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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Anna Borrel | 2008-05-22T08:43:00+02:00

Dans son livre comme à la une du Nouvel Obs, Bertrand Delanoë se proclame... «libéral» ! Provocation ou première bourde ?


Delanoë plus libéral que Sarkozy!


«Je vous le dis tout net : je ne réfute pas mécaniquement ce vocable, «libéral». Et quand il s'applique à une doctrine politique, au sens global, je crois même qu'un militant socialiste devrait le revendiquer.» L'auteur de ces lignes, Bertrand Delanoë, a bien fait d'intituler son livre d'entretiens avec Laurent Joffrin De l'audace ! A la veille de sa parution, ses déclarations déclenchent un tollé. Le maire de Paris enfonce le clou en assumant: «pour être un bon socialiste, il faut être un bon manager». Avec ces formules choc, Delanoë fait-il preuve de modernité ou commet-il sa première erreur ?





Baroque ? Vous avez dit baroque ?


A la gauche du PS, c'est la confusion. Le courant NPS (Nouveau Parti socialiste) lui témoignait sa sympathie il y a quelques semaines. Mais tout à coup, les emmanuellistes perdent leurs repères. «Je n'ai pas encore lu le livre, mais… j'avoue que je suis un peu soufflé. C'est très curieux d'aborder le Congrès en disant qu'il est plus libéral que Sarkozy. C'est même carrément baroque», lâche Benoît Hamon. Dans son ouvrage, Delanoë accuse en effet le chef de l'Etat de bonapartisme quand, lui, incarnerait les valeurs positives du libéralisme. La conclusion est rude : «si c'est ça, sa ligne, il va perdre les soutiens qu'il s'est agrégés» , prédit le député européen.










Delanoë plus libéral que Sarkozy!


Mauvais joueur de foot ou bon judoka ?


Pourtant, si elle sème le trouble chez ceux qui le préfèrent à Ségolène Royal, cette saillie provoque aussi des remous profitables au maire de Paris. Les Reconstructeurs, qui rassemblent strauss-kahniens et fabiusiens pour briguer la gouvernance du PS, l'attaquent avec des arguments contradictoires. D'un côté, les proches de Laurent Fabius pointent la «faute tactique». «C'est comme un joueur de foot qui entrerait sur le stade pour disputer un match de Coupe du monde et qui dirait «moi, je vous, préviens, mon sport préféré c'est plutôt le rugby» , lance Guillaume Bachelay. Avant de tacler : «Ça a au moins le mérite d'être clair : Bertrand Delanoë a beau critiquer Ségolène Royal, il partage avec elle une certaine dérive droitière.» En revanche, pour les strauss-kahniens comme Jean-christophe Cambadélis, c'est l'inverse. Ce dernier se réjouit même avec une certaine ironie de voir que «Bertrand Delanoë semble vouloir se convertir aux thèses» strauss-kahniennes en faisant l'apologie de la social-démocratie. Le coup d'éclat du maire de Paris fait ainsi apparaître les premières brèches dans l'alliance fragile des Reconstructeurs.





Reste à savoir si son «audace» n'est que langagière ou si elle relève d'un véritable positionnement politique. «S'il s'agit juste de revendiquer le libéralisme comme doctrine de liberté plutôt que la dictature du prolétariat, ce n'est pas vraiment un événement», analyse, un brin blasé, le philosophe Jean-Jacques Le Goff. Mais dans la course folle qui s'engage pour la tête du PS, le temps est-il aux «événements», quand il suffit d'un tout petit caillou dans la chaussure d'un des participants pour le faire trébucher…




Daniel Bernard | 2008-05-21T17:26:00+02:00 | 1 lectures

Sur son blog, le co-président des centres E. Leclerc répond par avance à l'article que Marianne compte lui consacrer dans son prochain numéro. Si ce n'est pas du procès d'intention, ça y ressemble!


Michel-Edouard Leclerc : ne lisez plus Marianne !


Une grande loi de modernisation de l'économie est actuellement en discussion à l'Assemblée nationale. Elle mobilise naturellement, du président de la République aux artisans, tous ceux qui, à quelque titre que ce soit, sont concernés par la grande bataille du pouvoir d'achat. Sans grande originalité, admettons-le, Marianne a décidé d'analyser dans son prochain numéro les conséquences de ce texte pour les consommateurs.


