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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Philippe Cohen | 2008-04-17T12:38:00+02:00

Apeurés par la polémique autour des Jeux Olympiques, l'ancien Premier ministre et le PDG du groupe LVMH rivalisent de gentillesse à l'égard de l'Empire du Milieu. Qui remportera la palme?


Le gouvernement chinois s'estime agressé depuis le passage mouvementé de la flamme olympique à Paris. Alors la dictature se défend. La chaîne de télévision d'état CCTV a ainsi fait de Jin Jing, une sportive handicapée qui portait la flamme, un martyr chinois. Regardez, ça vaut le détour.


Jing Jing raconte son agression par les manifestants tibétains et et prétend que certains d'entre eux ont été payés 300 euros pour manifester, et davantage s'ils passent à la télévision.





Et pourtant. Malgré cette propagande grossière, Jean-Pierre Raffarin défendait la cause de la Chine chez Jean-Pierre Elkabbach. ce matin jeudi 17 avril. A l'heure où la chaîne CCTV diffuse sa propagande anti-tibétaine et anti-française, où des milliers de blogueurs chinois appellent au boycott des produits français et notamment de Carrefour, l'ineffable Poitevin pourfendait «l'arrogance française» et la nécessité de dialoguer avec la Chine, arguant, contre toutes les leçons du général de Gaulle, que la politique de la chaise vide était «un échec de la diplomatie». La Chine est le gros dada de Jean-Pierre. En 2006, il jouait déjà les Oncle Paul pour expliquer l'Empire du milieu aux Français, intervention rediffusée par Aujourd'hui la Chine (voir la vidéo ci-dessous).














A qui la «Laisse d'or» du meilleur prochinois?



Jean-Pierre Raffarin ne fait d'ailleurs pas que parler : dans quelques jours, il se rendra à Pékin. Il espère recueillir les fruits pour lui-même et sa région de la politique de collaboration et de génuflexion active qu'il mène sans complexe depuis des années.


A sa décharge, il n'est pas le seul : jeudi 17 avril dans le Figaro, Bernard Arnault recommande de «ne pas attaquer la Chine». Le PDG de LVMH ne s'exprime jamais sur aucune question politique ou diplomatique. Mais là, voyez-vous, c'est l'un des tout premiers marchés de sa société qui est en jeu. Cela vaut bien une robe de bure que Bernard Arnault s'est taillée sans barguigner : «La volonté du groupe a toujours été, et demeure, de ne s'impliquer dans aucune cause religieuse ou politique, au Tibet comme ailleurs. (...) Je comprends que la population chinoise soit affectée par les attaques portées contre son pays. (...) La Chine a fait d'immenses progrès depuis vingt ans, tant sur le plan du développement économique que de son ouverture au monde.»


Si, à l'instar d'Acrimed, il fallait décerner une «laisse d'or» prochinoise, le jury - populaire bien sûr - débattrait fort longtemps pour départager Bernard Arnault et Jean-Pierre Raffarin.




Bernard Maris | 2008-04-17T08:10:00+02:00

Une réunion du G8 sur les émissions de gaz à effet de serre pointe encore une fois l'impasse du monde, tiraillé entre la course au profit et l'exigence écologique.


Effet de serre : on patine dans la semoule !


Aujourd'hui se tient à Paris une réunion des principales économies de la planète, à l'initiative des Etats-Unis, pour parler de la réduction des Gaz à effet de serre. On en parle tellement, de cette réduction, que vous allez voir qu'on finira bien par la faire ! Cette réunion se fait à l'initiative des Etats-Unis. Il s'agit de la troisième édition des MEM : les Major Economies Meeting. Ces Majors Economies, ces grandes économies, ce sont les membres du G8, plus les grandes économies émergentes, Inde, Brésil, Chine, Afrique du Sud, Mexique, Corée du Sud et Australie, soit au total 80% des émissions mondiales de gaz à effet de serre (GES). Rappelons que les Etats-Unis restent, mis à part les pays émergents, le dernier pays à ne pas avoir ratifié le protocole de Kyoto.





