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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Philippe Bilger | 2008-06-07T16:56:00+02:00

Par Philippe Bilger, magistrat.


Un peu de classe, par pitié !


Charles Villeneuve, nouveau président du Paris Saint-Germain, déclarait dimanche dernier dans le supplément Sport du JDD : « L'instinct, le sens... je laisse ça aux femmes. Moi, je ne suis pas une gonzesse ».


S'il a bien tenu ces propos, je crains le pire pour l'élégance et la qualité de la future saison du PSG.


La bêtise et la vulgarité mêlées de cette confidence ne pourront pas rendre civilisée la part du public qui ne l'est pas. Je ne vois pas comment on pourra faire progresser l'esprit sportif et favoriser la lutte contre tous les racismes avec un tel exemple.


Qu'on ne me rétorque pas que cette grossièreté serait l'inévitable rançon de l'efficacité. Heureusement, il y a des gens entreprenants, anciens parachutistes ou non, qui savent se tenir et faire honneur à leur charge.


Charles Villeneuve ne sera pas le mieux placé demain pour déplorer les graves dérapages, s'il en survient encore, de supporteurs imbéciles. Il leur aura ouvert la voie et la voix. Ils seront comme lui parce qu'il aura été comme eux.


Un peu de classe par pitié, au PSG comme ailleurs !




Anna Borrel | 2008-06-07T14:02:00+02:00

C'est charmant : les pubs associées aux articles sur les émeutes de la faim et la crise alimentaire mondiale vendent au lecteur... des produits amincissants. Florilège.


Vous êtes un lecteur sensible à la crise alimentaire mondiale, vous souhaitez vous informer. Vous recherchez donc dans la page "actualité" de Google quelques articles sur le sujet. Vous sélectionnez les grands sites d'information... et sur le bas-côté, découvrez les annonces que Monsieur Google a sélectionnées pour vous. Exemple sur Libération et France Soir :




Faim dans le monde + pubs pour mincir = le bon goût Google!







Faim dans le monde + pubs pour mincir = le bon goût Google!







Faim dans le monde + pubs pour mincir = le bon goût Google!


Mais le meilleur, c'est encore la campagne de pub pour l'amincissant Trimgel... on la trouve dans les premiers articles référencés lorsque l'on cherche à en savoir plus sur la "famine". Le site Algerie-dz, en 2e position, en fait les frais :




Faim dans le monde + pubs pour mincir = le bon goût Google!


Et le meilleur pour la fin sur Marianne... Merci Google :) !




Elie Arié | 2008-06-07T14:00:00+02:00

Par Elie Arié, ancien Secrétaire national à la Santé du Mouvement républicain et citoyen. Avec la présidence du parti et l'échéance 2012 en ligne de mire, le PS demeure marqué par le "Tout sauf Ségolène". Un courant qui fait preuve d'une certaine cohérence.


La cohérence du « Tout sauf Ségolène »


À première vue, on pourrait s'étonner de voir, depuis le début de la campagne présidentielle de 2007, l'ensemble des grands courants et les principaux leaders du PS s'unir, toutes orientations confondues et malgré leurs différences, pour tenter d'empêcher sa victoire en 2007 d'abord, sa candidature en 2012 ensuite.





En effet, si on admet que le but essentiel d'un parti et d'un homme (femme) politique est l'accession au pouvoir, il y aurait là une contradiction apparente : les socialistes savent bien que, s'ils parvenaient à faire élire un(e) des leurs au pouvoir, celui/celle-ci serait obligé(e) de le partager avec eux : la victoire d'un(e) socialiste à la présidentielle (et, dans la foulée, celle du PS aux législatives qui suivraient) impliquerait leur propre retour personnel au pouvoir : ce n'est évidemment pas sur les 14 000 allumés de Désirs d'avenir que Ségolène pourrait s'appuyer pour l'exercer !





Enfermés dans leur politique libérale


Leur différence avec Ségolène Royal n'est évidemment pas programmatique : Royal, Dominique Strauss-Kahn, Delanoë, Moscovici (on peut y rajouter Hollande, Valls, Dray, etc.), s'ils étaient au pouvoir, ne mèneraient pas des politiques économiques sensiblement différentes et moins libérales les uns que les autres : ils ont tous été partisans du oui à Maastricht, de la ratification des traités de Nice et d'Amsterdam, du oui au TCE, et de la ratification par voie parlementaire du TCE rejeté par référendum : avec ces choix, ils se sont tous enfermés dans une politique économique libérale.