Dans ce cadre, nous avons sollicité Michel-Edouard Leclerc, co-président des Centres E. Leclerc, acteur omniprésent du débat dans lequel il joue à la fois le rôle du commerçant et celui du défenseur de l'intérêt général. Hélas, comme à chaque fois que Marianne l'a sollicité, depuis la création du journal en 1997, ce grand professionnel des médias a refusé tout contact. «Un problème d'agenda», nous a indiqué son attachée de presse.


Manifestement, ce problème d'agenda ne l'empêche pas de répondre, par avance, à ce qu'il pense être l'objet de l'article et à caricaturer l'engagement de Marianne contre l'oligopole de la grande distribution. Ainsi «MEL» voudrait faire croire à ses lecteurs qu'il ne veut que du bien aux PME comme aux consommateurs et que l'économie relève de l'amour de son prochain et non du rapport de forces.


Mais avec cette guerre préventive, il engage les hostilités, et offre ainsi un visage moins séduisant, plus brutal, que lorsqu'il fait, à la télé ou à la radio, étalage de sa passion sympathique pour la bande dessinée. Ses salariés ne seront sans doute pas surpris. Ses clients, à coup sûr, gagneraient à mieux le connaître. A samedi !












Marianne et les hypermarchés : même pas la peine de lire…


Depuis sa création, l'hebdomadaire Marianne n'a jamais écrit une seule ligne qui puisse être mise au crédit des hypermarchés. Et certainement pas de mon groupement coopératif. Si les flèches décochées par François Darras, l'éditorialiste, visaient la pomme sur ma tête, il y a belle lurette que je n'en aurais plus (de tête).





Eh oui, Marianne mène une campagne systématique contre les grandes surfaces. Et ce, depuis l'origine. Le saviez-vous ? Cet objectif est même inscrit dans ses statuts fondateurs.





J'en ai récemment reparlé avec Jean-François Kahn, à un moment où il me trouvait quelques vertus (nous parlions littérature sur le plateau de Guillaume Durand) : « Oh, c'était moins une position contre vous et vos pairs qu'une défense du petit commerce et de nos terroirs ! ». En tout cas, François Darras, dans son dernier édito, confirme : « S'il y a un combat qui doit rassembler tous les citoyens et que i[Marianne mène sans relâche depuis sa naissance, c'est bien celui-là : s'opposer de toutes nos forces à ce cancer urbain qui détruit le lien social et tue à petit feu le commerce de proximité. »]i





Au moins n'ai-je plus besoin de lire les articles qui sont consacrés à la distribution, à mon groupe ou à son Breton d'animateur : «Il faudra bien un jour (lui) clouer le bec» dit François Darras en parlant de moi.





Je peux comprendre ce choix, qu'il s'agisse d'un engagement personnel ou même d'un parti pris éditorial. Au moins n'ai-je pas besoin de lire les articles qui sont consacrés à mon groupe ou à ma petite personne (je ne suis pas maso !).





Mais, quitte à toujours forcer le trait, Marianne pourrait faire un effort et éviter de reprendre à son compte les arguments des grandes multinationales. Voilà une alliance bien suspecte. Qu'on en juge.





Après avoir fustigé les marges arrière, l'opacité et la brutalité des relations industrie-commerce, voilà que Marianne s'oppose au retour à la transparence des prix et à la libre négociation des tarifs.


Que dit François Darras cette semaine ? Tout simplement, que le retour à la discussion des prix conduira à la faillite « quelque 10 000 PME de l'agroalimentaire et des centaines de milliers de salariés ». Oui, vous entendez bien l'argument opportuniste : hier, le système était pourri parce qu'il ne profitait pas aux consommateurs et aux PME. Maintenant qu'on veut le réformer, faut pas toucher…





Le sait-il seulement, François Darras, que les entreprises qu'il prétend défendre (Marianne au secours du bon capital, ouah !) discutent librement de leurs prix partout ailleurs en Europe et, même en France, quand il s'agit de vendre au secteur de la restauration, aux collectivités locales ou à l'industrie de transformation. Quand une PME française vend aux distributeurs allemands, italiens ou espagnols, croyez-vous qu'elle discute le prix d'une tête de gondole ou du coût d'accès aux linéaires. Non, bien sûr. On parle de prix, on achète, on n'achète pas, on discute les tarifs.