la contrainte environnementale: une occasion d'innover


Du coté des Etats-Unis, toujours pas d'évolution. Enfin, si. Hier, Monsieur Bush a assigné aux Etats-Unis une limite à la croissance des émissions de GES pour 2025. Il ne s'agit pas du tout d'une réduction, mais d'une limitation. Comment ? en ne faisant rien. En espérant que les progrès techniques permettront à l'économie américaine à partir de 2025 de stabiliser les émissions. Vieil argument libéral : la liberté favorise l'innovation. A cela, on répondra que la contrainte favorise encore plus l'innovation : les meilleurs, dans les nouvelles technologies de l'écologie, sont les Allemands, qui ont pris une longueur d'avance, et ce sont les entreprises allemandes qui font des progrès de productivité pour tenir compte des nouvelles contraintes écologiques à venir.





Une machine folle


Et est-ce qu'il peut y avoir d'autres «contraintes» que la loi ? En économie de marché, il n'y a pas de contraintes mais des prix. Certes, l'envolée du prix du pétrole reste une grande chance pour les émissions de Gaz à effet de serre. Les camionneurs, par exemple, dont on peut apprécier le comportement charmant sur les autoroutes, en sont à réduire d'eux-même leur vitesse pour limiter leur consommation. Le fret ferroviaire, qui était à égalité avec la route dans les années soixante, va faire son retour. Hélas, la hausse du prix du pétrole favorise les biocarburants. Or la production de biocarburants, qui explose véritablement depuis 10 ans, renchérit le prix des céréales, qui à son tour fait exploser l'agriculture productiviste. Au Brésil, la production massive d'éthanol repousse l'élevage vers l'Amazonie, où le défrichement se poursuit de façon accélérée.


On a le sentiment que rien ne peut arrêter la machine folle, et que la réunion de Paris aura produit une fois de plus, du gaz à effet de serre pour rien.





La phrase du jour : Elle est de Jacques Chirac, dans Le Monde d'aujourd'hui, «L'agriculture vivrière doit être protégée, n'ayons pas peur des mots, contre une concurrence débridée des produits d'importation». Venant du pape de l'agriculture productiviste, ça ne manque pas de sel.








Retrouvez « L'autre économie » de Bernard Maris, en direct sur France Inter, du lundi au vendredi à 6h49.




Sylvain Lapoix | 2008-04-17T01:13:00+02:00 | 1 lectures

Entre une direction qui ne jure que par l'individuel et des syndicats bien décidés à obtenir une augmentation générale, le logiciel salarial du leader français du service informatique bug sérieusement…


Chez Capgemini, l'augmentation c'est pour les actionnaires


Quand nous avons appelé le service de presse, on nous a demandé : «quel mouvement social à Capgemini ?» Après une mobilisation les 28 mars et 1er avril dernier, le champion français du service informatique est, selon les syndicats, agité par de rudes négociations. Du point de vue de la direction, les pourparlers sont terminés. «Trois des quatre revendications formulées par l'intersyndicale ont été satisfaites.» Dans le panier, 6 millions d'euros de mesures de rémunération indirecte (ticket-resto, indemnité kilométrique et forfait loisirs Acoss). La quatrième, celle qui porte sur l'augmentation générale des salaires inférieurs à 50 000€ par an (pour un salaire moyen dans le groupe de 39 700€) de 1 500€ n'est pas jugée «réaliste». «La direction se refuse à toute augmentation générale, explique Christophe Gay, responsable Cgt dans l'intersyndicale. Il n'y a pas d'explication : c'est purement idéologique !»




Chez Capgemini, l'augmentation c'est pour les actionnaires


Une méritocratie biaisée ?


