus sérieusement, si l'incident relève du détail, la mise en cause d'une chaîne de télévision française par une ambassade est un fait suffisamment rare pour être relevé. Il dit l'enjeu stratégique de la guerre de communication que se livrent les deux belligérants.





« Une information impartiale » aux conditions de TF1…


Le représentant de la fédération de Russie ne l'a pas caché : « Nous faisons tout notre possible pour changer l' avis de l'opinion publique en France et partout un petit peu dans le monde à l'égard de la Russie » signalant un article « très intéressant de Marek Halter » dans Le Figaro.





Interrogée par RTL, Laurence Ferrari a livré sa version des faits : «on a eu la possibilité d'interviewer le président Medvedev. On lui a proposé un duplex de Paris en direct ou une interview enregistrée. Ils ont décliné l'offre. Il ont préféré que Vincent Hervouet se déplace pour aller jusqu'à Sotchi. De l'autre côté nous avons proposé au président géorgien de réagir aux propos du président Medvedev. Notre but à TF1, n'est pas de privilégier un point de vue ou l'autre, on est là pour donner une information impartiale, on essaye d'avoir une parole équilibrée, de donner la parole à tout le monde».





Au final, un entretien très largement coupé d'une minute avec le président Russe contre 3 minutes 45 en direct pour le président Georgien. Difficile de définir ce que représente une « information impartiale » ou une « parole équilibrée ». En France, lors des campagnes électorales, le CSA a toujours demandé de respecter un principe d'égalité du temps de parole entre les candidats. Mais peut-on comparer deux belligérants avec une majorité et une opposition ?




Maude Milekovic | 2008-08-28T17:33:00+02:00

Nicolas Sarkozy a une façon incomparable d'exposer ses idées, dans des allocutions à l'arrière goût de café du coin. Le président de la République s'exprime à grands renforts d'anecdotes personnelles, inspirées de ses rencontres avec la boulangère du quartier... Exemple: ce jeudi en Mayenne, où le Président a donné à sa façon son avis sur le travail dominical.




Des anecdotes que le Président apprécie tout particulièrement... et qu'il replace à chaque fois que l'occasion lui en est donnée ! La preuve dans cette deuxième vidéo diffusée sur Le Post, montée à partir de deux autres discours, le 6 mars à Vesoul et le 20 mai à Orléans. Il y a comme de l'écho.






Article actualisé le 28 août à 17h23.




Thierry Rochas | 2008-08-28T16:45:00+02:00

Thierry Rochas est l'envoyé du parti Nouveau Centre à la Convention démocrate de Denver. Il raconte, pour marianne2.fr, la journée d'hier où les délégués se sont échauffés en écoutant Bill Clinton, toujours aussi efficace, et Joe Biden, le candidat à la vice-présidence qui s'est montré mordant.


Dans la liesse de la Convention démocrate de Denver


On annonçait le troisième jour de la convention comme une transition avant le grand soir du discours d'acceptation de Barack Obama. Mercredi, me disait Veronica Pollock, la responsable VIP and Politics, "c'est le jour après le discours de Hillary", sous entendant qu'il fallait bien reprendre un peu son souffle.





Et bien, ce fut la journée la plus dense et la plus surprenante de la Convention. Dès 15h, les procédures de présentation des deux candidats démocrates étaient en route. Le long protocole (respecté à la lettre et dans un timing impeccable) se déroulait tranquillement. Pour tous les délégués présents dans la salle, le point d'orgue arriverait plus tard, avec un discours de "Bill" et aussi la première apparition du "futur" vice président Joe Biden (réputé être un orateur à surprises, voire à gaffes...).





Bref, je commençais à envisager un repli stratégique au Draft (mon bar, mon restaurant, ma salle de travaill, mon observatoire social...) quand les différents Etats ont commencé à annoncer le décompte des votes des délégués entre Clinton et Obama. Sans surprise, le Sénateur de l'Illinois se retrouvait dès les premières minutes très très largement en tête.


Quelques heures plus tôt, Hillary avait pris soin de réunir ses partisans dans une salle voisine pour achever de les convaincre d'unifier le parti.





Puis la parole vint à l'Etat de New York. Hillary Clinton donna alors l'ensemble des voix de ses délégués au sénateur Obama. Dans l'acclamation générale, elle proposa ensuite d'interrompre la procédure de décompte pour nommer le candidat Obama par acclamation. Avec les yeux fixés sur le futur, et dans un esprit d'unité; avec comme seul objectif la victoire; déclarons tous ensemble et d'une seul voix, ici, maintenant, que Barack Obama est notre candidat et sera notre prochain président".