Cette politique serait peu différente de celle de l' UMP, parce que contrainte par les règles de la globalisation et de l'Union Européenne, et, en particulier, par la baisse imposée des prélèvements obligatoires (à noter que Delanoë, tout en se disant « libéral », proclame dans le même souffle que « le parti socialiste doit rester le parti de l'impôt » : c'est bien, mais reste à fournir le mode d'emploi).





La grande hypocrisie actuelle du PS ne se limite pas à ne pas avoir tenté de s'opposer à la grande forfaiture de la ratification du traité de Lisbonne par voie parlementaire : elle consiste à condamner les réformes de Sarkozy tout en souhaitant leur réussite, et en se gardant bien de promettre leur abrogation s'il revenait au pouvoir.





Dépolitisation et rassemblement


C'est donc ailleurs qu'il faut chercher la cohérence du « Tout sauf Ségolène », et il me semble qu'on la trouve dans l'interview qu'elle a donnée au quotidien Libération du 31 Mai 2008.


On y découvre que, pour Ségolène Royal, le prix qu'elle accepte de payer pour son accession au pouvoir, c'est la dépolitisation irréversible du Parti Socialiste, et c'est cela que personne, au-delà de ses divergences, ne peut et ne doit accepter. Que dit, en effet, cette interview ?





Tout d'abord, elle met sur le même plan des catégories socio-professionnelles (employés et ouvriers), des groupes ethniques (la France métissée) et des catégories sexuelles (les femmes), dans une approche purement marketing : « voilà les parts de marché qui n'achètent pas encore nos yaourts et qu'il nous reste à conquérir ». Peu importe qu'il y ait « des femmes » d'extrême-gauche, d'extrême-droite, etc., il nous faut davantage de femmes, quelles que soient leurs orientations politiques ;





Ensuite, elle proclame que l'objectif du PS doit être de devenir « le parti de toute la société française » - en regroupant toutes les opinions politiques incompatibles entre elles, tous les intérêts sociaux opposés, et en faisant l'impasse sur ces contradictions, et sur les arbitrages nécessaires entre intérêts divergents qui est l'essence même de la politique. Démarche qui s'inscrit dans le droit fil de l'alliance proposée à Bayrou entre les deux tours de l'élection présidentielle, après qu'un débat ait mis en évidence les incompatibilités de leurs lignes politiques : la politique ne compte plus, seul compte le recrutement. Avec, à terme, le même résultat que Veltroni en Italie : la déroute d'un parti qui, remplaçant tout programme par des slogans creux (« Nous ne combattons pas la richesse, nous combattons la pauvreté ») et voulant que tout le monde se reconnaisse en lui, est arrivé à ce que plus personne ne s'y reconnaisse, et lui préfère le pourtant très impopulaire Berlusconi : préfiguration de ce que serait le résultat d'une présidentielle opposant Royal à Sarkozy en 2012.





Désirs d'avenir... et de pouvoir


Il était, dès lors, logique que Ségolène Royal préfère s'appuyer, plutôt que sur les militants du PS, sur des citoyens aussi vierges et naïfs en politique que possible, d'où la création de son réseau Désirs d'Avenir, à base de réunions Tupperware (toujours l'approche marketing), de culte de la personnalité, de militants du PS à cotisations à 20 € (préférés à tous ceux qui, depuis longtemps, ont choisi d'y investir une part bien plus importante de leur temps, de leur réflexion et de leurs revenus), de la tonalité volontairement sentimentale et irrationnelle de ses discours - « nous n'avons pas besoin de nous parler pour nous comprendre », Béthune, 14 juin 2007 - mais aussi l'éviction sourcilleuse de toute réflexion politique chez ses soutiens, aujourd'hui par une censure impitoyable sur le forum de débats de Désirs d'avenir (et il faut, effectivement, être très naïf en politique pour fermer les yeux sur l'incompatibilité entre censure des idées et démocratie soi-disant participative), demain au parti socialiste, si elle en devenait la Première Secrétaire, par l'annonce de sanctions contre ceux qui critiqueraient ses prises de position.





On voit donc que si la stratégie de Ségolène Royal de dépolitisation du Parti Socialiste est très cohérente, la stratégie du « Tout sauf Ségolène » de ceux qui, au-delà de leurs divergences, croient encore à l'utilité de la politique, en constitue la réaction tout aussi cohérente.