La direction assume pleinement sa philosophie : «Capgemini a une politique salariale équilibrée, explique Philippe Tavernier, directeur général adjoint de Sogeti et négociateur pour la direction avec l'intersyndicale. Elle s'appuie sur l'augmentation individuelle, la valorisation de la performance collective au travers de la participation et un engagement sur les minimas salariaux.» Une logique qui semble partagée par la fédération des entreprises de haute technologie Syntec: «La logique de rémunération à la performance est la règle dans notre branche, soutient Anne Vaisbroit, directrice du département social, emploi et formation au Syntec. Dès l'embauche, les collaborateurs connaissent cette spécificité et l'acceptent.» A cet argument s'ajoute la crainte d'un retournement de conjoncture dans ce secteur à plus de 6% de croissance : «Il y a eu des moments euphoriques dans notre branche qui ont connu des lendemains difficiles : il faut être prudent», insiste Philippe Tavernier.





«On veut bien une augmentation individuelle, mais pas que des salariés dont l'efficacité est reconnue ne soient pas augmentés pendant trois ans», insiste une représentante syndicale. De fait, les salariés sont loin de juger le système méritocratique: une augmentation générale de la masse salariale (+2,7% pour 2008) est décidée, après quoi chaque département se voit «allouer» une dotation sur l'augmentation. Une «note» est attribuée a chaque salarié suivant les critères «résultats, compétences et potentiels», qui détermine théoriquement la progression du salaire. «Ce n'est pas parce que c'est une bonne note que vous êtes augmenté, souligne une salariée. La base méritocratique a été pervertie.»




Face à l'argument de la redistribution des 440 millions d'euros de résultats nets 2007 (+13% par rapport à 2006), la direction souligne que «l'intersyndicale parle du pouvoir d'achat en France, pas de celui du groupe : sur les 80 000 collaborateurs, ils ne représentent que 21000 employés.» A cet argument s'ajoute celui de l'intéressement aux résultats de l'entreprise par la prise de participation, amenée de 14 à 19 millions d'euros en 2008. Là encore, une adhérente CGC remarque un biais : «Chez Capgemini consulting, ils sont à un mois de salaire de participation alors que dans l'entité Outsourcing, ils n'ont rien !»





Informaticiens : les anciens rois du pétrole


«Avant 1992, un accord salarial donnait des garanties minimales, explique une représentante syndicale. Après les grèves de 2005, la direction a consenti en 2006 à un rattrapage mais depuis, plus moyen de négocier.» Quand l'intersyndicale a proposé durant les journées de négociation des 7, 8 et 9 avril dernier de substituer une prime à l'augmentation comme sortie de crise, la direction «n'a rien négocié, ni le périmètre, ni le montant : ils ont fait comme si nous n'avions rien proposé !», raconte un des participants aux discussions.





En interne, l'individualisation des situations est poussée à l'extrême : dans les 22 entités du groupe Capgemini (Consulting, Outsourcing, Sogeti, etc.) se combinent trois statuts d'application de la loi de réduction du temps de travail, des barèmes de minima établis par l'accord de branche du Syntec, et des dispositions internes de rattrapage sur certaines catégories de bas salaires.





Une mosaïque illisible où personne ne sait combien est payé son voisin et où il est difficile de lever les mécontents : la grève du 1er avril a mobilisé, selon les syndicats, 1 700 à 1 800 employés sur les 20 000 que compte le groupe en France. «Si on avait été dans l'industrie, on se serait foutu de notre gueule !», plaisante un syndicaliste de longue date. Pour certains, on est déjà dans l'industrie : objectifs de productivité, poste de travail impersonnel, aucune communication entre collaborateur sauf par e-mail. «Il y a vingt ans, les informaticiens étaient des rois, se souvient Christophe Gay de la Cgt. Aujourd'hui, leurs salaires dégringolent.» La suite du conflit se résume pour l'intersyndicale à deux options : soit le maintien de la direction sur ses positions mènera au durcissement et à la grève, soit viendra une solution miracle. Le fatalisme semble cependant primer chez les syndicalistes : «Vous savez, chez nous, les solutions miracles…»




Régis Soubrouillard | 2008-04-17T01:09:00+02:00

Troublé par la montée en puissance d'Internet qui serait le démon de la terre journalistique, Jean-Pierre Elkabbach a décidé de créer à Europe 1 un comité d’éthique. A croire qu’avant sa Révélation, le journalisme était immaculé.