L'enjeu de la réforme actuelle, c'est l'alignement des pratiques commerciales françaises sur les pratiques européennes. Pourquoi ce qui marche bien ailleurs ne devrait pas fonctionner chez nous. A qui fera-t-on croire qu'il en résulterait dépôts de bilan et licenciements. Foutaises.





Je ne reproche pas à Marianne d'être contre les grandes surfaces. Je lui reproche d'être toujours contre. Hier, contre « les marges arrière qui profitaient aux grandes surfaces ». Aujourd'hui, contre « le retour à la liberté des prix qui ferait le jeu des grandes surfaces ». Hier, contre les prix trop chers, aujourd'hui contre le risque de baisse, etc.





Le poujadisme n'est pas l'apanage de la droite, et Marianne sait cultiver son fonds de commerce. « Etre contre », ça fait aussi vendre du papier !





P.S. : J'apprends que Marianne va publier dans son numéro du 24 mai « un portrait de 4 pages » de ma petite personne. Aie, je sens que ça va être ma fête. Il paraît que, pour ma défense, j'aurai le droit à une petite interview. Genre caution démocratique avant le tribunal révolutionnaire. On parie que je vais passer à la casserole ?


Michel-Edouard Leclerc


Pour lire le blog de Michel Edouard Leclerc cliquez ici




Régis Soubrouillard | 2008-05-21T14:18:00+02:00

La présidence française de l’Union européenne sera aussi une présidence d’image. Du coup, le secrétariat d’Etat aux affaires européennes a choisi de subventionner certains sites, tel nonfiction.fr, particulièrement intéressés par les questions européennes… et globalement pro-européens.


Quand Jouyet subventionne nonfiction.fr


A un peu plus d'un mois du début de la présidence française de l'union européenne, le secrétariat d'Etat aux Affaires européennes a entamé sa campagne de communication pour une Europe « citoyenne, humaine, proche des gens », etc. Celle que l'on promet depuis toujours aux peuples européens... Le très réservé secrétaire d'Etat Jean-Pierre Jouyet se fait ainsi plus présent dans les médias et très pédagogue. Plus discrètement, le ministère verse aussi ponctuellement des subsides aux sites internet qui font de l'Europe et des questions internationales une priorité de leur ligne éditoriale.





Aucun lien rédactionnel avec nonfiction.fr


Créateur de nonfiction.fr, « le portail des livres et des idées », un site de grande qualité qui traite de l'actualité de la pensée et des sciences-humaines, Frédéric Martel ne cache pas avoir obtenu une subvention du secrétariat d'Etat : « Nous souhaitons bâtir un réseau de correspondants bénévoles en Europe à l'occasion de la présidence française pour enrichir les débats sur le site et notre modèle économique fragile nous oblige à demander des subventions à des administrations et des ministères. Nous recevons également des aides du ministère de la Culture, des Affaires étrangères, du Centre national du livre etc. La subvention du secrétariat d'Etat aux Affaires européennes est une aide très ponctuelle. Elle ne me pose aucun problème, au contraire je suis très heureux que ce site soit modestement aidé par ces administrations, c'est significatif pour nous. D'autant que le secrétariat d'Etat n'aura aucun lien rédactionnel avec le site. ».





Une dépendance beaucoup moins dangereuse que celle des éditeurs


La subvention des 5 ministères qui soutiennent le site représentera 25.000 euros en fin d'année sur un budget total d'environ 120.000 euros. Si Frédéric Martel reconnaît qu'il existe un risque potentiel à dépendre de subventions publiques - qui, assure-t-il, ne seront jamais le cœur du modèle économique de nonfiction.fr - il affirme cependant :«Je serais beaucoup plus gêné si nous devenions dépendants des publicités des éditeurs ou des réseaux de diffuseurs par exemple.»





Sensibilité globalement pro-européenne


Pour autant, le secrétariat d'Etat ne donne évidemment pas ses subventions au hasard : moins d'une dizaine de sites en bénéficieront cette année. Sans aller jusqu'à mériter d'être qualifiés de voix de l'Europe ou de prêcheurs de la bonne parole européenne, tous affichent des positions pro européennes, ce que ne conteste pas Frédéric Martel: « Globalement nonfiction est un site pro-européen, mais les sensibilités en interne sont très variables. Personnellement, j'étais très réservé sur Maastricht, le livre de Tony Judt sur l'histoire de l'Europe a été traité par cinq chroniqueurs différents, qui n'ont évidemment pas dit les mêmes choses. Je n'interdirai jamais l'expression de points de vue opposés sur la Turquie, quelles que soient nos subventions ».