La présidente de la procédure d'investiture, Nancy Pelosi, accepta et procéda dans la foulée à ce qui restera un moment fort de cette convention. Barack Obama fut investi par une salle en délire dans les 3 minutes qui suivirent. Bien sûr, rien n'est totalement imprévu dans ce qui venait de se passer. Mais quand même, quel show !






L'animal politique Bill Clinton


Quelques heures plus tard, arriva le fameux discours de "Bill". Clinton a toujours adoré la castagne. Sous ses allures bon enfant, l'animal politique est redoutable ! Il avait très naturellement endossé le rôle de "porte flingue" durant la campagne de sa femme, permettant à celle-ci de ne pas trop entrer dans les combats et… de sortir des polémiques, souvent par le haut. Ce rôle incombera désormais au vice-président nominé : Joe Biden.





"Hier soir, Hillary nous a dit qu'elle ferait tous ce qui est en son pouvoir pour faire élire Barack Obama. Et bien ce soir, nous serons deux -- Nous serons même 18 millions d'entre nous ", s'est exclamé Bill Clinton. Sous entendu, voilà ce que nous apportons comme dot... Le mariage est désormais entériné, la hache de guerre enterrée."Tout ce que j'ai appris pendant mes huit années à la présidence et au cours du travail que j'ai accompli depuis, en Amérique et dans le monde, m'a convaincu que Barack Obama est l'homme pour ce job", a dit Bill Clinton, sous les yeux de Michelle Obama, visiblement émue.





Enfin, last but not least, Joe Biden arriva. Son rôle n'est pas simple car il est peu connu du grand public. Ce soir, c'est un peu son "Grand Oral". L'assistance l'écoute avec attention. Il sera désormais le bras armé d'Obama, celui qui partira au contact. Et pour son premier discours il a correctement remplis son rôle de chien d'attaque vis à vis de MacCain et tout particulièrement sur le bilan de la politique étrangère de Bush. "Notre pays est moins sûr et plus isolé que jamais dans l'histoire récente. (...) La politique étrangère de Bush-McCain a creusé un fossé très profond et nous avons désormais très peu d'amis pour nous aider à en sortir".





Enfin, cerise sur le gâteau, Barack Obama en personne a rejoint son "futur" Vice Président dans une salle en délire. Haranguant la salle d'un "J'ai l'impression qu'elle se passe plutôt bien cette convention, qu'en pensez vous ?" il a très chaleureusement remercié Bill Clinton et Joe Biden pour cette soirée, clôturant son mot d'un " nous aurons demain une soirée fantastique, que tous ceux qui veulent venir, viennent !" On ne pouvait rêver meilleur teasing !







Régis Soubrouillard | 2008-08-28T13:28:00+02:00

Contrairement à ce qui avait été envisagé le revenu de solidarité active, qui sera généralisé en juin 2009, ne sera pas financé par une réduction des bénéficiaires de la prime pour l'emploi (PPE) mais par une taxe de 1,1% sur les revenus du capital. Habile coup politique, le RSA de Martin Hirsch fait bouger les lignes.


Le RSA fait bouger les lignes


RSA ? Le sigle est partout. Pas toujours là où on l'attend. Libération évoque «un pari réussi» tout en reléguant le sujet en pages intérieures: «désormais le Revenu de Solidarité Active apparaît comme une réforme de gauche menée par un ministre d'ouverture». Dans Le Figaro, le RSA a les honneurs de la Une mais l'accueil est beaucoup plus réservé. Le journal rapporte ce commentaire vengeur émanant d'une «source ministérielle» qui évoque «une mesure socialo-communiste qui tombe au pire moment dans le contexte budgétaire».





Cyrille Lachèvre, journaliste économique, en fait l'analyse dans les pages éditoriales du quotidien de droite : «Les plus libéraux au sein du gouvernement avaient fini par se ranger derrière l'idée pleine de bon sens défendue par Martin Hirsch selon laquelle il faut créer un système permettant à chaque personne de gagner plus en travaillant plutôt qu'en restant chez soi à vivre des aides publiques. Mais aucun de ces libéraux n'avait prévu que le système serait financé par un impôt sur le capital. Et c'est peu dire qu'ils sont sous le choc. Car s'il peut paraître habile politiquement, le message est désastreux, économiquement».