Elkabbach joue les M. Propre du Net...


Journaliste, éditorialiste et intervieweur depuis plus de 40 ans, il aura fallu attendre Internet pour que Jean-Pierre Elkabbach se pose des questions sur la pratique journalistique.


C'est en tout cas le sentiment qui domine après la lecture de son instructive interview donnée au journal La Croix la semaine dernière, dans laquelle il annonce la création d'un comité d'éthique au sein de la station.


Si le patron d'Europe 1 délimite avec pertinence les problèmes qu'Internet «pose à notre métier» : immédiateté, dictature de l'émotion, peopolisation, absolutisme de la rumeur, il s'emballe en les qualifiant «d'inédits». Car les nouvelles technologies n'ont fait qu'accélérer un mouvement qui les précédait et auquel aucun type de média n'échappait véritablement. Une «information» diffusée sur Internet n'est par nature ni plus fausse, ni plus authentique qu'une autre. C'est la masse de ces informations qui oblige à un tri plus attentif.





People : pas de ça chez Elkabbach


Elkabbach dénonce en vrac la peopolisation, les «coups», les ragots et s'exonère de toutes ces dérives. Quelques clics, le temps de passer sur le blog de Jean Marc Morandini, présentateur du « 11-14 » d'Europe, souvent bien informé lorsqu'il s'agit de l'actualité des personnalités de la télévision mais pas complètement en phase avec la ligne Elkabbach, suffisent pour le vérifier : «Flavie Flament seins nus dans Gala : les images !» ; «Estelle et Arthur divorcent» ; «Exclu : Cindy Sander ne sera pas à Baltard», etc. On se souvient pourtant que le patron d'Europe 1 avait exigé -sans succès- le rapatriement du blog de Morandini sur le site d'Europe 1.





Douillet : la voix de la vérité


L'ancien président de France Télévisions s'en prend particulièrement à Bakchich.info , expliquant qu'Europe 1 s'est laissé abuser par le site sur la question des «touristes fiscaux au Liechtenstein» qui mettait notamment en cause David Douillet.


«Ce dernier nous a appelés pour exprimer son indignation» explique le roublard Elkabbach «Nous l'avons invité pour se défendre dans le magazine de Guillaume Durand. Si nous avions pris le temps de vérifier cette information, nous n'aurions pas été dans ce cas de figure». Certes, mais il est peu d'exemples de personnalités –et encore moins de notables- venant spontanément reconnaître leurs fautes. Pour Elkabbach, une indignation sur Europe 1 vaut donc blanchiment.


Pourtant rien ne justifie, a priori, de considérer la parole de David Douillet –ni celle de Bakchich ou autres…- comme une vérité de fait.


Contactée, la rédaction de Bakchich maintient ses informations et affirme être en mesure de fournir dans les jours qui viennent le document qui viendra les étayer.





Lagardère : connais pas…


Jean-Pierre Elkabbach revient également sur ses relations avec Arnaud Lagardère : «il ne se mêle jamais de nos histoires» assure l'intervieweur en chef des matinales de la station, pour finir emphatique «La crédibilité d'une rédaction se mesure à sa capacité à résister à toutes les formes d'influences extérieures qui s'exercent sur elle. On doit toujours être dans la pluralité, dans le monde des vérités et non de la Vérité, dans le doute, et, comme le disait François Mauriac, «ne jamais être ni dans la meute ni à la tête de la meute».





Et pourtant…


Serait-ce faire insulte à Jean-Pierre Elkabbach que de rappeler l'éviction d'Alain Genestar de Paris Match après la publication de photos de Cécilia Sarkozy et Richard Attias, le passage à la trappe du papier du Journal du Dimanche révélant que Cécilia n'était pas allée voter lors du second tour de l'élection présidentielle, l'information du Canard Enchaîné qui affirmait en 2006 que le patron d'Europe 1 avait demandé conseil au candidat Sarkozy pour le recrutement d'un journaliste chargé de suivre l'UMP ou plus simplement la «ligne» politique de la station lors de l'élection présidentielle ? Sans parler de diverses bricoles, comme l'invitation dans son émission sur Public Sénat, dont il est directeur, de Pierre Leroy, secrétaire général du groupe Lagardère pour présenter sa collection de livres. Et puis, est-il bienvenu, le soir même de la mort de Thierry Gilardi d'annoncer comme le rapporte l'Express qu'il «avait envisagé de le faire venir pour diriger le service des sports et la radio Europe 1 Sport qu'on va lancer dans les semaines qui viennent, mais il ne le savait pas». Pas mal comme effet de manche.