Une subtile opération de relations publiques


Pour que les choses soient claires, à l'ouverture des débats sur le site, nonfiction.fr mentionnera par un logo le soutien que lui apporte le secrétariat aux affaires européennes. Si on imagine mal le secrétariat d'Etat prêcher contre sa paroisse et soutenir des médias ouvertement anti-européens, il trouve là une subtile et peu onéreuse opération de relations publiques, du lobbying light fondé sur la fragilité de certains sites.


Si l'on comprend les difficultés - partagées par tous les entrepreneurs du net - de nonfiction.fr à toruver un modèle économique lui permettant de survivre, le choix du partenariat avec une structure d'état l'éloigne quelque peu des principes d'indépendance de la presse. Une association peut tout à fait vivre de subventions. Mais l'on quitte alors le champ de l'information pour celui de l'activité culturelle.




Sylvain Lapoix | 2008-05-21T14:07:00+02:00

Le Figaro, aux anges, annonce une «forte poussée des heures supplémentaires». Alors qu'il y en a moins qu’en décembre 2007. Seul le nombre d’entreprises qui utilisent la mesure a augmenté. Mais qu’importent les chiffres, pourvu qu'il y ait l'ivresse des sommets !


Heures sup' : le Figaro pavoise en une… et se plante


Enfin ! Le Figaro ne se sent plus de joie : les heures sup', ça marche ! Le dernier rapport de l'Agence centrale des organismes de Sécurité sociale signale une nette progression des entreprises utilisant la mesure de défiscalisation des heures supplémentaires : selon cet organisme, en mars dernier, 59% des sociétés de plus de 10 salariés ont déclaré utiliser ce système, contre 38% en octobre 2007. « La France du travail sortirait-elle doucement de la somnolence dans laquelle les 35 heures l'ont plongé, frémit Gaëtan de Capèle dans son édito. En pleine crise du pouvoir d'achat (…) les joies des premières RTT ont singulièrement perdu de leur saveur. » Ah, ce serait tellement beau pour les sarkozystes… si c'était vrai.





20% d'entreprises en plus pour 10% d'heures sup' en moins


Mais il y a un hic que Didier Migaud, président PS de la commission des finances de l'Assemblée, n'a pas manqué de pointer. Les entreprises, si elles sont 20% de plus à avoir déclaré des heures défiscalisées qu'en décembre (51% des plus de 10 salariés) en ont déclaré seulement 156 millions alors que pour le dernier mois de 2007, elles avaient bénéficié de la mesure pour 165 millions d'heures. Autrement dit, 20% d'entreprises en plus ont déclaré 10% d'heures sup' en moins.





Une « stagnation » pour le député socialiste. Un « débat polémique sur les chiffres » selon la journaliste du Figaro qui semble reprendre mot pour mot l'argumentaire de l'enthousiaste secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez dont elle souligne la « conviction. » « Les heures supplémentaires, ça marche aussi bien avec les chiffres que sur le terrain ! », s'est-il exclamé. Voilà une belle leçon de rigueur journalistique : quand les chiffres vous lâchent, il vous reste la foi !







Périco Légasse | 2008-05-21T10:22:00+02:00

Après avoir magnifiquement redressé une dizaine de grandes brasseries parisiennes, la Caisse des dépots serait sur le point de limoger Eric Vigoureux, l'artisan de ce renouveau. Priorité aux profits court terme ?