L'UMP mal à l'aise avec le RSA


Même motif, même punition dans La Tribune qui affiche une manchette inhabituellement militante: «La méthode Sarkozy : un problème, une taxe». Président du comité d'évaluation du RSA, François Bourguignon, directeur de l'école d'économie de Paris rapporte dans Les Echos que : «Selon nos premiers résultats, le taux de reprise d'emploi est plus élevé dans les zones expérimentales que dans les zones témoins, mais «l'intervalle de confiance» [l'incertitude, ndlr] reste important. (…) Il faudra attendre les résultats complets de l'évaluation pour conclure».


Dans son analyse politique, Jean-Francis Pécresse explique : «A sa manière, toute personnelle, Sarkozy réaffirme qu'il n'est pas le président d'un camp. Mais il le fait, cette fois, en reniant ce qui fait le cœur de la politique économique de la droite depuis 2007 - pour ne pas dire depuis 2005 : un engagement absolu à baisser la dépense publique pour éliminer à terme les déficits et réduire ensuite les prélèvements. (…) D'un gouvernement de rupture, on aurait pu attendre qu'il accroisse l'écart entre les revenus de l'assistance et ceux du travail peu qualifié autrement qu'en cherchant à subventionner les uns plus que les autres. L'UMP n'a pas fini d'être mal à l'aise avec une réforme qu'elle n'a jamais soutenue qu'à contre-coeur.»





Une mesure prise par un gouvernement de droite qui consterne le patronat, embarrasse la majorité, recueille une approbation prudente de l'opposition au point que même le sniper de l'UMP, Frédéric Lefèbvre, ne sait plus par quel angle attaquer le PS. Une poule n'y retrouverait pas ses petits.




Stéphanie Marteau | 2008-08-28T12:40:00+02:00

Et si le rapprochement, le week-end dernier, de Daniel Cohn-Bendit, José Bové et des amis de Nicolas Hulot en vue de former une liste écologiste commune aux européennes n’était que le premier pas vers la constitution d’un NPE, Nouveau Parti Ecologiste ?


L'heure est-elle venue pour les Verts de se faire hara-kiri ?


Il n'y a pas qu'au PS qu'on marie les carpes et les lapins. Chez les Verts, la diversité des écosystèmes permet aussi d'étranges unions, telle celle qui s'est nouée samedi dernier à Toulouse entre l'eurodéputé « libéral-libertaire » Daniel Cohn-Bendit, le syndicaliste « noniste » et faucheur d'OGM José-Bové et les amis de Nicolas Hulot. Une amitié contre-nature, ironisent déjà les esprits chagrins. Une façon de sortir l'écologie politique du marasme dans lequel elle est engluée et de la réancrer à gauche, promettent les initiateurs du rapprochement.





Galvanisé après son discours, qui, pour la première fois depuis des années, a été applaudi longuement par les militants Verts, Cohn-Bendit s'est pris à rêvé samedi dernier : « Si nous parvenons à surmonter nos sectarismes, nous pouvons faire plus de 10% ! » Pour l'eurodéputé, un « score à deux chiffres » est, en effet, la condition pour aller « plus loin ». « Il est évident que les Verts doivent se transformer », observe-t-il. Le parti écolo doit-il suivre le même chemin que la Ligue Communiste Révolutionnaire, qui va s'autodissoudre cet hiver pour se fondre dans une formation plus large, le NPA ?





Le tabou a été brisé par Yves Cochet au lendemain du score calamiteux (1,57%) de Dominique Voynet à l'élection présidentielle de 2007. Le député appelait alors les Verts à « se faire hara-kiri »… Depuis, l'appel au suicide collectif a fait des émules. Son voisin à l'Assemblée, François Derugy « espère, souhaite que les européennes ne soit qu'une étape pour dépasser les Verts dans une organisation nouvelle ». « C'est le point de départ du rassemblement de la famille écologiste », renchérit Noël Mamère, qui tempère : « les Verts ne sont pas morts. Ils viennent de prouver qu'ils étaient le point d'appui d'un rassemblement ambitieux ».