Ethique, ethique et toc…


Encore plus étonnant, le comité d'éthique que présidera Benoit Duquesne, directeur de la rédaction d'Europe 1 et présentateur de «Complément d'enquête» sur France 2, a déjà tout prêt son ordre de mission : «L'enjeu est de ne plus se laisser détourner par les querelles de caniveau ou les vrais-faux scoops, des sujets importants comme le Darfour, la mondialisation, l'agroalimentaire, l'espace, les droits de l'homme, le Tibet…». Ce qu'oublient de faire chaque matin Morandini et chaque soir Guillaume Durand. Mais le JPE, soucieux tout à coup des questions d'éthique, est aussi un patron de médias très préoccupé par ses chiffres d'audience. Dur métier...




Anna Borrel | 2008-04-17T01:08:00+02:00

Toute les personnalités politiques barbotent dans le Web 2.0 depuis des lustres. Toutes ? Non. A croire que le Premier secrétaire socialiste faisait de la résistance. Il vient de rendre les armes. En route pour 2012.


Il dira encore peut-être qu'il n'est pas parti pour 2012, mais bon… il vient quand même d'ouvrir son blog. Quatre ans avant la prochaine élection présidentielle, mais quatre ans après les pionniers, tels Alain Juppé ou Jean-Luc Mélenchon, alors que la plupart des personnalités politiques ont même fermé le leur au profit de profils facebook, le premier secrétaire du PS s'invite sur la Toile. Avec en plus un petit côté Web 2.0, qui n'est pas sans rappeler certains forums participatifs... toute ressemblance avec un appel aux idées des militants est sûrement fortuite. En témoigne la vidéo qui orne le site :

















Attention, ne le cherchez pas encore dans Google, le blog n'est pas encore référencé correctement et vous risqueriez de tomber sur une bizarrerie du Web comme fhollande.net, vous proposant divers services pour adultes exclusivement. La peinture du site du Premier secrétaire est encore fraîche, il n'est pas encore meublé, mais on peut déjà observer l'originalité de sa charte graphique: on n'y trouvera rien de rose, pas plus la fleur que la couleur. A l'inverse du nouveau site de Ségolène Royal, qui copie la charte du site du PS, le blog de François Hollande s'affiche très perso. Qui a dit qu'il fallait que la guerre des égos cesse au PS ? En tout cas, amateurs de Bisounours ou pas, il «vous attend»! :))




Sylvain Lapoix | 2008-04-17T01:03:00+02:00

A l'Assemblée, Roselyne Bachelot l'a juré : jamais elle n'a évoqué la prise en charge des dépenses d'optique par les mutuelles... et les auditeurs du Grand Jury RTL-LCI-Le Figaro sont tous des sourdingues !


Remboursement des lunettes : offrez d'abord un sonotone à Roselyne Bachelot !


«Je n'ai jamais tenu ces propos ! Et je vous demande de regarder le verbatim de cette émission avant de proférer de telles inexactitudes. Non, non et non !» Hier, lors des questions d'actualité à l'Assemblée nationale, la ministre de la Santé l'a martelé, clamé, crié : elle n'a jamais évoqué le déremboursement des lunettes par la Sécu et leur prise en charge par les mutuelles, ce sont les journalistes du Grand Jury RTL qui ont tout inventé. Quant aux auditeurs de l'émission, diffusée dimanche dernier, ils sont victimes d'une hallucination auditive collective. Mais puisque Roselyne Bachelot a demandé qu'on regarde le verbatim, on a suivi son conseil. Le voici (et en bas de cet article, le son) :





«Pierre-Luc Séguillon (LCI) : Est-ce que certains secteurs de santé, comme l'optique, doivent passer uniquement à la complémentaire ?





