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Blog: Marianne2.fr | le site de l'hebdomadaire Marianne

«Le goût de la vérité n'empêche pas de prendre parti» (Albert Camus) | URL | Flux
Date :: 23/3/2012 12:00:02 (Mettre à jour)

Bernard Maris | 2008-02-01T07:07:00+01:00

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain.


Comment les banques gagnent leur vie, ou plutôt la nôtre


Quel genre de valeur crée la Société Générale ? Autrement dit quels services rend-elle à la collectivité ? Oublions le « petit » trader qui prenait des positions élevées pour compenser par la masse engagée la faiblesse des profits réalisés sur les marchés dérivés d'actions. Sans Jérôme K., et sans ses «déboires» sur le marché des crédits immobiliers, la Société générale aurait dégagé 7 milliards d'euros de profits pour 2007, soit, eu égard à son actif, quelque chose comme 14% (7 divisé par 50) de taux de profit net. On n'est pas loin du fameux « 15% » mythique de rendement exigé en amont par les fonds d'investissement sur les entreprises. On remarquera que la BNP fait le même taux de profit, ce qui donne une idée de l'absence de concurrence et du partage d'un marché captif entre les deux monstres ! En fait, les banques engagent ce qu'elles gagnent par la petite gestion ordinaire et discrète sur les ménages (frais de tenue de compte, un euro par ci un euro par là etc.) sur les marchés spéculatifs, et doublent leurs profits en jouant sur le marché du risque, marché en expansion puisque toutes arrivent à faire leur beurre simultanément.





Pour que tout le monde gagne, il faut que la taille du gâteau augmente, autrement dit que le marché soit en croissance. Autrement dit le marché du crédit est en croissance, mais ça c'est la vie du capitalisme même ; et le marché du risque est en croissance !


Ce qui veut dire qu'in fine les banques font payer des primes d'assurance aux ménages (c'est ça, le marché du risque) qui n'ont rien demandé. Dans un monde où le taux de croissance est de 4% et l'inflation de 3, un taux de profit normal est de 7%. De là à dire que les banques ont organisé un marché parasitaire du risque qui leur permet de capter 8% de la valeur créée par l'économie réelle, une question que l'on peut se poser. Preuve que le marché du risque est largement parasitaire de l'économie réelle. Autrefois, il existait un marché du risque pour le franc face au mark, qui a disparu, et tout le monde ne s'en porte que mieux. Certes, il faut bien un marché d'assurance de l'euro face au dollar. Mais pourquoi un marché du risque sur actions ? En quoi le commun des mortels et des entreprises doivent-ils spéculer sur les marchés d'actions ? IL ne s'agit d'ailleurs même pas d'actions mais d'indices boursiers ! La croissance des marchés dérivés est-elle de la vraie croissance ? Je n'en suis pas sûr.





Le dicton du jour : «Si ton crédit t'empêche de dormir, dis à ton créancier que tu ne pourras le rembourser, c'est lui qui n'en dormira plus.»








Retrouvez « L'autre économie » de Bernard Maris, en direct sur France Inter, du lundi au vendredi à 6h49.




Sylvain Lapoix | 2008-02-01T01:38:00+01:00

Le décret de Xavier Bertrand qui instaure une rémunération des stages de plus de trois mois n'est que l'application de la loi pour l'Egalité des chances de Villepin.


Stages : Bertrand copie Villepin


Carton plein ! Le décret que présente vendredi 1er février le ministre du Travail Xavier Bertrand fait déjà fulminer les syndicats étudiants, le Mouvement des jeunes socialistes et le collectif Génération précaire : les stages seront désormais encadrés par un contrat (inscrit dans un registre par entreprise pour éviter les abus) avec une indemnité minimum d'un tiers du Smic par mois exonéré de charges sociales pour les stages de plus de trois mois.


Plus préoccupant encore pour Xavier Bertrand, une association de jeunes entrepreneurs libéraux, Croissance Plus, par la voix, très courroucée, de son président Geoffroy Roux de Bézieux, a manifesté bruyamment son insatisfaction, évoquant des « mesures a minima » et de « mauvais signal » au moment où le pouvoir d'achat devient le problème numéro un des salariés. Interrogé par Marianne2, le Président de Croissance Plus affirme que la question des stages est «un enjeu d'image fondamental pour les entreprises de ce pays.»





Selon le ministre, cela change « considérablement les choses » pour les stagiaires. A croire qu'il n'a pas été très curieux des antécédents du dossier : hormis le registre des stages par entreprise, toutes les mesures étaient déjà dans l'article 9 de la loi pour l'Egalité des chances présentée par Dominique de Villepin, le 31 mars 2006, à l'issue des manifestations anti-CPE. Le Premier ministre était même revenu sur la question lors de sa conférence emploi-revenu, le 14 décembre 2006. Si le montant n'était pas précisément mentionné (il prévoyait un accord par branche sur la question), Villepin avait évoqué à de nombreuses reprises les 30% entérinés aujourd'hui.