Propos recueillis par Daniel Bernard | 2008-06-07T08:33:00+02:00

Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, revient sur la vidéo de François Hollande et Jean-Paul Huchon discutant sur le banc de touche. Selon lui, François Hollande participe aussi à la diabolisation de Ségolène Royal.


Marianne2.fr : Dans une vidéo, François Hollande s'inquiète de la diabolisation de Ségolène Royal et prévient : « Elle va dire : puisque vous ne voulez pas de moi, alors je vais me présenter ailleurs. Il y a un risque. Si tu dis, elle n'est pas des nôtres, on se retrouve avec deux candidats pour les élections, c'est de la folie ». Partagez-vous ce raisonnement ?


Jean-Pierre Mignard : Supposer ainsi que Ségolène Royal pourrait présenter sa candidature contre le candidat officiel du PS, c'est encore insinuer qu'elle n'est pas de la maison. François Hollande, par ses conseils, participe à la diabolisation, ce qu'il prétend éviter.





L'élection présidentielle, dans la Vème République, n'est pas l'affaire des partis. Si le système des primaires s'impose pour la désignation d'un candidat commun de la gauche, quel principe supérieur justifierait que le PS présente un candidat unique ?


Ségolène Royal a construit la théorie de la démocratie participative. Elle défend le principe d'un projet collectif bâti sur une communauté humaine. Elle n'a jamais prétendu être la femme providentielle, seule face au peuple.





Cette « collectivité humaine », cela peut être votre club Désirs d'avenir, que vous veillez à maintenir en activité ?


Désirs d'avenir est une communauté humaine qui n'a d'autre vocation que de se fondre dans le grand parti socialiste rénové.





Autrement dit, si le PS ne se rénove pas, Ségolène Royal ne saurait exclure de représenter Désirs d'avenir à la présidentielle ?


Seul l'usage de procédés ignobles, contraires à toute éthique démocratique, justifierait une candidature extérieure. En l'état, le PS est tout sauf ignoble et il n'y a pas de violation majeure de l'éthique démocratique.





C'est un constat et un avertissement ?


A vous de voir.





Cet article est paru dans le Marianne du 7 juin 2008





Sur le même sujet, lire, écouter et regarder l'intervention de Arnaud Montebourg, invité de Parlons Net




Anna Borrel | 2008-06-07T08:31:00+02:00

Parlons net reçoit pour sa quinzième édition Arnaud Montebourg, président du Conseil général de Saône-et-Loire et député de la Bresse... Il s'explique sur son opposition à la réforme des institutions, sur le cumul des mandats et sur la préparation du Congrès du PS.


« Il y a des avancées intéressantes dans la réforme des institutions»


Face aux questions de David Abicker (France info), de Samuel Pottier (lefigaro.fr), de Julien Martin (rue89.com) et d'Anna Borrel (Marianne2.fr), Arnaud Montebourg tente d'expliquer pourquoi le groupe socialiste ne soutient pas la réforme des institutions proposées par Nicolas Sarkozy. N'est-ce pas jeter le bébé avec l'eau du bain ? Abandonner une réforme qui, peut-être, comporterait de bonnes choses ? Pas facile pour le PS de marquer sa différence sans jouer les empêcheurs de réformer en rond... Mais en même temps, pas question pour Montebourg de donner son aval à une « réforme Sarkozy » qui laisse un temps de parole déséquilibré au parti au pouvoir et refuse le vote pour les étrangers aux élections locales.





« Si on ne cumule pas, on est morts »


Au passage, il revient sur la délicate question du cumul des mandats : défenseur du non-cumul pendant des années, Arnaud Montebourg a lui-même cédé aux sirènes après avoir frôlé la défaite aux législatives. Le député-président du Conseil général regrette qu'il n'y ait aucune « prime à l'exemplarité » et explique, un brin désabusé, que si le peuple ne peut s'emparer du sujet à travers un référendum d'initiative populaire, les députés - de droite comme de gauche - n'auront jamais le courage de s'y attaquer... Rattrapé par le système, Arnaud ? Il lance une petite pique en rappelant que si Ségolène Royal ne cumule plus, « c'est nouveau, elle a cumulé pendant des années»...