La Caisse des Dépots décapite ses restaurants


Le groupe de restauration des Frères Blancs, célèbre pour ses usines à bouffe, parmi lesquelles L'Alsace aux Champs-Elysées, le Grand-Café Capucines, Charlot place Clichy, Le Pied de Cochon aux Halles, Jenny à la République, s'était naguère enrichi de quelques enseignes légendaires comme Le Procope, La Lorraine et la Fermette Marboeuf. Rachetée en 2005 à l'initiative de René Maury, président de CDC capital investissement, filiale de la Caisse des Dépôts et Consignation (avec des capitaux issus des banques HSBC et Crédit Agricole), cette chaîne de restauration s'était ensuite amplifiée de quelques adresses réputées, comme le Flora Danica et La Marée. Payé à prix d'or, l'empire partait du bas de l'échelle qualitative et nombre d'amateurs juraient de ne plus y remettre les pieds. Contre toute attente, les financiers de CDC, loin de se contenter d'une simple opération de spéculation financière, décidèrent de redresser l'image du groupe et de jouer la carte gastronomique. En quelques mois, l'incroyable se produisit. Soucieuse d'attirer une clientèle sensible au contenu de l'assiette, quitte à en payer le prix, la direction générale des Frères Blanc se mit à soigner ses cuisines et à encourager ses cuisiniers à tirer leurs performances vers le haut. Politique d'embauche basée sur la compétence, achats de produits de qualité, mise en valeur de chaque établissement, considération pour le client. Le résultat ne se fit pas attendre et les adresses du groupe retrouvèrent santé et prospérité.





Vigoureux viré ?


Les deux cas les plus exemplaires étant ceux du Procope et de La Fermette Marboeuf, devenues en quelques temps des tables où gourmands et gourmets reprennent leurs habitudes dans un cadre magique et historique. Hormis quelques vicissitudes dues à de petites erreurs d'investissement, tout allait pour le mieux et prouvait que même de purs financiers savent faire du profit sans trop malmener l'éthique d'une profession exigeante, difficile et soumise aux aléas socioéconomiques de l'instant. Chapeau, messieurs de CDC !





Hélas, une information tombée hier sur le site de nos confrères Restho-News laisse craindre le pire. René Maury se séparerait de l'artisan de ce succès, de celui qui a su faire revenir une clientèle perdue. Eric Vigoureux semble en effet sur le point d'être remercié pour ses bons et loyaux services. Curieuse stratégie que d'éliminer le faiseur de miracles au moment où la restauration connaît une légère récession. Changement de cap, retour au profit spéculatif, projet de vente du groupe qui impliquerait un besoin de marges sauvages pour augmenter brutalement le chiffre d'affaires ? Nul ne sait, ni ne comprend. René Maury prend en effet le risque de voire se ternir un blason âprement redoré. Les petites économies n'ont jamais le triomphe profitable. Dommage, on avait pris goût de retourner au Procope et la choucroute de Jenny redevenait mangeable… (à suivre).

























Bénédicte Charles | 2008-05-21T08:05:00+02:00

La ministre de la Santé envisage de supprimer les pubs pour les aliments gras ou sucrés à la télé et d'interdire les happy hours dans les bars. Ainsi, nous ne serons plus soumis à la tentation. Amen.


Super Nanny Bachelot contre les forces du Mal


Roselyne Bachelot envisage de supprimer les pubs pour les aliments gras ou sucrés (autant dire tous les aliments industriels) des écrans aux heures où les enfants sont susceptibles de regarder la télé. C'est à dire une bonne partie de la journée. Le but ? Lutter contre l'obésité infantile - actuellement en France, 17,8% des enfants sont en surpoids. Le problème, c'est que la pub pour l'alimentation dans les programmes pour enfants représentait, en 2007, 60 millions d'euros de revenus. Supprimer ces spots entraînerait donc une spectaculaire baisse des recettes publicitaires des chaînes. Pour quel résultat ? On l'ignore.


« Equilibre alimentaire ou équilibre des recettes publicitaires à la télévision : engraisser les enfants ou les chaînes de télévision ? » C'est en ces termes que les auteurs de la pétition réclamant la suppression de pubs alimentaires posent le débat, sur le site la Société française de santé publique.


Médecins, parents d'élèves, enseignants : ils sont déjà plus de 1200 à avoir signé ce texte. « Par définition, la publicité incite à acheter et donc à consommer les produits qu'elle met en scène. Il s'avère que 80 % des publicités télévisuelles, notamment dans les écrans « Jeunesse», concernent des aliments dont la composition ne va pas dans le sens des recommandations nutritionnelles actuelles », peut-on y lire. Et de citer « une étude récente de l'Institut National de la Prévention et de l'Education pour la Santé (INPES) » qui montrait que « 62 % des enfants demandaient à leurs parents d'acheter les produits promus par la publicité TV… et que 91% d'entre eux déclarent obtenir ce qu'ils ont demandé, ce que reconnaissent 62 % des parents. »