Forfait 30% du Smic et multiplication des stages de 3 mois


Le texte que s'apprête à présenter Xavier Bertrand, et qui rentrera en vigueur dès qu'il sera voté, ne serait qu'un bête décret d'application s'il ne contenait pas deux effets de seuil pervers.


1. Ne seront rémunérés que les stages de PLUS de trois mois. Autrement dit, tout stage durant trois mois et un jour tombera sous le coup du décret : un bel encouragement à signer à la pelle des conventions de stage n'excédant pas la durée légale. Qui plus est, cette obligation pourrait tenter ceux qui trouvent déjà excessif de payer les stages de moins de trois mois. Une belle mine de main d'œuvre gratis en somme !


2. L'indemnité d'un montant minimum de 30% du Smic est exonérée de charges sociales à hauteur de… 30% du Smic ! Passé ce stade, l'employeur sera prié de cotisé pour le stagiaire comme pour n'importe quel employé. C'est ce qu'on appelle une « clause dissuasive. »


Selon nos informations, le Medef est intervenu directement à Matignon pour faire prévaloir la solution la plus « économique » pour les entreprises. Le syndicat patronal refuse notamment que les entreprises soient contraintes de rémunérer les 440 000 stagiaires de DUT et BTS dont le cursus comprend un stage obligatoire de dix semaines.










Stages : Bertrand copie Villepin


« Voilà le fruit de deux ans et demi de lutte : un décret à minima, » se désole Julien de Génération précaire. Le collectif qui demandait 50% du Smic dès le premier jour pour tous les stages et une cotisation salariale normale dès le premier euro a vu ses propositions effacées d'un trait de plume. Etrange coïncidence, les mesures qui subsistent sont tout à fait conforme aux exigences d'un des participants aux tables du « Comité des stages » : le Medef !





« Il avait été proposé d'exonérer l'indemnisation jusqu'à 50% du Smic mais les représentants des patrons ont soutenu qu'il n'y aurait plus une convention de stage qui serait signée, alors ça a été retiré, » raconte un syndicaliste présent lors des négociations. « Au final, tout ce qui est dans le décret était plus ou moins rentré dans les usages, à part le registre dans les entreprises, récapitule Julien. Le texte entérine la norme mais il ne change rien. » Sauf l'image de réformateur de Xavier Bertrand, qui en a profité pour écraser Valérie Pécresse sur ce dossier, un peu comme Sarkozy avait éclipsé son collègue Luc Ferry en 2006. Tout ça pour ça...





Artcile actualisé le 1° février à 13h.




Jean-François Probst | 2008-02-01T00:07:00+01:00

Par Jean-François Probst, consultant et auteur du livre Les dames du président. Ca y est, le goûter d'anniversaire est passé, Carla a chanté. Sarkozy va donc désormais pouvoir penser à son gouvernement et son entourage, qui ne compte pas que des cadeaux.


Happy birthday Mister Président


Nous sommes bien loin de Marilyn, sérieusement à l'ouest, susurrant son « happy birthday » au président John F. Kennedy, devant un tout-Washington DC réuni pour fêter l'anniversaire du big boss des enfants de l'oncle Sam. Nous sommes tout simplement à Paris, dans le XVIème arrondissement, et la chanteuse italienne murmure quelques canzonettes pour l'entrée dans sa 54ème année du Président qu'ont choisi 53% des français.


Même si les vieux et beaucoup de jeunes gens commencent à regretter amèrement le choix qu' ils ont fait il y a bientôt neuf mois, Hortefeux (le « nice brice », cassé par Cécilia), Jacquouille Clavier, Balkany et Balkanette tiennent à souffler avec Johnny les bougies du gâteau de leur petit pote Nicolas. Cinq grosses bougies et quelques... comme les 5,4 milliards d'euros que la Générale de Bouton, Citerne et young golden-boy Jérôme Kerviel, a fait perdre à ses salariés, à ses actionnaires et à ses braves clients... Un vrai coup de pouce, comme l'annonce la pub, à la croissance, au pouvoir d'achat, et au bonheur que les Françaises et les Français retirent de moins en moins de l'agitation sarkozienne.


Rachida Dati a fini d'intriguer Moscovici, les juges, Albin Chalandon, Simone Veil , les avocats, LVMH et Véolia environnement... Néanmoins, la Garde des Sceaux agace de plus en plus les parlementaires, et particulièrement les sénateurs juristes qui ne prisent pas du tout l'appétence de Madame la ministre de la Justice pour la rétroactivité.