« Martine Aubry pourrait être une bonne première secrétaire »


Engagé auprès des Reconstructeurs, alliance des strauss-kahniens et des Fabiusiens contre les candidatures de Bertrand Delanoë et Ségolène Royal, Arnaud Montebourg a pris fait et cause pour la candidature de Pierre Moscovici au poste de premier secrétaire du PS. Mais il ne s'oppose pas frontalement à l'hypothèse Martine Aubry... Quant au « libéralisme » de Delanoë, cela lui paraît être un faux débat. Confiant, il pense que les Reconstructeurs ont déjà la « majorité absolue » dans le Parti, tandis que les deux autres prétendants ne pèsent pas plus de « 15% » chacun.





Le jeune lion ami des éléphants


Mais Arnaud Montebourg est aussi l'auteur d'une déclaration qui fait date : « Fini le temps des éléphants, place aux jeunes lions »... or le voilà allié aux partisans de deux « éléphants », Dominique Strauss-Kahn et Laurent Fabius ! Arnaud Montebourg se justifie en expliquant que « les forces politiques existent dans le parti » et que, plutôt que de « lutter contre les anciens », il préfère se réjouir de ce que ces derniers soient désormais là pour aider les plus jeunes... A propos de sa collaboration avec Laurent Fabius, le député de la Bresse répond : « Est-ce qu'on peut faire du neuf sans le vieux ? » Une répartie amusante...





Le PS : une « UMP de gauche » ?


Arnaud Montebourg n'aurait-il pas dévié, idéologiquement ? Hier avec Ségolène Royal, aujourd'hui avec le strauss-kahnien Pierre Moscovici... on ne peut pas dire qu'il s'allie avec les courants les plus à gauche du PS. Il s'explique d'abord tactiquement : le PS «doit être à la fois plus à gauche et plus à droite» pour être à 35%. Idéologiquement, cela signifie une transformation et une rénovation du logiciel socialiste.





Le cas Ségolène Royal


La présidentialisation du système politique, c'est le venin : voilà comment Arnaud Montebourg explique son désaccord avec l'ex-candidate. Mais, contrairement à François Hollande, il ne croit pas qu'elle puisse aller jusqu'à se présenter en dehors du Parti.


A lire aussi : l'interview de Jean-Pierre Mignard, président de Désirs d'avenir, qui répond à François Hollande sur le même sujet.








Le meilleur des sites : Samuel Pottier pour lefigaro.fr et Julien Martin pour Rue89, ainsi que Anna Borrel pour Marianne2.fr signalent les meilleurs articles en ligne sur leurs sites respectifs. Et Arnaud Montebourg évoque en conclusion son inquiétude pour la presse papier.




Jean-Marc Morandini | 2008-06-06T17:53:00+02:00

Par Jean-Marc Morandini. L'animateur répond au blogueur Luc Mandret, qui l'a surnommé, hier en Une de Marianne2, J6M : Jean-Marc Morandini Moi-Même Maître des Médias…


Le site internet Marianne2.fr a décidé de prendre son courage à deux mains, et de dénoncer un vrai scandale !





Un long article dénonçant le fait que sur MON blog, je parle de MOI.





Un article dans lequel on me reproche deux choses essentielles.





La première, c'est «Tout est possible», émission qui était à l'antenne il y a 15 ans !!!! C'est super original et surtout en pleine actualité ! Ce que j'ai fait depuis cette époque n'est, bien sûr, cité à aucun moment.





Mais le pire reproche, pour l'auteur, un certain Luc Mandret, c'est qu'hier sur ce blog -qui est le mien et qui porte mon nom- j'ai osé parler d'un journal, «Doggy», qui me consacre un article.





C'est vraiment une honte ! Sur MON blog, je parle de moi... Vous imaginez le scandale ! Un scandale si important que l'article fait la Une du site Marianne2 ! Il y a des choses importantes qu'un site internet engagé se doit de dénoncer !





Ah… Au fait ! Pour illustrer son article, il est bon de préciser que le journaliste a mis sa propre photo !





Si il est en effet choquant que sur MON blog je parle de moi, il est normal que sur le site de Marianne un journaliste mette en énorme sa photo ! (Voir capture d'écran)





Heureusement que le ridicule....








Lire la tribune de Luc Mandret








Sur mon blog, je parle de moi : ça vous gêne?







Anna Borel | 2008-06-01T19:49:00+02:00

Pour patienter jusqu'au Congrès du PS, qui aura lieu dans six mois, Marianne2.fr vous propose "Plus belle la gauche" : le premier feuilleton-fleuve 100% socialiste. Aujourd'hui : Martine met Gaucheville dans tous ses états.