Roselyne, que ton nom soit sanctifié


Et voilà. Ce n'est donc pas la pub pour les sucreries et les Mc Do qui fait grossir les enfants, mais l'attitude de leurs parents, qui préfèrent leur acheter des bonbons et des plats industriel pleins d'acides gras plutôt que risquer une grève de la faim à la maison s'ils osent servir des haricots verts au dîner. Alors pourquoi vouloir supprimer la pub ? Pour ne pas soumettre les enfants à la tentation. Pour éviter aux parents cette terrible épreuve : dire non à leur progéniture ! Dans ces conditions, il faut aussi interdire aux gamins l'accès aux supermarchés, où leur flair légendaire leur permet de détecter le rayon sucreries en moins de dix secondes. Et pourquoi ne pas supprimer les spots de promotion pour les jouets - qui présentent le risque de rendre les marmots gâtés pourris. On pourrait aussi créer des institutions spéciales qui prendraient en charge les enfants, comme ça les parents n'auraient plus jamais à leur dire non. Ça existe déjà, d'ailleurs : ça s'appelle la Ddass.


Super Nanny Bachelot ne s'arrête pas au seul cas des enfants et de leurs malheureux parents. Elle entend aussi faire le bien des jeunes adultes. Ainsi le ministère de la Santé réfléchit-il à la possible interdiction de l'Happy Hour. Cette institution anglo-saxonne importée en France il y a quelques années pour relancer la fréquentation des bars en début de soirée grâce à des tarifs réduits sur les boissons alcoolisées entre 18 et 19 heures (et même au delà) est accusée par la Mildt (Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie) de transformer les jeunes en poivrots. Là encore, l'happy hour les soumet à la tentation. Et là encore, plutôt que d'inciter les gens à dire non, à se prendre un peu en main - ce qui est la moindre des choses quand on prétend être assez grand pour fréquenter les bars - on préfère supprimer l'objet de la tentation, quitte à attquer. Et lors du prochain épisode, Super Nanny Bachelot nous délivrera du mal !




Eric Decouty | 2008-05-18T17:34:00+02:00

Surprise : le réquisitoire de l’affaire Clearstream par le procureur Jean-Claude Marin va probablement demander un non lieu général pour Dominique de Villepin.


Le document est sur le bureau de Jean-Claude Marin, le procureur de la République de Paris, depuis une dizaine de jours et n'attend plus que son paraphe pour être transmis aux juges de l'affaire Clearstream, Henri Pons et Jean-Marie d'Huy. « Il est à la signature », confirme-t-on au parquet qui se refuse « pour l'instant » à tout commentaire.. Ce devrait être fait en tout début de semaine.


L'enjeu est d'importance. Le document en question, appelé réquisitoire, est l'analyse faite par le parquet de Paris de l'ensemble du dossier Clearstream et de ses acteurs. Surtout, en conclusion de ce réquisitoire, le procureur de la République demande le renvoi ou non devant le tribunal correctionnel des différents mis en examen…


Dans une affaire qui a pris, un temps, des allures de scandale d'Etat, et dans laquelle Nicolas Sarkozy s'est présenté comme la première victime d'un complot impliquant Dominique de Vilepin qui aurait cherché à lui imputer de faux comptes bancaires à l'étranger, ce réquisitoire est décisif.


Autant dire que sa rédaction entamée il y a plusieurs semaines par les services du parquet du pôle financier de Paris, a été suivie avec la plus grande attention par la Chancellerie. La semaine dernière il était d'ailleurs encore soumis à l'analyse du procureur général, Laurent Lemesle, qui fut au passage le conseiller justice de Jacques Chirac au moment de l'affaire Clearstream… Quoi qu'il en soit, le ministère de la Justice, sollicité par Marianne, nous a fait savoir jeudi dernier « qu'il n'y avait aucune consigne et que le procureur était absolument maître » du réquisitoire. Aucun rebondissement ne devrait donc avoir lieu d'ici la signature.


Et il devrait faire du bruit. Car selon nos informations confirmées de plusieurs sources judiciaires, le procureur Marin va demander le renvoi en correctionnelle de Jean-Louis Gergorin et Imad Lahoud, pour « dénonciation calomnieuse, faux et usage de faux » mais solliciter le non-lieu total pour Dominique de Villepin.