Bon anniversaire, nos voeux les plus sincères, mais le Kaiser Sarkozy n'est pas sorti de l'auberge, en tirant le char improbable, tiré dans les banlieues par Christine Boutin et Fadela Amara, sous le même joug: y'a de la rumba dans l'air! Heureusement que le gaullo-gallois François Fillon passe son temps à recadrer les mêlées, les emmêlements et les démêlés entre toutes ces dames. Le plus difficile, c'est bien sûr pour le chef du gouvernement de gérer les embrouillaminis entre Christine Lagarde et la croissance, mais surtout entre Dame Lagarde et le Sieur Guaino : celui-là, en effet est carrément capable,comme aurait dit Jacque Chirac, de « faire péter tous les emmerdromètres à la fois ».


Sarkozy, avec un ami comme Henri, conseiller très spécial, t'as pas besoin d'ennemis.




Régis Soubrouillard | 2008-02-01T00:05:00+01:00

Depuis 7 ans, RMC a fait son trou dans le paysage radiophonique, au point que les indéboulonnables stations généralistes commencent à vaciller sur leur trône. Décryptage.


Populiste ou pas, RMC est la radio qui monte


C'était l'été, après des années de hausse continue, RMC avait connu un très relatif tassement de ses audiences autour de 5,1%. Ses concurrents voyaient peut-être enfin poindre le bout du tunnel. De cette irrésistible ascension, ils n'en pouvaient mais…


Peine perdue, la dernière étude médiamétrie sonna comme un coup de grâce. En un an, feu Radio Monte Carlo, la sympathique, négligeable et inoffensive radio du sud à l'accent chantant avait encore gagné 600.000 auditeurs à 6,1% d'audience cumulée. C'était l'hiver, la fin des espoirs.


Avec cette étude, RMC enregistrait son 26ème sondage consécutif à la hausse. « Je considère que nous sommes toujours en rattrapage » explique sans fard Franck Lanoux, le directeur général de la station, « dans les dix ans qui viennent, RMC doit rejoindre les radios de tête, nous pouvons encore doubler notre audience. D'autant que nous sommes très en retard en ce qui concerne le développement de notre réseau. Aujourd'hui, dans plusieurs régions nous n'émettons toujours pas. A réseau équivalent, nous sommes déjà au niveau de France Inter ».





Il y a peu, l'affirmation aurait pu faire sourire. Aujourd'hui, la question se pose : « où s'arrêteront-ils ? » Alain Weill, le PDG du groupe NextRadioTv paraît ne pas douter une seconde de ses recettes : « Notre offre est très claire dans le paysage radio et elle fonctionne bien. Nous sommes les seuls à avoir une double fonction : une partie opinion jusqu'à 14h et du sport l'après-midi. Nous appliquons toujours la même règle. Nous essayons d'avoir une offre innovante, un contenu de bonne qualité, qui nous permet de nous démarquer des autres » expliquait-il récemment sur le site nouvelobs.com.





Un mix marketing à l'efficacité redoutable


C'est à un véritable retournement de situation qu'ont dû s'atteler les équipes de la station : un réseau pauvre, une audience culminant à 2%, un positionnement difficilement identifiable et une antenne largement régionalisée. La partie n'était pas gagnée d'avance : « nous avions une réforme complète à faire, refaire ce que faisaient les autres n'avait aucun sens, il fallait imposer une nouvelle stratégie éditoriale basée sur l'interactivité. Même si nous sommes plus dans le participatif, le témoignage. On a industrialisé cette forme d'interactivité, avec des personnalités fortes qui s‘expriment souvent à la première personne : « Luis Attaque » c'est Luis Fernandez qui parle de foot, ce n'est pas une émission de foot avec des bons journalistes qui posent les bonnes questions ».





Autre caractéristique de la grille des programmes, que ses concurrentes ont rapidement imité : la mise en place de longues sessions comme le « 7-11h » de Jean-Jacques Bourdin le matin. « Dans une phase de développement de l'audience, il faut des longues tranches de programmes pour que les gens les trouvent, que vos auditeurs puissent identifier ce que vous faîtes. Nous aurions programmé Brigitte Lahaie pendant une heure quelque part dans l'après-midi, son émission n'aurait jamais marché. » précise Franck Lanoux.





Choix stratégique, le triptyque info, talk, sport a trouvé son public. Largement décrié lors de sa mise en place, notamment par le microcosme journalistique, ce format a gagné une certaine respectabilité. Ainsi, le chroniqueur radio du Nouvel Observateur, Jean-Claude Guillebaud a fait « amende honorable » reconnaissant « s'être trompé », avoir été abusivement sévère avec deux personnalités de la station : Brigitte Lahaie à laquelle il « reconnaît une tonalité particulière » et Jean-Jacques Bourdin qui fait régner sur cette tranche « une liberté d'expression et une intrépidité dans l'interpellation des puissants ». Bourdin s'est imposé comme LA voix du matin, instaurant un ton particulier, polémiste parfois populiste, toujours ouvert aux interventions des auditeurs.