Plus belle la gauche (2) : une autre femmes est possible


Résumé des Résumé des 421379 épisodes précédents : Tout le monde veut devenir chef de Gaucheville à la place du chef de Gaucheville.





Jean-Christophe (Cambadélis) est dans son bureau à l'Assemblée. Il est tout excité. Dimanche, son nouveau groupe se produit pour la première fois sur scène, il espère que le public sera au rendez-vous. Ils se sont appelés les « Reconstructeurs » : leur but est de dézinguer les stars de Gaucheville, Bertrand et Ségolène. Surtout Ségo d'ailleurs… Au moins, avec Bertrand, on peut discuter. Le problème, c'est que ce super groupe qui rassemble les amis de Dominique (Straus-Kahn), ceux de Lolo (Fabius), mais aussi Martine (Aubry) et Arnaud (Montebourg) est composé de plein de copains qui ne se sont pas toujours bien entendus. Alors il leur a écrit un mail. Il le lit à son ami, le fabiusien Claude (Bartolone) :


- Tu me dis ce que tu en penses. Tu vois, j'ai mis des petites formules sympas. Pour la table ronde de 10h00, je marque : « Je suggère d'être le moins polémique possible ». Pour celle de 11h30, j'écris « Là encore, n'entrons pas dans une polémique avec d'autres. »


- Ah oui, c'est bien. Oh lala, j'espère qu'ils vont pas s'engueuler…


- Moi aussi, ce serait trop bête. A nous tous, on pèse au moins 40% du PS et avec ça, on peut devenir chefs de Gaucheville à la place de Bertrand et Ségo. En plus il y a Manuel (Valls) qui veut rejoindre Arnaud maintenant. Et Benoît (Hamon) a dit qu'il nous passerait nous voir dimanche. Mais il ne faudrait pas que Pierre (Moscovici) et Martine se fâchent… Alors à la fin du mail, j'ai écrit : « Indiquons à nos camarades les plus en vue, les plus capés, que leur présence toujours nécessaire n'implique pas obligatoirement une prise de parole. (…) Nous aurons d'autres occasions pour faire parler la poudre des lourds bataillons. » Et j'ai mis que 5 minutes de temps de parole à Martine.


-Super, l'encourage Claude. J'adore le coup des bataillons.


-Merci, toi t'es vraiment un pote. Mais tu sais, bientôt viendra l'heure de choisir un porte-parole pour les Reconstructeurs. On ne pourra pas laisser croire éternellement à Martine et à Pierre qu'ils pourront tous les deux être chef de Gaucheville.


- Et si c'était moi plutôt ?


- Heu… Tu rigoles là, pas vrai ?





Quelques jours plus tard, le 1er juin, les Reconstructeurs s'installent sur scène. Jean-Christophe a un peu le trac, mais il essaye de ne pas le montrer. La salle se remplit, ça le rassure : il y a au moins 800 militants. Les copains sont tous venus : Arnaud, Martine, Claude… Pierre doit arriver plus tard dans la matinée. Il y a même Jean-Paul (Huchon), le président de la région Ile-de-France. Benoît se fait remplacer par les jeunes de son courant : Razzye Hammadi et Bruno Julliard. Ce dernier est venu avec son blouson « Gangsta raw », c'est vachement bat. Mais, catastrophe ! iI découvre que Martine est dans tous les journaux ce matin, du Parisien au JDD ! Patatras ! La bonne ambiance est à l'eau !


Une copine de Martine, Laurence (Rossignol), fait même circuler auprès des élus un « appel » intitulé « Une autre femme est possible » pour leur expliquer que Martine est mieux que Ségo. Du coup, ça ne rate pas, Pierre le prend super mal et lâche devant les journalistes :


- Le dynamisme de Martine, je ne le sens pas dans la salle, je le sens surtout dans la presse. Je ne suis pas venu pour adouber un troisième présidentiable alors que j'ai toujours milité contre la présidentialisation !


Rien ne va plus entre Martine et Pierre...




Plus belle la gauche (2) : une autre femmes est possible







JR | 2008-06-01T12:56:00+02:00

Par JR. Toutes les turpitudes du capitalisme financier s'étalent sur deux pages dans le quotidien du soir de ce week-end. Mais ce indormations disparates ne sont pas mises en perspective.