Si au fil du réquistoire le parquet n'épargne guère, l'ancien Premier ministre pour ses « méthodes » dans le dossier Clearstream lorsqu'il était ministre des Affaires étrangères puis ministre de l'Intérieur, s'il souligne également ses « contradictions », il conclut qu'aucun élément matériel n'a été recueilli prouvant qu'il connaissait la fausseté des listings de Clearstream. Or, dans une procédure qui porte essentiellement sur des soupçons de « dénonciation calomnieuse » un délit qui suppose que son auteur n'ignorait pas que ces listings avaient été falsifiés, le parquet estime que Dominique de Villepin ne peut être poursuivi pour « complicité ».


Du même coup en affirmant que l'enquête n'a pas démontré qu'il savait non seulement que les documents de Clearstream était faux mais qu'il ignorait également leur origine, l'accusation fait tomber les trois autres mises en examen dont il fait l'objet : la complicité d'usage de faux, le recel d'abus de confiance et le recel de vol.


En d'autres termes, en s'écartant des polémiques politiques le parquet a voulu se cantonner à une analyse strictement juridique et technique d'un dossier dont l'instruction malgré son retentissement n'a guère apporté de preuves quant aux implications de la plupart des protagonistes. Le procureur Jean-Claude Marin adopte d'ailleurs là une attitude tout à fait conforme à la ligne qui avait été la sienne au cours de l'instruction et qui avait parfois tourné à l'affrontement avec les juges d'instruction et profondément agacé Nicolas Sarkozy…


Pour autant, Jean-Louis Gergorin, qui a transmis les fameux listings bancaires au juge Van Ruymbeke, ne bénéficie pour sa part d'aucune indulgence du parquet. Bien qu'il ait toujours affirmé avoir tout ignoré de la falsification, et déclaré à plusieurs reprises avoir communiqué les documents sur ordre de Dominique de Villepin, il reste considéré comme le premier acteur de la dénonciation calomnieuse.


Quant à l'informaticien Imad Lahoud, les éléments le mettant en cause pour son rôle dans les manipulations des listes de Clearstream sont tels, qu'à ce stade il ne se fait guère d'illusions sur son renvoi devant le tribunal…


Reste à connaître la suite d'une histoire qui est loin d'être à son épilogue. Quatre enjeux majeurs demeurent.


Sur le terrain judiciaire tout d'abord. En premier lieu, ce réquisitoire ne contraint nullement les juges. Henri Pons et Jean-Marie d'Huy peuvent en effet décider, contre l'avis du parquet, de renvoyer Dominique de Villepin devant le tribunal. A l'audience, il appartiendrait alors à ce même parquet de soutenir une accusation à laquelle il ne croit pas…


Seconde inconnue. Quelle attitude va adopter Jean-Louis Gergorin ? L'ancien vice-président d'EADS qui se décrit comme une sorte d'exécutant dans cette affaire apparaît désormais en première ligne face à la cohorte des parties civiles. Nul ne peut affirmer qu'il acceptera ce rôle sans piper mot.


Sur le terrain politique ensuite.


Chacun sait que Nicolas Sarkoy a très longtemps été obnubilé par l'affaire Clearstream. Il le serait d'ailleurs encore. Devant les députés UMP, il y a deux semaines, il serait ainsi revenu à la surprise de beaucoup d'entre-eux sur ce complot dont il dit avoir été l'objet. Président de la République mais toujours partie civile, comment réagira-t-il à un réquisitoire qui résonne, pour lui, comme une défaite ?


Enfin, comment penser que, dans un contexte om renaissent à droite toutes les ambitions, Dominique de Villepin ne va pas profiter d'un non lieu qui l'innocente pour repartir au combat ?


Eric Decouty







K. | 2008-05-18T13:00:00+02:00

Un Mariannaute compare le chef de l'Etat et le grand patron indien. Par K.


Sarkozy se comporte comme tous les patrons voyous :


1. Il est là pour satisfaire ses plus grosses fortunes (cadeau fiscal de 15 milliards d'euros) ; comme Mittal avec ses actionnaires !





2. Il s'augmente de façon éhontée (de 200%) alors que le pouvoir d'achat est en chute libre ; comme n'importe quel patron ( l'ex d'EADS par exemple !)





3. Il fait supporter aux salariés de son entreprise (la fonction publique) la redistribution des bénéfices fiscaux (voir le 1) en faisant organiser par les cadres de son équipe gouvernemental (Fillon, Darcos, Santini, et la suite de la clique !) un vaste plan social : suppression de 40 000 emplois par an ! comme le fait Mittal pour le site de Gandrange !