Un ton exposé à un plus large public lors de la campagne présidentielle, moment stratégique pour le développement de la station : « la campagne a été très longue, le pays arrivait au bout d'une histoire avec deux candidats neufs, RMC arrivait peut-être aussi comme un média neuf. Royal entendait mener une campagne participative. Cela faisait écho au concept même de la station » ajoute Franck Lanoux.





RMCisation des antennes


Ceux, tels Europe 1, qui avaient promis qu'ils n'y viendraient jamais, ont finalement dû changer leur fusil d'épaule face à la cruelle réalité des chiffres : les auditeurs veulent intervenir sur les antennes, interpeller les puissants, participer aux débats. « Evidemment qu'on a été imités, Europe 1 ne le reconnaîtra sans doute jamais, mais ils sont un peu en voie de RMCisation ».





Et là aussi les chiffres parlent, la station de la rue François Ier qui avait élaboré sa grille de programmes en catastrophe – des journalistes en partance, peu d'arrivées, une image largement écornée par une couverture orientée de la présidentielle - a éprouvé certaines recettes qui ont fait le succès de RMC. Les résultats ne se sont pas fait attendre, la station a enrayé sa descente aux enfers, à la surprise, semble-t-il, de ses propres dirigeants qui n'en demandaient pas tant, si vite.





Mais même de cette RMCisation de la galaxie radiophonique, RMC ne semble guère s'inquiéter outre-mesure : « Nous avons un public plus jeune que RTL et Europe 1. Par ailleurs, l'auditeur est devenu zappeur, nous ne sommes pas propriétaires de notre audience. Nous partageons des auditeurs avec les autres. Les gens viennent écouter Bourdin, mais ils passeront ensuite sur Europe ou RTL. Nous ne sommes pas comparables aux autres radios généralistes, nous sommes davantage une radio de complément. Notre objectif est, à présent, de faire en sorte que les gens qui viennent pour le sport restent pour l'info etc. »





Pour tisser un lien étroit avec ses auditeurs, RMC met en place de subtils dispositifs. Qui réclament soit une logistique conséquente avec la délocalisation de son antenne à Pékin 20h/24 durant les Jeux Olympiques, soit des mécanismes plus discrets, mais redoutablement efficaces. Tel le « système Bourdin », imaginé suite à l'appel d'un auditeur qui faisait 10% de réduction à toutes les personnes qui venaient dans sa boutique de la part de RMC. Depuis l'initiative a fait des petits. Sur le site de la station, les commerçants peuvent faire des offres et les consommateurs obtenir des informations pour en profiter.


Modestement, RMC tisse son réseau d'une vie moins chère au moment où le pouvoir d'achat s'impose comme une question éminemment politique.


Une autre façon, même si RMC s'en défend, de renvoyer les politiques à leur impuissance face à ce type de problématiques et de s'installer durablement comme la radio proche des préoccupations des auditeurs, quand globalement les médias apparaissent toujours comme l'univers de certaines élites protégées.




Anna Borrel | 2008-02-01T00:04:00+01:00

La disparition suspecte d’un programme sur Sarkozy donne une importance inattendue à l’actualité de Direct 8, la chaîne aux 0,5% de parts d’audience. Marianne2 apprend aussi que Rachida Dati peut visionner sa prestation avant diffusion. Cool...


Comment Bolloré a boosté sa conférence de presse


D'un coup d'un seul, le service de presse de Direct 8 s'est retrouvé totalement débordé. La conférence de presse prévue le jeudi 31 janvier à 9h00 du matin pour présenter les nouveautés de la grille et annoncer une grande campagne d'affichage a soudain attiré bien plus de journalistes que prévu. Heureusement, on avait vu large. Le café, les macarons et le jus d'orange n'ont pas manqué pour le petit déjeuner, les hôtesse taille mannequin ont pu gérer le vestiaire de tout le monde et il y eut assez de « cadeaux presse » - en l'occurrence, une mallette de jetons de poker en métal chromé – pour tous les invités.





Audience exceptionnelle


Philippe Labro et Yannick Bolloré (fils de Vincent Bolloré, propriétaire de Direct 8, d'un yacht et d'un Falcon présidentiels) sont apparus très détendus et certainement ravis de s'exprimer devant une centaine de personnes au lieu des quelques dizaines attendues. Ils ont évoqué les excellents résultats de la chaîne… dans un langage malgré tout quelque peu crypté : « Nous sommes quatre soirs sur dix dans le tiercé de tête des chaînes de la TNT », s'est félicité Yannick Bolloré. Après la présentation de programmes extrêmement originaux made in Endémol (un jeu sur la vie des people), de nouveaux films très nouveaux (Donnie Brasco, 1997, Razzia sur la schnouff, 1954…) et du lancement d'une grande campagne de publicité pour la chaîne, est arrivé le moment délicat des questions.