Oh toi, France qui se lève tôt, ne lis pas le Monde !


Le France qui se lève tôt lit-elle le Monde ? Sans doute pas, c'est un quotidien du soir. Et c'est aussi bien. Mieux vaut qu'elle s'abstienne si elle ne veut pas que son moral baisse encore un peu plus. Petits patrons, salariés, commerçants, retraités ou chômeurs, évitez de lire le Monde daté de ce dimanche-lundi. Ses deux pages économiques risquent de vous agacer. Jugez plutôt.





Page 11, «les parachutes dorés ont de beaux jours devant eux» y compris pour la brave Pat Russo, la patronne nulle d'Alcatel Lucent qui quitte son groupe avec 6 millions d'euros malgré des pertes de 3,5 milliards en 2007 et une action dont le cours a été divisé par deux pendant la période. Au cas où les actionnaires mécontents d'autres groupes, comme Air Liquide, Danone ou Total, voudraient s'en prendre au dirigeant, il faudrait prévoir entre 2 et 6 millions d'euros pour chacun des malheureux éconduits. Voilà les petits porteurs prévenus. Pourtant, rappelle le journaliste, dès son arrivée à la présidence de la République, le brillant Sarkozy s'était hâté de prendre des mesures pour «discipliner»l'octroi de parachutes dorés avec sa loi Tepa. C'est réussi. Il est vrai que cette loi devait aussi relancer la croissance et le pouvoir d'achat. Sans doute une question de patience (voir le papier de malakine).










Oh toi, France qui se lève tôt, ne lis pas le Monde !


Continuons la lecture. En bas de page, deux articles courts : Antoine Zacharias est débouté de sa demande d'indemnisation. Viré de Vinci avec une indemnité de 12,9 millions d'euros, le malheureux réclamait un supplément de 81 millions, ce sera non. Les juges ne comprennent vraiment rien à la précarité du boulot de chef d'entreprise.


L'autre brève, qui pourrait presque passer inaperçue, concerne Natexis, la banque d'affaire créé par la Caisse d'épargne et la Banque populaire. Comme elle a joué avec l'argent de votre Livret A, elle a perdu beaucoup d'argent et licencie 850 personnes. Dur métier.


Passons à la page 12. Des responsables du groupe EADS devraient être entendus suite à la mis en examen de Noël Forgeard.Ce grand capitaine d'industrie aurait profité d'information privilégiées pour vendre des stock-options et fait une plus-value de plus de 4 millions d'euros, avant que la société n'annonce des retards de livraison de ses avions.


Plus bas, on découvre que la Société Générale n'en a pas fini avec l'affaire Kerviel. La commission bancaire risque de lui infliger 5 millions d'euros d'amende pour ne pas suffisamment avoir surveillé les gamins qui jouent au casino avec l'argent de ses clients dans ses salles de marché.


Cerise sur le gâteau, le dernier article de la page évoque un scandale en Allemagne. Deutsche Telekom est au coeur d'une affaire d'écoutes téléphoniques de dirigeants et de journalistes. Seraient impliqué d'anciens espions de la Stasi travaillant pour des boîtes de sécurité. Des caméras auraient été placés dans les locaux du Handelsblatt, le journal économique allemand. Heureusement, dès que le lecteur écoeuré par cette photo de week-end du monde de l'entreprise et de l'économie, passe à la page suivante, celle qui concerne les «Marchés» (pas Rungis, les bourses européennes), il découvrent qu'heureusement «Les opérateur saluent les bonnes nouvelles», et que l'Europe a de la chance d'avoir un euro fort.


Les financiers et les entreprises ne vivent pas de le même monde, on l'aura compris une fois de plus.





Pendant ce temps, au pays de la France qui se lève tôt et se console avec sa valeur travail, on assouplit les contrats de travail, on baisse les indemnités de retraite et on enterre les 35 heures. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant que Christine Lagarde commence à «craindre que, sous la pression populaire, le règlement, la loi et les directives européennes n'interviennent»). Bruxelles aux secours des salariés et petits actionnaires ? Le CAC40 doit trembler...




Sylvain Lapoix | 2008-06-01T12:24:00+02:00

L'interview par Anna Borrel d'un Etienne Chouard presque résigné sur le traité de Lisbonne a déchaîné les passions : pourquoi abandonner cette bataille ? Ou bien, quitte à déserter ce terrain, autant en investir un autre ! Petit résumé de votre brainstorming révolutionnaire permanent.