4. Il s'assoit royalement sur les Droits de l'homme (Kadhafi, La Chine, La Tunisie…) ainsi que beaucoup de patrons en Inde !





5. Il est le roi du racontar, du bobard, du mensonge, de la tromperie, de l'hypocrisie, de la dissimulation, bref, telle Shéhérazade, il nous raconte des contes ( c'est parait-il de la communication ). Il contrôle ce que vont dire les médias en leur donnant un épisode de l'histoire chaque jour (son histoire de divorce en est un modèle lors de la venue de Kadhafi) ! Il fait donc comme Mittal qui a dit que le site de Gandrange ne fermera pas !





Mais Sarkozy a raison de faire cela car, comme la princesse orientale, à force de raconter des fables, on endort la population et ainsi on ne se fait pas couper la tête !







Emmanuel | 2008-05-18T09:03:00+02:00

Suite à l’éditorial de Nicolas Domenach, un Mariannaute s’adresse à François Bayrou en lui apportant soutien et conseils. Par Emmanuel.


Premièrement, le PS est aujourd'hui en décalage complet avec son électorat, le PS n'est qu'un Sarkosysme de gauche, c'est-à-dire bobo plutôt que bling-bling, un parti en état de déculturation avancé qui a définitivement perdu toute substance politique. Chaque intervention d'un leader de ce parti met en évidence cette triste réalité. Cependant l'aile du PS qui fait de l'œil à M. Bayrou est le pire des alliés que l'on puisse imaginer, et M. Bayrou doit être capable, et ce n'est pas facile j'en conviens, de nouer des relations avec la gauche du PS.





Cela semble à priori contradictoire puisque la gauche du PS refuse assez largement le capitalisme financier et la globalisation néo libérale. Ce capitalisme financier et cette globalisation néolibérale qui creusent les inégalités à la mesure de la cupidité de ses dominants, c'est-à-dire de façon gigantesque, et qui affament maintenant une partie de l'humanité par la spéculation après lui avoir hotté son autosuffisance alimentaire. Alors comment donner tort à cette aile gauche du PS ?





Vous devez M. Bayrou puiser dans votre culture chrétienne pour ne pas renoncer à un monde meilleur, pour ne pas vous conformer comme le font les dirigeants du PS et les sarkozystes. Vous devez aussi expliquer à cette gauche du PS que « l'exigence de partage et d'équité » vaut souvent mieux que l'égalité et que ce qui compte c'est la dignité de chacun.





Cela semble doublement contradictoire puisque la gauche du PS refuse catégoriquement l'Europe actuelle. Cette Europe antidémocratique, libre échangiste de façon dogmatique et vidée de toute substance politique elle aussi. Et comment lui donner tort à nouveau, ici encore les faits sont là ? Vous devez M. Bayrou, vous le plus européen de nous tous, porter un projet neuf pour l'Europe, un véritable projet politique alternatif à l'américanisme. Vous devez, et vous savez le faire, réveiller le citoyen qui sommeille en nous, plutôt que de s'adresser systématiquement au consommateur comme le font vos vulgaires concurrents. Pour le reste, cette gauche vous sera acquise.





Deuxièmement,
notre président est parvenu à réunir la droite du centre à l'extrême droite non pas autour de ses idées mais tout simplement parce que la soumission au mâle dominant de la meute est un réflexe naturel à droite. Mais il ne faut pas s'y tromper, l'équilibre de la meute n'a jamais été aussi fragile qu'aujourd'hui. Même si le sarkozysme n'est que partiellement en décalage avec son électorat, il l'est complètement avec les valeurs traditionnelles de la droite et une bonne partie des alliés objectifs en souffre terriblement.





Il y également vos alliés naturels du centre droit qui ont tous quittés le navire au fur et à mesure que le vent tournait. Ne vous inquiétez pas pour ceux-là, ce ne sont pas des aventuriers. Ils ont horreur du gros mauvais temps alors ils préfèrent caboter. Ils ont également horreur du désert, alors plutôt que la traversée, ils préfèrent la pelle et le seau sur la plage. Ils reviendront, ce seront les derniers et M. Bayrou, il vous faudra leur pardonner.





Consulter l'édito de Nicolas Domenach




Pauline Delassus | 2008-05-18T08:24:00+02:00






 

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