Le super buzz de la censure


Car si tant de journalistes s'étaient déplacés jusqu'à Puteaux à cette heure matinale, c'était moins pour les macarons que pour en savoir plus sur la fameuse émission 88 minutes consacrée à « Sarkozy et les femmes » et déprogrammée à la dernière minute samedi dernier. Tandis que la direction assure que c'est un « problème technique » qui a justifié sa mise à la trappe, les intervenants prévus ce jour-là (Jean-François Probst notamment, auteur d'un livre sur Les Dames du Président, aux éditions du Rocher) et les techniciens de la chaîne ont crié à la censure politique. Résultat, les journalistes de la rédaction de Direct 8 se sont même réunis mercredi avec le projet de fonder une société des rédacteurs. Philippe Labro se défend maladroitement, se moquant de la « réunionnite des journalistes ». Et il insiste sur la présence du socialiste Benoît Hamon sur sa chaîne mardi, preuve, selon lui, du pluralisme politique de Direct 8. En interne, pourtant, on parle beaucoup plus des retouches que Rachida Dati a imposé à l'interview qu'elle a donné lundi. Une coupe par-ci, une coupe par là : contrairement à Benoît Hamon, la ministre a revu toute l'émission avant sa diffusion.





Au final, la chaîne qui réunit 0,5% de part d'audiences fait bien plus parler d'elle grâce à ces mini-scandales qu'à tous ses efforts de communication, mallette de poker comprise. Sera-t-elle plus regardée pour autant ? Peut-être. Mais inutile d'espérer y découvrir un débordement incontrôlé ou un imprévu marrant. Comme l'a confirmé Yannick Bolloré, Direct 8, la chaîne qui justifiait sa création par son concept original basé sur la multiplication d'émissions en direct préfère aujourd'hui les émissions pré-enregistrées. Du genre de celles qu'on peut annuler ou retoucher à la dernière minute.




Marianne2.fr | 2008-01-31T19:10:00+01:00

La direction de Libération a zappé la chronique de Daniel Schneidermann sur le conflit du Monde, qu'il connait bien pour y avoir longtemps travaillé. Nous publions ce texte ainsi que ses explications. Laurent Joffrin n'a pas répondu aux questions de Marianne2.


Libération refuse de publier une chronique de Schneidermann


Le directeur de la rédaction de Libération Laurent Joffrin a décidé de ne pas publier la chronique hebdomadaire de Daniel Schneidermann, qui portait cette semaine sur la crise du Monde (voir ci-dessous). Pour lui, cette chronique posait deux problèmes :


1°) Les attaques ad hominem contre un certain nombre d'acteurs du quotidien étaient insultantes et outrancières, comme il s'en explique sur libération.fr.


2°) Par ailleurs, Laurent Joffrin se demande si Libération, journal concurrent du Monde est le mieux placé pour attaquer ce journal.


Une fois ce constat opéré, il est apparu délicat de proposer une reformulation des termes employés par Daniel Schneidermann : «Il aurait fallu ré-écrire chaque phrase concernant tous les acteurs du conflit.»


insiste Joffrin. En revanche, le directeur de la rédaction de Libération, qui affirme avoir d'excellents rapports avec Daniel Schneidermann, lui a expliqué qu'il souhaitait le voir poursuivre sa collaboration avec le quotidien. Vendredi 1° février à midi, Daniel Schneidermann ne lui avait toujours pas fait connaitre sa décision. Nous publions ci-contre le commentaire à chaud de Schneidermann, ainsi que la chronique qui a motivé la décision de Laurent Joffrin.


Je viens de recevoir un appel de Laurent Joffrin, patron de Libé, qui me prévient qu'il ne publiera pas la chronique Médiatiques qui devait paraitre dans le journal de demain.





Cette chronique est consacrée à la crise du Monde. «Elle est trop violente, et c'est quand même le journal d'à côté», m'a dit Joffrin. «Ils vont penser que c'est moi qui les agresse». Je lui ai répondu qu'il pouvait se désolidariser, expliquer que la chronique n'engageait pas le journal, tout ce qu'il voulait pour qu'on ne pense pas que c'était lui qui agressait les patrons du journal d'à côté. « Non, ce serait hypocrite » m'a-t-il dit.Cette chronique, la voici, telle quelle. A vous de juger.