«Résistance !», criez-vous en réaction à l'article consacré au blogueur anti-traité européen Etienne Chouard. L'affirmation que même un rejet irlandais du traité de Lisbonne le 12 juin prochain ne changerait rien à la donne du débat européen a mis les Mariannautes en rage : «CQFD, résume Donas, il ressort que nulle part le traité n'est soumis a approbation.» Vous n'avez pas de mot assez dur pour décrire les éventuels contournement de ce vote, reprenant celui de «viol de la démocratie», cher au spécialiste du TCE.





«Voter ne sert plus a rien pour infléchir les choses rien ne vaut le lobbying !»
, assure Sergio. Sur ce point, vous vous retrouvez pour la plupart, plébiscitant les Mocries (Manifestations Obstinées Contre le Régime Illégitime Européen) suggérée par l'interviewé auxquelles vous ajoutez quelques autres suggestions : [porter plainte devant la Cour européenne des droits de l'Homme]url:www.29mai.eu, comme Le Glaude, créer une Assemblée nationale fantôme (Peretz), organiser les micro-résistances selon le modèle proposé par Michel Onfray comme le suggère Olivier Richard, etc. Tout un programme !




La douloureuse question des alliances


Malgré votre désir d'insurrection populaire, la question d'un leader traverse vos discussions. Savonarole, qui regrette le «légalisme» de Nicolas Dupont-Aignan, se dit prêt à «toutes les alliances et à marcher avec le diable s'il le faut.» Vous conspuez pour la plupart la gauche du non pour son inefficacité à faire rejeter le traité de Lisbonne en France, quitte à miser pour la rupture, comme Alex, sur l'extrême opposé en appelant à élire Marine Le Pen en 2012.





Mais plus que des leaders, vous débordez d'autres sujets de mobilisation : «un effort pour le non cumul des mandats, une dose de proportionnelle, un véritable référendum d'initiative citoyen !», s'enthousiasme Bernard29. Pour organiser des mini-manifestations, Country Skinner ramène le thème du pouvoir d'achat et du prix des carburants, selon lui plus mobilisateurs. Face à ce bouillonnement, Jam's fustige les donneurs de leçon «qui montrent leurs petits biscoteaux, qui engueulent les gens de bonne volonté», appelant, pour changer les choses à plus de sagesse et d'humilité. Ce qui laisse à Disonlesendetour le soin de conclure : «A lire les commentaires çà commence tout juste à s'organiser.»









Sylvain Lapoix | 2008-06-01T10:20:00+02:00

C’est la semaine des retours sur Marianne2 : celui de Carla Bruni à l’étranger, du PS dans la guerre civile et de Nicolas Sarkozy sur RTL. Au pied du podium, la polémique Palme d’or du festival de Cannes et le mercato télévisuel en perspective.


1er - Sarkozy fait don de sa femme à la France par Nicolas Domenach. 20539 lectures et 160 commentaires.





2ème - Le off qui tue : François Hollande ne veut pas de Ségo sur le banc de touche par Anna Borrel. 14267 lectures et 48 commentaires.





3ème - Chaos à l'UMP : RTL n'a rien vu ! par Sylvain Lapoix. 13953 lectures et 83 commentaires.





4ème - Nicolas Sarkozy : « la vie est difficile » par Bénédicte Charles. 13708 lectures et 132 commentaires.





5ème - Cannes : Bégaudeau, il vaut mieux le voir au cinéma que le lire par Régis Soubrouillard. 11461 lectures et 94 commentaires.





6ème - PS : rien ne va plus par Nicolas Domenach. 10568 lectures et 144 commentaires.





7ème - Besancenot, Drucker et « idiots utiles » (2/2) par Philippe Bilger. 10426 lectures et 95 commentaires.





8ème - Gouverner, c'est faire croire par Juan. 9175 lectures et 54 commentaires.





9ème - M6, maison de retraite pour vieilles gloires de TF1 ? par Régis Soubrouillard. 8995 lectures et 42 commentaires.





10ème - Pascal Lamy, c'est Monsieur Prudhomme en plus dangereux par Edouard Husson. 8631 lectures et 77 commentaires.








Classement des fréquentations des articles publiés entre samedi 24 mai 2008 et samedi 31 mai 2008 à 15h30.









 

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