Roselyne Bachelot : La question est posée, d'autant que quand on regarde l'évolution du chiffre d'affaires, des marges bénéficiaires des organismes complémentaires, on constate que les cotisations sociales, les cotisations qui paient les organismes complémentaires, ont certes augmenté de 30% dans les dix dernières années, mais que dans les quatre ans qui viennent de s'écouler la marge bénéficiaire de ces organismes complémentaires est passée de 12 à 23%.»







Pourquoi Roselyne Bachelot nie-t-elle l'évidence ? Peut-être pour faire comme ses collègues du gouvernement, qui passent leur temps à lancer des ballons d'essai - qui en évoquant une TVA sociale, qui en parlant d'un éventuel maroquin pour Claude Allègre, etc - histoire de voir comment l'opinion accueillera leurs suggestions. Les Français n'ont pas l'air d'accord ? Pas grave : on efface tout, en accusant de préférence les journalistes d'avoir raconté n'importe quoi.





Mais Roselyne Bachelot aurait dû savoir que la méthode du «off the records» fonctionne nettement moins bien quand il s'agit d'une interview en direct à la radio.




Anna Borrel | 2008-04-16T17:08:00+02:00

Tum Sally, passé maître dans l'art du RnB anti-Sarkozy, se révèle avec « J'ai changé». Fini le bling-bling, le Karcher et les Jets... Place aux textes ciselés pour mélodie d'actualité.


Tum Sally - J'ai changé sélectionné dans Musique et Clips





Nicolas Domenach | 2008-04-16T16:37:00+02:00

Avec i>Télé, la chronique de Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.


« Darcos, t'es foutu… »


Les dirigeants de la majorité sont inquiets. Et pour cause : il y avait, hier, dans les rues de Paris, du monde, beaucoup de monde, du beau monde, des jeunes, des très jeunes. Des enseignants et des parents aussi, mais surtout beaucoup, beaucoup, beaucoup de jeunes. Et ça c'est un problème, un gros problème pour les sarkozystes qui redoutent qu'il y en ait encore davantage demain. Car l'offensive médiatique de Xavier Darcos n'y a rien fait. Sa dénonciation sur tous les fenestrons télévisuels de «la manipulation» des jeunes par les professeurs n'a en rien entamé la mobilisation des collégiens et lycéens contre la diminution du nombre de postes et la réforme du bac professionnel. A écouter les chants et les slogans, à suivre ces cortèges juvéniles débordant d'énergie et d'envie d'en découdre, de vaincre, de décrocher une victoire sur le pouvoir comme leurs grands frères, comme leurs pères, on peut douter de l'essoufflement souhaité par le ministère de l'Education.


Le gouvernement a raison de se faire du souci. D'abord parce que son argumentation ne prend pas. Pourtant, il y aurait eu quelques raisons de plaider qu'en dépit d'une amélioration de l'encadrement professoral ces dernières années la situation des élèves ne s'était pas grandement améliorée. Il y avait effectivement à repenser la qualité et les performances du système éducatif. Mais c'est d'abord la logique comptable qui a paru prévaloir. Et ce sont pour commencer les lycées de banlieue, déjà en difficulté, qui ont semblé les premiers à faire les frais, très frais, des suppressions de postes. Manque de respect, atteinte à l'esprit de justice… alors que l'école est pour eux le moyen, le dernier moyen de s'en sortir, d'échapper à la relégation banlieusarde, voilà que l'administration paraissait vouloir le mettre encore plus à mal. «Touche pas à mon ascenseur social» - fût-il déglingué -, voilà le mot d'ordre qui a précipité des foules si nombreuses sur le pavé.