Au Monde, le match de l'information et du marché






Dans son déroulement inouï, à ciel ouvert, dans cette ardeur de tous les protagonistes à lâcher leurs coups jusqu'à épuisement, comme en une interminable finale tennistique, dans sa crudité, dans sa sauvagerie, dans son exhibitionnisme, la guerre du Monde a quelque chose de sarkozyen. Oui, ils y pensent, tous les matins en se rasant, à s'étriper, et ils le disent, dès lors qu'on leur demande. Plus de faux-semblants. Terminée, la vieille hypocrisie de la vieille maison démo-chrétienne, les mielleuses protestations d'amitié, les grands numéros de billard à triple bande en assemblée générale, les poignards cachés derrière le dos, qui déroutaient tant les jeunes journalistes. Entre les journalistes, et l'escouade disciplinée des pointures du CAC 40 que l'on appelle « les actionnaires externes », on appelle un chat un chat, un traitre un traitre, on se traite désormais sans fard de laquais du capital, de boutefeux, et d'irresponsables. C'est un indéniable progrès. Au moins, les lecteurs savent à quoi s'en tenir sur les rapports de force au sein de l'entreprise, entre les servants de l'information, et ceux du marché. A condition, toutefois, qu'ils lisent autre chose que Le Monde. Même si le journal a fait des progrès dans l'auto-transparence, il faut toujours s'informer ailleurs que dans Le Monde, si l'on veut apprendre comment Eric Fottorino est traité de traitre dans les dazibaos des ascenseurs, comment le président de la société des rédacteurs Jean-Michel Dumay a dû signer, pistolet sur la tempe, sa promesse de démission, ou encore comment le même Dumay, à la veille de démissionner, écrivait qu'il ne reconnaissait à Fottorino « ni l'autorité, ni la légitimité, pour présider le groupe ».





Donc, est-ce la fin du Monde ? De l'extérieur, en tout cas, ça y ressemble. La fin de l'exception Monde, en tout cas, celle d'un journal gouverné par ses journalistes. Faut-il résumer les épisodes précédents ? Au printemps dernier -presque un an, déjà !- les rédacteurs, ayant découvert les gouffres de la gestion Colombani, refusent de le réélire, à la grande fureur des actionnaires « externes » (étrange épisode à fronts renversés, soit dit en passant, où des capitalistes défendent un directeur-journaliste qui a creusé les pertes de l'entreprise). Une troïka de transition est désignée. Elle explose à son tour en décembre, les rédacteurs, encore eux, ayant refusé de voter le budget du Monde interactif, jugé trop avantageux pour l'actionnaire minoritaire Lagardère. Surgissant de ces décombres, un journaliste, Eric Fottorino, qui a sû habilement louvoyer entre les uns et les autres, s'empare du pouvoir en prenant bien soin d'éliminer Dumay du paysage.





En apparence, le coup de force de Fottorino contre Dumay marque la fin de la pré-éminence de la Société des rédacteurs. Est-ce vraiment un mal ? A considérer les choses avec un peu de recul, le bilan de l'actionnaire-journaliste semble difficilement défendable. Dans la décennie écoulée, l'actionnaire-journaliste n'aura évité ni la normalisation idéologique du journal (la direction Colombani-Plenel s'alignant finalement à quelques bémols près sur la pensée Minc) ni les pertes financières, habilement dissimulées par Colombani, et que Dumay ne sera parvenu à découvrir qu'en se transformant en Hercule expert-comptable. L'actionnariat de la rédaction a mécaniquement produit une gestion clientéliste par un Colombani achetant la paix interne à coups de prébendes et de sinécures, offertes aux anciens dirigeants de la Société des rédacteurs, ou aux responsables syndicaux. Le système n'est donc pas, en soi, vertueux. Mais il n'en existe pas de meilleur. Admettons donc que c'est le pire des systèmes, à l'exception de tous les autres, et qu'il a permis de maintenir un journal de qualité, où scintillent régulièrement quelques perles, quelques enquêtes, quelques trouvailles. Lagardère, si Lagardère doit gérer un jour, tiendra certainement la laisse plus courte, sans considération pour l'économie très particulière de l'information, qui exige du temps, et des effectifs.





Car Lagardère est à la porte, c'est sûr. Il piaffe. Il le dit. Pour autant, son entrée triomphale est-elle inéluctable ? Non. A partir du 31 mars, le génie de la zizanie Minc ne sera plus là, et l'escouade des «externes» offrira sans doute des failles, à qui saura s'y engouffrer. Fottorino saura-t-il ? A voir. Car il y a une inconnue Fottorino. Au-delà de son endurance de cycliste, de son absence manifeste de scrupules trop encombrants, de son indéniable habileté manœuvrière, le nouveau patron est-il possédé de cette passion dévorante, désespérée, de l'information libre, qui seule lui donnerait le courage de résister à la mécanique du marché fou ? Il ne l'a pas encore prouvé, mais n'a pas prouvé le contraire non plus. Suite aux prochains épisodes.


Par Daniel Schneidermann le 31/01/2008


Allez lire d'autres articles et videos sur le site Arrêt sur image





Article actualisé le 1° février à midi.