C'est au prochain congrès des Verts que la question sera tranchée. Dominique Voynet traîne des pieds à l'idée de travailler avec José Bové, qui s'était présenté aux présidentielles, et avec les amis de Nicolas Hulot, qui ne l'a jamais soutenue… Surtout, la sénatrice-maire de Montreuil considère que l'émergence d'un NPE mettrait à mal l'union de la gauche. L'ancienne ministre de Jospin n'est pas la seule à douter. Sergio Coronado, ancien porte-parole du parti écologiste, voit mal « la galaxie écolo s'installer dans une position où elle sera écrasée par la dimension médiatique de ses leaders ». Jean-Paul Besset, principal lieutenant de Hulot, redoute quant à lui d'être noyé dans une formation où les Verts et l'extrême gauche de Bové serait majoritaire. « Le périmètre de notre rassemblement n'est pas encore établi : le pôle écolo du PS, des courants de la décroissance, les amis de Pierre Rabhi (« Terre et Humanisme »), pourraient nous rejoindre », espère-t-il. Il reste que les Verts, qui n'ont jamais réussi à percer durablement dans le paysage politique français, semblent bien avoir besoin de se dépasser.







Propos recueillis par Sylvain Lapoix | 2008-08-22T09:27:00+02:00

Leader du principal parti d’opposition au président géorgien, Salomé Zourabichvili lance, sur marianne2.fr, un appel à la constitution d’un bloc national pour représenter la Géorgie à la table des négociations, où elle espère le soutien des Français et des Américains.


Zourabichvili : une union nationale doit encadrer Saackachvili





Salomé Zourabicvhili est citoyenne franco-géorgienne : elle fut ambassadeur de France en Géorgie de 2003 à 2004 où elle fut nommée ministre des Affaires étrangères de la Géorgie à l'appel de Mikheil Saakachvili et avec la bénédiction de la France. Elle fut démise de ses fonctions en octobre 2005. Pour des raisons diplomatiques, e gouvernement géorgien soutient la thèse selon laquelle elle aurait démissionné.










Zourabichvili : une union nationale doit encadrer Saackachvili


En août 2006, elle créé le parti d'opposition La Voix de la Géorgie. Jusqu'au déclenchement de la crise dans le pays, lors de l'invasion de l'Ossérie du Sud le 8 août dernier, Salomé Zourabichvili s'affirmait comme la plus virulente opposante à Saakachvili, dont elle soulignait les rapports ambiguës avec Moscou. Revenue en France pour quelques semaines, elle propose de participer à un bloc d'union nationale visant à encadrer l'action du président, vis-à-vis duquel elle a adopté une attitude plus modérée. Elle retournera en Géorgie à la fin du mois pour prendre part aux négociations entre les forces politiques du pays.





Salomé Zourabichvili a publié en juin dernier Les Cicatrices des nations aux éditions Bourrin.







Laurent Laurent | 2008-08-21T23:28:00+02:00

Par Laurent Laurent, qui s'intéresse de près à la vie de ce qu'il appelle joliment les «me(r)dias». Pour lui, le débat sur télé publique-télé privée n'a aucun sens. Il faudrait plutôt répondre à la question «télévision ou pas-télévision» ? Deuxième partie.


La télé se meurt, tant mieux ! (2)


Pourquoi un tel écroulement de la télévision ? Il y a une raison principale. Parce que la télévision coûte cher. La diffusion est chère. La quantité de programmes à fournir est élevée. Les standards techniques sont coûteux, contrairement à la production vidéo qui est accessible à tous désormais. Une télévision ne peut se faire progressivement, en partant de rien dans son garage. Il faut des investissements. Donc des investisseurs. S'adosser obligatoirement à un financier et avoir l'aval de puissants, de l'Etat même, qui est aussi lié à des groupes financiers.


Et comme il n'y a pas assez d'histoire de la télévision pour s'appuyer sur un grand patrimoine télévisuel qui ferait autorité, à la manière d'un répertoire de cinéma ou de littérature, c'est seulement le modèle économique qui prime. Il ne reste plus que cela. Même pour Arte. Ça se voit.




De la télévision comme système totalitaire


Il n'y a pas de petite télévision. Ce qui nécessite pour se faire, une organisation, un système, une puissance, une culture d'entreprise, et là, une ligne éditoriale. Qui se trouve être toujours sur le modèle commandé par les financiers. Donc sans diversité culturelle. Nous avons un seul modèle de TV reproductible. Ce qui forme un grand tout monolithique. Sans télé vraiment différente. En cela, on peut parler de LA télévision, formé de l'ensemble des chaînes, comme d'un système totalitaire. Si tu ne marches pas dans le système, tu es exclu.





Le patron d'une télévision correspond à un profil. Ce n'est jamais un créateur de télévision, ou un créatif, un artisan élevé au rang. C'est toujours un politique, un manager, un relationnel, un commercial. On n'est pas directeur de la télévision parce qu'on a le plus de talent dans cette matière, mais parce qu'on se trouve dans la nomenclature.