Quand le dentifrice est sorti du tube, il est difficile de l'y faire rentrer. Même avec l'aide des vacances scolaires, les collégiens et lycéens ne retourneront pas en classe facilement. D'ailleurs, les dates de manif ont déjà été fixées pour mai, avec le renfort des syndicats des profs et des associations de parents. Il faudra bien que Darcos prenne une initiative, évolue encore davantage. Déjà, il a abandonné la posture marmoréenne – «je ne cèderai pas» - pour une ébauche de dialogue, mais qui prélude à quelles ouvertures ? A quels reculs ? Un Grenelle de l'éducation demain ?


Dans les partis, chacun, à droite comme à gauche, garde en mémoire les camouflets que les écoliers, lycéens, étudiants, enseignants ont infligés aux pouvoirs en place. Aux pouvoirs de droite, mais pas seulement, puisque, après la loi Devaquet en 1986, Jospin, ministre de l'Education, avait dû lui-même reculer en 1990, puis ce fut la débâcle du CIP du Premier ministre Edouard Balladur, en 1994 et, ensuite, en 1999, l'échec de Claude Allègre alors cornac du mammouth qui le piétinait. Mais les députés UMP ont gardé en mémoire plus vive encore le retrait, la retraite générale de la loi Fillon sur le bac puis la bérézina du CPE. Alors tiendra ? Tiendra pas ?


Le Premier ministre a juré, après son humiliation passée d'ex-ministre de l'Education désavoué par le président Chirac, qu'on ne l'y reprendrait plus. «Je tiendrai, répète Fillon, et je soutiendrai Darcos». Mais faut-il rappeler que celui qui lâcha très vite lors de manifs contre le CPE, ce fut le ministre de l'Intérieur de l'époque et président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, aujourd'hui chef de l'Etat ? Ce fut lui qui négocia aussi le retrait du CIP sous le gouvernement Balladur. Le président sait faire preuve de souplesse élastique, mais il doit aussi tenir compte de sa majorité de droite qui, elle, ne veut plus de retraite à la Chirac dès qu'il y a deux poussettes, trois landaus, quatre rollers et cinq vélos dans la rue.


Ces élus conservateurs aussi veulent «liquider l'esprit de 68», se venger de cette humiliation passée. Pourtant, que de différences avec «le joli mois de mai». Les manifestants d'aujourd'hui n'enlèvent pas les pavés pour découvrir la plage. Ils ne veulent surtout pas y rester, à la rue. Ils réclament plus de profs, alors que les soixante-huitards contestaient radicalement l'autorité au point d'écrire sur les murs «ne dites plus bonjour monsieur le professeur, dites crève salope…». Aujourd'hui, il n'est de rouge que le tapis que les élèves déroulent aux enseignants sous leurs pieds.


Pourtant, il y a quand même des points communs. La preuve, et ce n'est pas un hasard, la sortie, aujourd'hui, du film de Martin Scorsese sur les Stones. Et cette chanson qui fait à nouveau un malheur, en particulier chez les plus jeunes : «I can't get no satisfaction».







Bénédicte Charles | 2008-04-16T14:32:00+02:00

Le copinage? C'est out ! Le directeur de L'Express préfère pratiquer l'autopromo. Ça tombe bien : il est super fan de ses propres films.


«Christophe Barbier ? J'adore!», par Christophe Barbier


Le dernier numéro de l'Express promet de lever le voile sur «Les derniers secrets de l'Occupation» dans un bon et grand dossier de 14 pages où rien n'est oublié. A commencer par le rôle de François Mitterrand sous Vichy, auquel France 2 consacrera une soirée spéciale le 22 avril prochain, en diffusant le très attendu film de Serge Moati, «Mitterrand à Vichy», et «Le Choc d'une révélation», le documentaire de Hugues Nancy sur les conséquences de la publication, en 1994, du livre de pierre Péan «Une jeunesse française». L'Express annonce donc la «spéciale» de France 2, et c'est son directeur, Christophe Barbier, qui prend la plume pour dire tout le bien qu'il pense du docu-fiction de Serge Moati, qui «éclaire la mue psychologique de «François»». Quant à l'acteur Mathieu Bisson, qui y tient le rôle-titre, il est «circonspect et vorace» et «compose un Mitterrand encore ductile». Bref, «Mitterrand à Vichy» est un bien bon film, nous assure Barbier. Et il sait de quoi il parle : il en est le co-scénariste. Mais ça, il oublie de le dire. La modestie, sans doute.