Marianne2.fr | 2008-01-31T19:00:00+01:00

Au Sommaire : Enquête, il n'y a pas que des banquiers... Les délinquants des beaux quartiers ; Société générale : Daniel Bouton, la faillite des élites à la française ; Astérix, le film bling-bling ; Comment les humoristes se payent Sarkozy ; Toulouse : la ville rose peut-elle...redevenir rose ?


Le numéro 563 de Marianne : Les Délinquants des beaux quartiers







Ce numéro sera en vente en kiosques à partir du samedi 2 février au matin jusqu'au vendredi 8 février inclus, au prix de 2,50 euros. Vous pouvez également acheter la version numérique ici dès le samedi de sa sortie.




Nicolas Domenach | 2008-01-31T16:42:00+01:00

Avec i>Télé, la chronique de Nicolas Domenach, directeur-adjoint de la rédaction de Marianne.


Comment Sarkozy compte rebondir


« Mon aile gauche est enfoncée… mon aile droite est submergée… mes arrières sont débordés… j'attaque ! ». Nicolas Sarkozy a toujours appliqué ce vieux principe guerrier. Devant ses proches, par les mauvais sondages alarmés, il n'a pas manqué de récidiver. Ca chute dure ? Même pas mal !


Un chef est un chef lorsqu'il ne paraît pas ébranlé par l'adversité. Le président est un super chef qui a commencé par relativiser sa dégringolade sondagière. D'abord, il l'avait prévu !


Avant même d'être élu, avant même l'état de grâce, le présidentiable avait mis en garde ses conseillers contre l'euphorie post-électorale, contre l'ivresse des sommets qu'il avait connus sous Balladur, Premier ministre porté aux nues de la popularité et qui avait chuté brutalement. Balladur ne s'en est jamais remis. Lui, si…





Quand il se baladait au sommet des cotes de popularité, le président ne cessait de répéter cet avertissement : « Prenez garde, les Français aiment le roi mais ils adorent lui couper la tête ». Or sa tête est toujours sur les épaules, et compte tenu de la crise économique internationale à laquelle la France doit faire face, cette glissade dans les sondages ne lui semble pas dramatique. Il faut pour autant la prendre au sérieux, même si la gauche n'en profite pas ou si peu. Ce qui est exact puisque les leaders socialistes reculent également. Dans une moindre mesure, certes, mais on aurait pu attendre qu'ils incarnent davantage une alternative qui n'existe donc ni à gauche, ni au centre puisque François Bayrou perd également un peu de terrain.





« La vérité, c'est que les Français n'ont plus le moral, explique Nicolas Sarkozy, et qu'il ne faut donc surtout pas baisser les bras ». Surtout ne pas renoncer à l'action, à l'hyperaction même qui est ce qu'ils attendraient, ce qu'ils espéreraient de lui. En toute matière, à commencer par l'insécurité, terrain de prédilection de la droite. Bien sûr, des résultats concrets sont nécessaires et même indispensables. Il faudra ainsi distribuer davantage de pouvoir d'achat, notamment aux personnes âgées qui se sont en partie déprises du président. Les petites retraites qui avaient été oubliées peuvent compter sur un coup de pouce salutaire. C'est Nicolas Sarkozy en personne qui devrait s'y coller. Car le chef de l'Etat ne croit pas qu'il lui faille prendre plus de distance. Il réfute les critiques et les notes de ceux qui lui demandent plus de hauteur, plus de majesté. « Cette présidence royale appartient au passé », rétorque-t-il. « La France a changé, répète-t-il. Elle veut un président manager qui se démène, qui est sur le terrain, manches retroussées ». Il faudra cependant donner du sens à cette action et des échéances mais aussi pour les rendre crédibles, se montrer volontaire, mordant à Bezon les Besettes comme à Berlin, à Londres comme à Loches, à Mâcon les meurettes comme à Madrid. Un président proche d'eux.


Nicolas Sarkozy conçoit qu'il a pu commettre une erreur en paraissant trop en vacances, éloigné, au large de ses électeurs. Il admet avoir donné l'impression d'être de la France d'en haut quand il doit représenter la France d'en bas, quand il doit être à son chevet. Mais il ne renoncera pourtant ni à son immodestie ni à sa prétention au bonheur que ses proches martèlent comme une évidence : « Il a le droit d'être heureux comme tout le monde ». Pourtant, il sait que le bonheur est un privilège auquel peu d'hommes ont accès.





Nicolas Sarkozy n'affichera donc plus comme avant son amour top modèle ni ses amis milliardaires. La consigne est de faire moins ostentatoire, plus sérieux, de poursuivre juridiquement toute intrusion dans la vie privée comme on l'a vu avec la publicité de Ryanair. Mais pas question non plus de se cacher, ce n'est pas dans son tempérament. « Les Français vont s'habituer, croit-il, si par l'action et la démonstration de l'action ils sont convaincus que le pouvoir les protège ».