Pourquoi pas un service public des supermarchés ?


Dans ce contexte problématique de base, on ne sait plus bien si l'option d'un service public de télévision est souhaitable. Et si l'entière privatisation de la télévision serait un mal ou un bien. Devrait-il exister un service public des supermarchés ? Ou de la chanson de variétés ? Pourquoi pas tout nationaliser tant qu'on y est ? Pensons-le, la société peut très bien avoir un avenir sans la télévision. Un progrès sans doute plutôt qu'une régression.





Est-ce récupérable ? La télévision peut-elle changer carrément ? La télévision est-elle récupérable ?


Non. D'abord car les appétits de pouvoir seul, priment avant tout. Il est hors de question pour quiconque de se lancer sérieusement, aujourd'hui et pour un long temps, par exemple dans une télévision de référence. Ni dans une contre-télévision. Les chaînes de niches ne rêvent que de faire des mini-TF1. Cela fait 20 ans que le service public court d'une manière absurde après le privé et personne n'y trouve rien à redire. Pourquoi ? Parce que tous les personnels qui travaillent à la télévision sont désormais formatés. À tous les niveaux des métiers : ce qui compte, c'est l'audience. C'est le succès d'audience. La quantité prime toujours sur la qualité. «Il n'y a pas d'autre voie». En conséquence, voici immanquablement la démagogie, le moins-disant culturel, le racolage, le buzz, l'intox, ce qui fait vendre, le sexe, l'argent, le sport, les people, et autres émissions abêtissantes destinées aux abêtis. Le mot d'Umberto Eco : «la télévision abrutit les gens cultivés et cultive les abrutis» n'est plus valable. Nous sommes un cran au-dessous : la télévision abrutit tout le monde, tout court.




A jeter aux orties ?


Si l'on veut en sortir, il faudra réapprendre le métier, c'est-à-dire casser, sombrer et attendre une autre génération. C'est au moins un changement semblable à celui qui a cassé la variété des années 50 pour faire place au pop-rock. Ou la nouvelle vague pour le cinéma.


Aujourd'hui, on constate que la défense du service public correspond pour beaucoup «d'acteurs» de la télévision à la défense de leur propre job. Leur part perso du marché. C'est leur droit, ça se comprend. Mais rien de plus. Les rêves des années 60 sont trop loin.


Dans la vie, il faut se demander, lorsqu'une chose est mal en point, si elle est récupérable ou s'il ne vaudrait pas mieux la jeter entière aux orties pour recommencer quelque chose de neuf, sans les défauts du passé.


Nous avons donc intérêt à ce que la télévision disparaisse dans son marasme une bonne décennie. Pour qu'un jour renaisse hors de son formatage quelque chose qui soit un contenu. Un nouveau fond dans une autre forme.





Comme le clergé au bout du compte a formaté les esprits en France et en Occident pendant quelques siècles, puis a laissé la place à la République, à la laïcité, et, avec avantages et inconvénients.


Mais la nature à horreur du vide. Quoi donc à la place ? Des éditeurs de télévision.


Concernant les livres, irait-on imaginer des sociétés qui vous proposent ou nous abonnent à des livres en flux continu, livrés chez vous ? Que vous les lisiez ou non. Si cela existe parfois dans quelque club obscur, ce n'est pas et ne peut-être le cas général. Les livres se trouvent en librairies et en bibliothèques. Ce qui fait le métier d'éditeur. Grand ou petit. Commercial ou plus désintéressé.


De même, il faudra bien imaginer des éditeurs de télévisions, qui éditeront, proposeront et vendront des programmes, dans des librairies de programmes. On emploiera toujours le mot de télévision. Ce terme est pratique et juste, il s'agit bien de «vision» et toujours de «télé». Mais ce qui aura disparu est la télévision de flux continu. Comme les actualités ont disparu des salles de cinéma.




La suppression de la pub devient anecdotique


Ce qui veut dire que les chaînes actuelles sont toutes condamnées. Et que les petits éditeurs, qui offrent un contenu de qualité, original, décalé, anti-système ont toutes leurs chances.


Lorsqu'on voudra regarder quelque chose, un soir en vacances ou pendant le morne hiver, il suffira de se dire : «Tiens qu'est-ce qu'il y a chez untel ?» Voilà.