Bénédicte Charles | 2008-04-16T13:59:00+02:00

L'ancien procureur du tribunal pénal international avait droit de cité dans toute la presse lorsqu'elle s'en prenait aux Serbes. Mais aujourd'hui qu'elle accuse les dirigeants de l'UCK de graves crimes de guerre, silence !


Carla Del Ponte boycottée par ses anciens amis


Ambassadrice de Suisse en Argentine depuis trois mois, ancien procureur du tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, Carla Del Ponte vient de publier un pavé de 400 pages intitulé «La Chasse. Moi et les criminels de guerre» (titre en italien : «La Caccia», la chasse) disponible, pour l'heure, uniquement en langue italienne et dans lequel elle raconte ses huit années passées à La Haye. Surtout, elle revient sur une enquête du TPI qui n'a jamais pu déboucher, faute de preuves recevables : celle qui portait sur la supposée existence de cliniques clandestines en Albanie, à la fin de la guerre du Kosovo. Des prisonniers de guerre serbes et non albanais y auraient été charcutés par des chirurgiens dans le but de leur prélever des organes. Une fois vidés de leur précieux reins et autres, ces prisonniers auraient été abattus. Mais pour Carla Del Ponte, le conditionnel est superflu : elle est persuadée que ces cliniques ont bel et bien existé. Les faits se seraient déroulés durant l'été 1999. «Des chirurgiens prélevaient leurs organes, affirme-t-elle dans son livre, écrit en collaboration avec le reporter du New York Times Chuck Sutedic. […] Ces organes étaient ensuite envoyés depuis l'aéroport de Tirana vers des cliniques à l'étranger pour être implantés sur des patients qui payaient […] Les victimes privées d'un rein étaient de nouveau enfermées dans une baraque jusqu'au moment où elles étaient tuées pour d'autres organes».





Les ex-dirigeants de l'UCK seraient impliqués dans un monstrueux trafic d'organes



Des révélations qui ont de quoi étonner venant de Carla Del Ponte, qui s'est toujours montrée aussi féroce avec les Serbes qu'indulgente avec les Albanais. Mais il y a plus grave encore : selon l'ancien procureur, «les dirigeants d'un niveau intermédiaire et élevé de l'UCK (l'Armée de libération du Kosovo, Ndlr) étaient au courant et étaient impliqués de manière active dans la contrebande des organes». Or, les deux dirigeants de l'UCK à ce moment là étaient Agim Ceku, Premier ministre du Kosovo de mars 2006 à janvier 2008, et Hashim Thaçi, actuel Premier ministre. Bref, l'ouvrage de Carla Del Ponte, c'est de la bombe. De fait, soit elle délire, et dans ce cas il y a de quoi se poser des questions sur ses huit années de «chasse» au criminel serbe, soit elle dit vrai et le Kosovo est dirigé depuis deux ans par les complices actifs de graves crimes de guerre.


Pourtant, curieusement, l'affaire ne trouve que peu d'écho dans les médias français. La plupart se sont contentés de mentionner le fait que la Suisse a renvoyé aussi sec son ambassadrice à Buenos Aires, en lui interdisant de faire la promotion de son livre, jugé incompatible avec ses nouvelles fonctions. Mais sur le fond, rien ou presque. Est-ce parce que nos confrères jugent la situation au Kosovo suffisamment explosive pour ne pas en rajouter en donnant du grain à moudre aux Serbes ? Ou bien sont-ils gênés par les révélations de Carla Del Ponte ? Car l'ex procureur ne fait, finalement, que corroborer ce que beaucoup savaient - l'UCK avait des pratiques barbares - mais ont choisi de passer sous silence parce que dans tout conflit, il faut un méchant et un gentil. Et que le gentil, en l'occurrence, devait être, ne pouvait être que le Kosovo…












 

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