Le pouvoir, c'est lui d'abord qu'on devrait voir et revoir. Mais c'est aussi le gouvernement et le Premier ministre qui ont été priés de mettre les bouchées doubles. Il faut qu'ils aillent justement se faire voir eux aussi, et plutôt deux fois qu'une. Car il y aura remaniement ministériel, « un choc », dit-il après les municipales et avant la présidence française de l'Europe. Nicolas Sarkozy travaille. Il remet la pression sur ses ministres. Ce changement d'équipe serait un moyen efficace de repartir pour une nouvelle étape, de faire oublier un mauvais résultat électoral redouté. Car malgré la contre-attaque déjà mise en œuvre, Nicolas Sarkozy ne se fait pas plus d'illusions que ses conseillers. Mais il répète comme à son habitude « on ne perd jamais que les combats qu'on ne livre pas ». Vous savez bien que ce compétiteur acharné n'a jamais abandonné une compétition, fut-ce de croquet, de criquet ou de croque-monsieur, ou… madame !




Propos recueillis par Sylvain Lapoix | 2008-01-31T09:10:00+01:00

Limogé sur ordre de Sarkozy, Alain Morvan raconte dans un livre (L’honneur et les honneurs chez Grasset) son combat pour la laïcité menacée, selon lui, par le Président.













L'honneur et les honneurs, souvenirs d'un recteur kärchérisé, l'ouvrage d'Alain Morvan, est paru en janvier 2008 aux éditions Grasset.





Alain Morvan est aujourd'hui professeur de littérature anglaise à l'université Paris III - Sorbonne Nouvelle.









Bernard Maris | 2008-01-31T07:15:00+01:00

Avec France Inter, la chronique de Bernard Maris, journaliste et écrivain. La Société générale nie la dimension spéculative des activités de trader. La bonne blague...


Kerviel ou le miroir du risque


L'activité sur les « futures », les produits dérivés gérés par Jérôme Kerviel était-elle spéculative ? A entrendre Monsieur Bouton et à entendre l'avocat de la Société Générale, Monsieur Weil, l'activité du jeune trader n'était pas du tout spéculative. C'était une activité sans risques, où les taux de profits sont très faibles, d'où l'énormité de la fraude réalisée. C'est faux. Parier sur les marchés dérivés d'actions, est une activité spéculative, l'anticipation d'un risque qui n'est pas maîtrisé. Jérôme Kerviel pariait tantôt sur la hausse, tantôt sur la baisse des indices boursiers, et il trouvait, en face de lui des gens qui pariaient à la baisse quand il pariait à la hausse et inversement. C'est pour cette raison qu'un marché s'équilibre à peu près jour après jour et qu'il n'y a pas en général de grosses variations.





Il est vrai que ce sont des marges très faibles. La Société générale a raison, ce n'est pas sur ce genre de produit qu'on gagne beaucoup d'argent, ou qu'on en perd beaucoup ; et si l'on veut faire vraiment du bénéfice, il faut compenser par la masse engagée, ce qu'a fait Jérôme Kerviel. Il était dans une activité où l'on ne peut guère gagner, il a voulu gagner beaucoup, et l'on connaît la suite. Il se fiait à son flair, à sa bonne étoile ; on ne peut pas faire autrement, et tous les modèles mathématiques n'y changeront rien. Keynes comparait la bourse à un concours de beauté. Comment deviner le futur prix ? Supposez que vous ayiez à donner un prix de beauté entre dix jolis visages. Qui aura le prix ? Vous devez choisir le visage qui a non pas vos faveurs, mais celui qui sera choisi par la majorité des joueurs. Donc vous devez vous mettre à la place des autres joueurs. Mais ce n'est pas tout : vous devez vous dire que tous les autres font aussi ce calcul : il faut que vous anticipiez sachant que les autres anticipent sur vous. Vous savez, sachant que les autres savent que vous savez qu'ils savent... A l'infinii. Un vrai jeu de miroirs… C'est de la spéculation : « speculum » veut dire miroir en latin. Malheureusement, pour jouer à ce jeu de reflets il faut engager de l'argent qui n'est virtuel, qui est celui de la banque, autrement dit celui des clients. Mais il faut savoir que ce que le jeune Kerviel a perdu, d'autres l'ont gagné. Beaucoup plus grave est l'affaire des «subprimes», où là, tout le monde a perdu.





Dicton : « La route qui mène à la fortune n'est pas celle qui mène à la vertu. » (Adam Smith)





Retrouvez « L'autre économie » de Bernard Maris, en direct sur France Inter, du lundi au vendredi à 6h49.









 

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