Dans tout ça, le débat sur la suppression de la publicité sur France télévision paraît bien anecdotique. Les prises de position des producteurs ou animateurs plutôt poudrés font penser aux bruissements des robes pourpres des prélats à la cour des rois. Afin de leur suggérer habilement qu'ils daignent accorder tel privilège, telle charge ou office, sous prétexte de nécessité bien entendu.








Pour lire la première partie de cet article, cliquez ici.






Retrouvez également le blog de LaurentLaurent.




Régis Soubrouillard | 2008-08-21T19:42:00+02:00

Alors que les circonstances du crash aérien de Madrid qui a coûté la vie à 153 personnes restent à préciser, sur le web, les journaux espagnols ont rapidement mis en ligne des reconstitutions détaillées de la catastrophe. Le quotidien El Pais a proposé sur son site une animation graphique, l'édition espagnole de 20 minutes a opté pour une animation vidéo.





Le crash aérien de Madrid en animations multimédia







Le crash aérien de Madrid en animations multimédia







Le crash aérien de Madrid en animations multimédia







Philippe Cohen | 2008-08-21T18:51:00+02:00

Après bien des remous, le plan de départs du quotidien du soir est pratiquement finalisé. De nombreux journalistes prestigieux vont quitter Le Monde. Marianne2 s'en est procuré la liste.


Ces signatures que vous ne verrez plus dans Le Monde


On se souvient que la crise du Monde s'est terminée par l'acceptation, qui n'a pas été de soi, d'un plan de départs volontaires destiné à faire baisser les charges de l'entreprise. Les journalistes craignaient à l'époque que le nombre de candidats au départ soit insuffisant et qu'il soit nécessaire de compléter cette liste par une charrette de licenciements. Finalement, il n'en a rien été et la direction a pu communiquer au Comité d'entreprise la liste des personnes sur le départ, que nous publions ci-dessous.


Comme on peut le constater, on pourrait avec ces journalistes créer un quotidien d'excellente qualité avec de nombreuses signatures auxquelles se sont habitués les lecteurs du Monde depuis vingt ans. On pense notamment à des journalistes comme Eric Le Boucher (que l'on annonce aux Echos), Henri Tincq, Thomas Ferenczi ou Patrick Jarreau, dont certains journalistes ont rêvé, par le passé, qu'il devienne une alternative à Jean-Marie Colombani.


Du coup, cette saignée de la rédaction fait réfléchir dans les couloirs : comment la direction va-t-elle faire pour colmater les nombreuses brèches, notamment à l'international, créée par tous ces départs ?




International : Michel Bole-Richard (correspondant en Israël), Mouna Naïm (Liban,), en , Fabienne Pompey (Afrique du Sud), Françoise Chipaux (Inde et Pakistan), Francis Deron (Asie du Sud-Est), Thomas Ferenczi, Henri de Bresson et Henri Tincq.





Rubrique Et Vous : Florence Amalou, Michaela Bobasch, Bruno Caussé, Françoise Chirot et Christophe de Chenay.





Le «Monde 2»: Claire Blandin, Michèle Champenois, Dominique Frétard, Cédric Kervice, Sophie Malexis.





Direction de la rédaction et éditorialistes : Jacques Buob, Daniel Vernet, Patrick Jarreau, Eric Le Boucher Jean-Louis Andreani, et Dominique Dhombres.





Supplément radio-télévision
: Catherine Bédarida, Valérie Cadet, Francis Cornu et Jacques Siclier.





Service Culture et le supplément littéraire
: Grégoire Allix, Patrick Kéchichian, Emmanuel de Roux et Martine Silber.





Service France : Christiane Chombeau, Michel Samson, Michel Alberganti, Christiane Galus, Jean-Yves Nau.





Service économie : Eric Leser.`





Dessinateurs : Pancho et Pessin.





Edition du journal
: Bruno Bovani, Christine Clessi, Séverine Fromont, Denis Hautin-Guiraut, Hugues Hénique, François Mégard, Cécile Urbain et Hélène Viala.





Service Infographie : Graziella Boutet, Patricia Coyac, Jean-Pierre Gosselin et Mireille Morfin.





Correction
: Josette Rolinat.





Divers
: Nadine Avelange, Béatrice Malaussena, Didier Rioux, Marie-Hélène Barut, Evelyne Besrest et François Rippe, Hélène Mazella, Jean-Claude Harmignies, Anne Chaussebourg.





Le Monde de l'éducation : Diane Galbaud et Boris Guillaud.







Ces signatures que vous ne verrez plus dans Le Monde










 

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